André Vallini, avocat et ancien ministre, à propos de l'agression d'un adolescent dans l'Essonne : «On peut difficilement donner de l'instruction à un enfant lorsque la famille ne donne pas l'éducation».
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00:00 - Ça ne m'avait pas choqué que Chevellement parle des sauvageons.
00:03 Je ne suis pas choqué par le mot "sauvagement".
00:06 Tout ça ne me choque pas.
00:07 On est au-delà des problèmes sémantiques.
00:09 Il y a la famille, évidemment, qui est responsable de l'éducation des enfants.
00:13 Victor Hugo disait
00:14 "L'instruction, c'est l'État qui la doit.
00:18 L'éducation, c'est la famille qui la donne."
00:21 On peut difficilement donner de l'instruction à un enfant
00:25 lorsque la famille ne donne pas l'éducation.
00:27 Moi, je pense quand même qu'il y a aussi un phénomène au-delà des trafics de drogue,
00:31 du communautarisme, tout ça existe.
00:33 Il y a un problème d'écran violent.
00:36 Et lorsque le président de la République a annoncé l'autre jour
00:40 que le gouvernement voulait se saisir de ce problème, il a eu raison.
00:43 Comment faire ?
00:44 - Pourquoi ça ne touche pas tous les jeunes ?
00:46 - Ça en touche beaucoup.
00:47 - Mais oui, mais pourquoi ça touche ?
00:49 Donnez-moi pourquoi, monsieur.
00:51 Plus dans les sons que dans... Pourquoi ?
00:53 - J'ajoute, Pascal Praud, que d'Éric, il y en a toujours eu.
00:55 Moi, je me souviens, devant mon collège, il y avait des bagarres.
00:58 Le problème, c'est que la violence, maintenant, est beaucoup plus forte qu'avant.
01:01 Les bagarres se terminent souvent par des comas, par des états critiques,
01:04 des pronostics vitaux engagés.
01:07 Donc la violence a augmenté, y compris dans les bagarres.
01:10 Sous-titrage ST' 501
01:12 [Musique]