A. Oudéa-Castéra inaugure la marina olympique sur “ le plus beau plan d’eau du monde ”
  • il y a 19 jours
Inaugurée ce mardi matin après des travaux menés dans un temps record (deux ans), la base nautique du Roucas blanc, qui accueillera les épreuves de voile des Jeux olympiques cet été, a été repensée selon trois axes : former les jeunes Marseillais aux activités nautiques, la rendre accessible à tous et sensibiliser à la biodiversité marine.
Les hautes palissades, au sud du site, obstruent toujours la vue depuis les plages du Prado. Celles côté avenue Pompidou ont disparu, laissant apparaître les nouveaux bâtiments gris, flambant neufs et pour l’instant sans âme. La base nautique du Roucas blanc se dévoile après deux années de travaux, où tout a été rasé et repensé, afin d’en faire une marina olympique.

Du 28 juillet au 8 août prochain, 330 athlètes internationaux disputeront en effet les dix épreuves de voile, à Marseille, que d’aucuns qualifient, sans chauvinisme, de "plus belle rade du monde".

Six bâtiments ont vu le jour (7 000 m2), les espaces extérieurs (17 000 m2) et le bassin ont été réaménagés, les toitures végétalisées. Une digue interne a été ajoutée pour protéger le plan d’eau des entrées maritimes et permettre la pratique même en cas de tempête.

Et un rond-point est sorti de terre au pied de la Corniche. Si elle a déjà accueilli le test event l’été dernier, même à 70 % de finition, la base nautique sera officiellement inaugurée ce matin.

"Tous les Marseillais pourront en profiter."
Signe de l’importance de cette journée, de nombreuses personnalités seront présentes, dont la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castera, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargé de la citoyenneté et de la ville. Nicolas Ferrand, le directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), fera aussi le déplacement. Tout comme Tony Estanguet. Le patron du comité d’organisation de Paris-2024 l’assure : "Le site va laisser un héritage très important pour la pratique de la voile".

Héritage. Un terme très cher aux organisateurs, à l’instar de leur promesse maintes fois rappelée de faire des "Jeux populaires et accessibles à tous". "Grâce aux JO, on a acquis une base nautique digne de ce nom", remarque Hervé Menchon, adjoint EELV à la ville de Marseille, en charge notamment de la biodiversité marine, de la gestion, de la préservation et de l’aménagement des espaces marins littoraux et insulaires.
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