Marion Maréchal répond aux informations du Point qui affirme qu'elle serait au bord de la rupture avec Eric Zemmour et qu'ils auraient cessé de se parler
  • le mois dernier
Selon des informations révélées par Le Point, "rien ne va plus entre le président du parti nationaliste et sa tête de liste pour les élections européennes, qui ne s'adressent plus la parole, sur fond de désaccords stratégiques." Marion Maréchal reprocherait à Eric Zemmour sa trop grande présence dans les médias pendant cette campagne pour les européennes, éclipsant ainsi sa tête de liste, notamment lors du meeting de lancement de la campagne le 10 mars dernier au Dôme de Paris, où il a mis “sur un pied d'égalité, au-dessous de lui, l'ensemble de ses lieutenants”.

Leurs rapports seraient également par des désaccords sur des questions clés telles que la guerre en Ukraine ou encore la stratégie à adopter vis-à-vis du Rassemblement National. Selon des informations de nos confrères, les deux figures politiques auraient même “cessé pour ainsi dire de s'adresser la parole en dehors des réunions de campagne hebdomadaires depuis plusieurs semaines”.

Enfin, Marion Maréchal ne verrait pas d’un très bon œil la place que prend Sarah Knafo, conseillère de l’ombre et compagne d’Eric Zemmour, dans l’organisation de la campagne.
Interrogée sur son entente avec Éric Zemmour sur Sud Radio ce mercredi, Marion Maréchal l'assure : "Il n’y a pas de rupture de contact! Tout va bien avec Éric Zemmour, on travaille ensemble, les choses avancent".
Pour l'équipe d'Éric Zemmour, s'il y a "des moments de tensions" dans la campagne entre les deux protagonistes, c'est "comme partout", commente auprès de BFMTV.com Stanislas Rigault, à la tête de la branche jeunesse de Reconquête.
Sur X un ancien candidat aux législatives de 2022 et membre du bureau national Reconquête, Praince Germain Loubota, répond à cet article : "Je suis allé regarder le temps de présence d'antenne de Marion et d'Éric. Sur les trois derniers mois, Marion est à 8 heures en moyenne et Éric à 5 heures", écrit-il, qualifiant au passage le papier de "boules puantes journalistiques".
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