Vivre avec une poche de stomie : « Mon invalidité n’est pas toujours bien comprises »
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Le cancer colorectal ne se manifeste pas toujours par des symptômes connus comme la présence de sang dans les selles. Pour Soizic, 63 ans, ex-infirmière, « cela s’est manifesté par des selles graisseuses. Je pensais que cela était dû à ce que mangeais », déclare-t-elle à Medisite. Elle modifie son alimentation mais cela n’a aucune conséquence. C’est son médecin généraliste qui l’oriente alors vers un gastro-entérologue. « J’ai fait faire une fibroscopie, il y avait effectivement un cancer qui s’annonçait. » Au départ, le traitement que doit suivre l’ex-infirmière se limite à de la radiothérapie, de la chimiothérapie et de la chirurgie. « Mais pas de chance, cela a été bien plus compliqué que ça. On pensait pouvoir remettre le circuit en marche grâce des chirurgies, mais malheureusement il y a eu des problèmes de cicatrisation. La stomie qu’on m’avait posée temporairement est devenue définitive. » Aujourd’hui, Soizic travaille à temps partiel et ne peux plus exercer comme avant. Elle est en rémission, mais cela fait 10 ans qu’elle vit avec une poche de stomie.

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« J’aurai aimé que mon médecin m’écoute davantage »

Dès le départ, vivre avec une poche de stomie s’est avéré difficile pour Soizic. Elle regrette notamment le manque d’écoute de son médecin. « On a, au début, beaucoup de selles liquides. C’est très gênant car la poche se remplit d’un coup et si on n’est pas près d’un endroit où l’on peut l’évacuer, c’est compliqué », explique Soizic à Medisite. « De plus, mon médecin m’avait prescrit de lopéramide (médicament anti-diarrhéique) à raison de 2 comprimés le matin, mais cela n’avait aucun effet. J’aurai aimé que mon médecin m’écoute davantage car c ’est de moi-même, en lisant bien les posologies, que j’ai décidé d’en prendre aussi le soir. C’est ce qui a fonctionné pour moi. »
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