Kofs et Arnaud Ducret annoncent la sortie de la série "Mercato" avec un classico déjanté
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Le comédien, à l’affiche de la nouvelle comédie policière de TF1, tournée dans la cité phocéenne et diffusée dès ce jeudi soir, a enfilé mardi son brassard de capitaine pour un match potache avec l’équipe de tournage et quelques influenceurs.

On connaissait le verbe imagé de Rolland Courbis. Pas encore le franc-parler de Kofs pour motiver ses hommes dans le vestiaire. "Arnaud Ducret, je l’ai vu jouer, il est éclaté !", tonne le rappeur et acteur à l’imposante carrure, short bleu et blanc et crampons aux pieds. Dans l'après-midi du mardi 12 mars, le stade Félix-Weygand, dans le 13e arrondissement de Marseille, accueillait un Clasico pas franchement académique : d’un côté, les "Parisiens" du Ducret Football Club. De l’autre, les "Marseillais" du Kofs FC. Deux équipes de joueurs volontaires mais très moyens, deux teams mêlant le casting de la série Mercato, diffusée tous les jeudis à partir de ce soir sur TF1, à quelques figures locales comme la star du web Bengous, clamant avec assurance : "Si je suis en défense, y’a dégun qui passe."Pour promouvoir son nouveau feuilleton qui s’amuse de la sempiternelle rivalité entre la première et la deuxième ville de France, la chaîne a mis les moyens. Maillots floqués, oriflammes et médailles pour tous les participants, dont une dizaine de créateurs de contenus venus de toute la France. En bord de terrain comme sur la pelouse, Arnaud Ducret fanfaronne, s’agite, réclame la VAR. Tente un penalty qui s’envole au-dessus des cages. "Il est comme ça tout le temps, y compris sur les tournages", s’amuse-t-on du côté de la production. Pendant que Simon Astier, réalisateur de quatre des huit épisodes de cette première saison, fait mine de prendre au sérieux son rôle d’arbitre. "On finit à 5-5. Ou 6-6, je sais plus, mais sachez que j’ai beaucoup avantagé les Marseillais."Créée par Jérémie Marcus et produite par Itinéraire Productions - la société derrière le carton HPI avec Audrey Fleurot -, Mercato n’a pourtant rien d’une série sur le football. Ou si peu. Alors qu’il se trouve à l’aéroport, le policier parisien Thomas Chevalier blesse sans le vouloir Brandaninho, la nouvelle recrue de l’OM. En guise de sanction, sa hiérarchie l’expédie à Marseille, où il va devoir faire équipe avec Nora (Manon Azem, vue notamment dans Section de recherches), une grande gueule lasse de voir défiler les supérieurs moins compétents qu’elle, Ange (Foued Nabba dit Kofs, aussi juste dans le registre comique que dans Chouffe ou Bac Nord), un gros nounours protecteur et le jeune Julio (Iliès Kadri, aperçu dans Les Sauvages). Soit une brigade phocéenne aux méthodes efficaces mais guère réglementaires. "C’est une distribution très variée, que l’on voit peu dans le paysage audiovisuel", remarque encore essoufflé Arnaud Ducret, la star du programme. Avant de défendre son personnage, un père de famille "qui subit tout le temps, mais qui, par sa niaque et sa gentillesse, finit par gagner le cœur de tout le monde."
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