"L'État n'est pas une pompe à fric": Bruno Le Maire défend les coupes budgétaires
Deux semaines après l'annonce d'un plan d'économies controversé de 10 milliards d'euros, les ministres de l'Économie Bruno Le Maire et celui des Comptes publics Thomas Cazenave se soumettent ce mercredi 6 mars aux questions des députés et sénateurs sur ces vastes coupes dans le budget de l'État. En attendant, dans une interview au Monde, le locataire de Bercy défend ces coupes budgétaires : "Quand on gagne moins, on dépense moins".
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00:00 10 milliards d'euros économisés en 2024 sur les dépenses de l'Etat.
00:04 Un plan annoncé fin février par Bruno Le Maire et que le ministre de l'économie défend
00:09 dans un entretien accordé au journal Le Monde.
00:11 Il y a 496 milliards d'euros de dépenses de l'Etat par an.
00:15 Nous faisons une économie de 10 milliards. On va s'en remettre.
00:18 Quand on gagne moins, on dépense moins.
00:20 Précisément, ce plan d'économie identifie 29 domaines dans lesquels des efforts seront demandés.
00:26 Bruno Le Maire donne des exemples concrets.
00:28 Est-il possible de continuer à dépenser 5,7 milliards d'euros par an pour le transport médical des patients ?
00:34 Comment éviter la dérive sur les dépenses liées aux infections de longue durée
00:37 tout en continuant à protéger les patients ?
00:40 Selon le ministre de l'économie, le déficit pour 2023 sera au-delà des 4,9%.
00:46 Alors il assure, ces 10 milliards ne sont pas un coup de rabot, mais un frein d'urgence.
00:51 Gouverner, c'est savoir renoncer à certaines dépenses secondaires pour financer des dépenses prioritaires.
00:56 Je crois à un Etat fort, mais pas à un Etat qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric.
01:01 Et les efforts devront se poursuivre.
01:03 Pour Bruno Le Maire, ce plan d'économie, c'est une première étape.
01:07 La deuxième étape pourrait être un projet de loi de finances rectificative à l'été, si nécessaire.
01:12 Enfin, troisième étape.
01:13 Pour Bruno Le Maire, le projet de loi de finances de 2025,
01:17 dans lequel il faudra trouver au moins 12 milliards d'économies.