SMART SPORTS - JO2024 : le coup de gueule de Teddy Riner - Vidéo Dailymotion

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01/03/2024

Le multiple champion olympique de judo Teddy Riner, a fait part de sa déception concernant les places offertes aux athlètes pour les JO2024.

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00:00 [Musique]

00:03 Du rififi dans l'organisation des Jeux Olympiques, étape 53.

00:08 Teddy Riner, dans une émission récente, a annoncé qu'il n'avait que deux tickets

00:14 pour sa famille et ses amis lors des compétitions des Jeux Olympiques,

00:18 lorsque lui sera sur le tatami en judo. La suite en image.

00:23 La famille, je suis en train de me battre tous les jours pour avoir des places.

00:26 Allô Teddy ? Non mais en fait il pense que c'est la l'autre fille.

00:30 Mais vous, vous devez vous battre.

00:31 Mais bien sûr. Allô on est trash ? Ok. La fédération, le champion que je suis,

00:36 tout ce que j'ai ramené à la fédération, j'ai le droit à deux places.

00:38 [Rires]

00:40 Mais j'aime ma fédération, j'aime mon sport.

00:42 [Rires]

00:43 Donc on a le droit à deux places par jour.

00:45 Comment ça par jour ?

00:46 Pour tous les Jeux.

00:47 Sur ma journée à moi.

00:49 Mais c'est pas possible ça.

00:50 On vit en pleine science-fiction. Déjà qu'il y a beaucoup de polémiques

00:53 autour de cette organisation des Jeux Olympiques.

00:56 Mais là, imaginez que l'un des plus grands champions français de tous les temps

01:01 se plaigne sur une émission de divertissement du service public

01:04 en disant qu'il n'a que deux places pour l'ensemble de ses compétitions,

01:08 à chaque compétition où il participe pour sa famille et ses proches.

01:12 Déjà moi je sens que c'était une fake news.

01:14 Deuxièmement, si c'est vrai, la première réaction, non seulement de la ministre

01:19 mais de tous les responsables, c'est pas de le prendre par-dessus la jambe,

01:23 c'est de se dire "Qui a merdé ?"

01:25 C'est pas possible qu'il n'y en ait que deux alors qu'aujourd'hui, on lit un tweet,

01:29 on appelle ça un tweet même si c'est sur X maintenant, de Madame Oudéa Castera

01:33 qui dit "T'inquiète pas Teddy, tu auras six places comme tout le monde".

01:37 À un moment, je crois que quand on se plante, déjà première chose c'est

01:41 on calme un petit peu le ton.

01:42 Deuxièmement, on n'a pas de respect à un grand champion comme Teddy Renner.

01:45 On peut pas lui dire "T'inquiète pas Teddy" comme s'il était parti plornicher

01:48 sur le plateau de Léa Salamé pour avoir des places que, évidemment, il devrait avoir

01:52 et tous les autres athlètes.

01:53 Mais quand on parle de Teddy Renner, à un moment, il y a un tel ratage,

01:56 on a l'impression que c'est lui qui vient se planter comme si c'était un gamin gâté

02:00 qui demandait quelque chose en plus par rapport aux autres.

02:02 Alors qu'on le voit bien que non !

02:03 Puisque les six places qu'il a aujourd'hui, il en avait déjà deux, donc il en a quatre supplémentaires.

02:08 Moi, je voulais savoir, si les deux places viennent de la Fed, les quatre nouvelles viennent d'où ?

02:12 Qui a merdé finalement ?

02:13 En fait, les quatre places viennent du ministère et du CONOSF.

02:17 Alors, encore une fois, je vais faire l'avocat du diable et je suis tout à fait favorable

02:21 à défendre la situation parce que c'est vrai que Teddy Renner, sur un plateau,

02:24 n'avait pas prévu de sortir cette information.

02:27 Il en avait une certaine frustration, mais c'est pas le seul.

02:30 Tous les athlètes qui vont participer aux Jeux Olympiques ont cette frustration.

02:33 - C'est pas normal !

02:34 - Oui, mais attention, il y en a certains qui ne savent pas s'ils vont y aller.

02:37 D'autres qui n'ont aucune certitude d'être présents

02:42 et la logistique derrière tout ça n'est pas si évidente.

02:45 Donc ça, c'est la première chose.

02:46 Maintenant, ce qui choque énormément, je veux bien l'entendre, c'est le nombre de places.

02:50 C'est vrai que si on n'a que deux places pour voir sa propre compétition,

02:53 déjà quand on a deux enfants, on ne peut pas amener sa femme et ses enfants.

02:57 - Il va tirer au sol entre ses parents, sa femme, voilà.

02:59 - C'est un vrai casse-feu.

03:00 - C'est n'importe quoi.

03:01 - C'est vrai que quelque part, d'ailleurs, j'aimerais bien savoir si,

03:03 parce que Teddy Renner a annoncé la couleur, il y a une jurisprudence rinaire

03:08 qui a fait qu'à un moment donné, le ministère et le CNESF ont pris à leur charge,

03:12 ça correspond à peu près à 1,6 million d'euros,

03:16 d'offrir les places qui est tout à fait normal aux champions, d'accord ?

03:19 Ou bien est-ce que c'est juste une réaction pour corriger le tir,

03:22 en disant "attention, t'as pas été informé en fait, on avait ça".

03:24 - Oui, mais moi c'est le ton qui me plaît pas.

03:25 On peut pas dire à Teddy Renner "t'inquiète pas Teddy,

03:27 ça fait vraiment le gamin qui est parti pleurer sur un plateau".

03:31 Et donc la ministre, encore une fois,

03:33 et Madame Moudia Castera, c'est vraiment terrible,

03:35 mais à chaque fois qu'elle communique, depuis des mois et des mois et des mois,

03:38 elle dit, elle fait exactement tout ce qu'il ne faut pas dire.

03:40 - Toi c'est plus la forme que le fond aussi.

03:42 - Mais la forme est épouvantable. D'abord on s'excuse,

03:44 on dit qu'il y a eu un petit raté, qu'on a...

03:46 On est en plus à quelques mois des Jeux, donc on peut se permettre de rater maintenant.

03:49 Si c'était sorti à deux jours des Jeux, c'était irrécupérable.

03:52 Donc d'abord, un, on s'excuse, deux, on corrige,

03:54 et on arrête avec ce ton, genre familier, c'est pas son pote.

03:57 On parle de Teddy Renner, je vous le dis.

03:59 - On est à quelques semaines de l'ouverture des Olympiques,

04:01 la France organise, donc si la France organise,

04:03 elle doit à minima cadrer ce qui se passe avec ses propres athlètes, d'accord ?

04:07 Et là, aujourd'hui, on se rend compte que c'est pas le cas.

04:09 Que ce soit une compétition à l'étranger,

04:11 c'est normal qu'on n'ait que deux places, souvent la famille ne nous suit pas,

04:14 on n'a pas tout le monde, etc. - Mais c'est chez nous !

04:16 - Mais là on est chez nous, et normalement il devrait y avoir

04:18 énormément d'aise autour des athlètes

04:20 qui vont concourir pour l'équipe de France.

04:22 - Moi j'espère que tous ces bugs, encore une fois,

04:24 ça c'est ce qui s'appelle aussi parfois le génie français,

04:26 c'est très bien que ça arrive avant.

04:28 J'espère que, comme d'ailleurs pour toutes grandes compétitions

04:30 qui se sont passées en France, que c'est toujours finalement très bien passé,

04:33 j'espère que tous ces bugs là vont s'accumuler, s'accumuler,

04:35 maintenant que ça va s'arrêter dès le démarrage des Jeux.

04:38 Parce que si vraiment on va vivre des Jeux avec un bug par jour,

04:42 on ne tiendra pas la distance, c'est pas possible.

04:44 On ne peut pas gâcher un spectacle qui s'annonce fabuleux.

04:47 Et encore une fois, quand on m'a présenté le projet de ces Jeux à Paris,

04:51 je n'ai jamais vu un truc aussi créatif, un truc aussi beau,

04:54 où les stades finalement n'existent pas, c'est la ville qui devient un stade, etc.

04:58 Si on gâche tout ça par les embouteillages à Paris,

05:01 les travaux qui n'en finissent plus, d'ailleurs c'est la recherche d'un trésor de Mme Hidalgo.

05:07 Et encore une fois, si on n'est pas capable de cadrer ça pour offrir un spectacle,

05:12 non seulement aux Français, au monde et à nos athlètes,

05:15 alors là pour moi, c'est une défaite monumentale.

05:18 Donc soyons positifs, espérons que tout ça serve finalement à corriger les défauts qui n'existeront pas.

05:25 - Histoire à suivre pour nos athlètes des Jeux Olympiques

05:28 et le nombre de places qui leur seront allouées.

05:30 En tout cas, merci Tondon Teddy, tous les athlètes de l'équipe de France te remercie.

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