Les 4V - Tony Estanguet
  • il y a 2 mois
Ne reste plus que quelques mois avant le top départ des Jeux olympiques, qui débuteront à Paris le 26 juillet 2024. Invité des 4 vérités, Tony Estanguet,  président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, assure sa hâte et sa détermination pour cet événement préparé « depuis des années maintenant ». « Ce seront les premiers jeux paralympiques d’été ! »,  se réjouit-il également. 
La cérémonie d’ouverture prendra place sur l’eau, et plus précisément celle de la Seine, où des embarcations seront au départ, avec, à leur bord, des délégations qui navigueront du quai d’Austerlitz et du pont d’Iéna jusqu’au Trocadéro. Un projet ambitieux, dont le sportif se réjouit là encore, martelant l’envie de montrer le « rayonnement » de la France lors de cet évènement exceptionnel, avec des sites de compétition « qui font rêver » et des artistes qui vont « mettre en avant les cérémonies ». Pour l’instant, la jauge des participants pour ce top départ est estimée à 300 000 personnes. 
La sécurité d’un événement d’une telle ampleur est assurément un défi majeur. Lundi 26 février 2024, BFMTV a annoncé qu’un ingénieur de la Ville de Paris se serait fait voler dans le train une sacoche contenant des « données sensibles » sur la sécurisation des Jeux Olympiques. Tony Estanguet dit « préférer attendre la confirmation de la Ville de Paris avant de [s’]exprimer sur le sujet ». Il assure par ailleurs que le sujet de la sécurité est « priorisé depuis le début » et que la Ville de Paris possède une certaine expertise dans le domaine de la gestion de gros évènements. L’État, le préfet de police, le ministre de l’Intérieur et le préfet de la Ville de Paris sont en tout cas sur le qui-vive.
La colère sociale peut-elle gâcher les JO 2024 ?


La colère sociale peut-elle gâcher les Jeux olympiques ? 


Certains syndicats de la SNCF assurent en tout cas qu’ils pourraient étendre leur mouvement de grève commencé pendant les vacances de février à cette période. Il y a quelques jours, à l’Assemblée, la députée Mathilde Panot a d’ailleurs encouragé les travailleurs à se mobiliser « avant et pendant les Jeux si le rapport de force leur est favorable ». Si l’ancien spécialiste du canoë comprend que chacun joue son match pendant cet événement planétaire, qui est « une tribune incroyable » pour quiconque voudrait porter un message qui résonne, il appelle à une grève médiatique pour que « la fête ne soit pas gâchée ». Dans le même temps, il s’engage à un projet « plus sobre, d’un point de vue environnemental et social ».
Dans le contexte de la guerre à Gaza, certains élus Insoumis demandent que les athlètes israéliens, comme les athlètes russes ou biélorusses, défilent sous bannière neutre. S’il considère qu’il n’a pas à « donner son avis sur le sujet », le sportif assure tout de même souhaiter que cette fête « continue d’être universelle » et qu’elle puisse accueillir des athlètes qui « ne sont pas mêlés à cette guerre à réaliser leurs rêves. » 
Le coût d’organisation des JO est de 4 milliards et 400 millions. Ce projet est financé à 96% par de l’argent privé. Il existe également un budget d’investissement, qui sera notamment consacré aux logements et aux infrastructures routières. Un héritage qui sera laissé à la France ensuite. 
Les Jeux paralympiques débuteront le mercredi 28 août 2024. Il reste actuellement « des millions de places » pour y assister et le président du comité d’organisation des JO invite à s’offrir un billet dès aujourd’hui. « Il en existe à partir de 15€ ! ». Quant aux JO, il reste également encore des places sur le football, le handball, l’athlétisme ou encore le basket à réserver sur paris2024.org  
Qui sera le porte-drapeau de Paris 2024 ? Tony Estanguet ne veut rien dévoiler : « Ce n’est pas moi qui choisis. Ce sont les athlètes qui vont décider. Donc rendez-vous bientôt. » Quant à la flamme Olympique, il faudra aussi être un peu patient pour savoir où elle sera allumée.