« Mon prof de sport avait dit "tous", j'avais répondu "toutz" et il m'a engueulée », déplore Alexia, 11 ans. À la suite de ces mésaventures, son père a confié au journal « 20 Minutes » qu'il avait attaqué l'État en justice pour excès de pouvoir contre la circulaire du 5 mai 2021. Selon cet enseignant, la grammaire telle qu'elle est préconisée par le ministère de l'Éducation nationale empêche les élèves « appartenant aux minorités de genre » de « recevoir des outils langagiers pour se penser et se dire ». Un discours soutenu par Alexia, qui estime que l'orthographe recommandée « exclut les personnes qui ne sont ni "ils", ni "elles" »,tandis que l'écriture inclusive permet de les inclure, « du coup, elles sont mieux dans leur peau ».