On l'appelait « Le Petit Prince » ou « Yvan le Terrible ». Yves Jobic est l'un des rares policiers à avoir été affublé d'un surnom, ceux-là sont d'ordinaire réservés aux voyous du grand banditisme. Est-ce à force de les côtoyer ? Ces « beaux mecs », comme les surnomment les policiers, le commissaire Jobic a passé sa vie à les traquer. Il est l'un des rares à avoir pénétré leur quotidien, le « Paris by night » des années 1980, dans lequel il a tissé un puissant réseau d'indics. Désormais retraité, à 65 ans, celui qui a notamment arrêté l'un des frères Hornec raconte sa carrière romanesque dans Les secrets de l'antigang* (Plon).