Le combat de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort

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Robert Badinter, décédé à 95 ans, a fait voter, le 18 septembre 1981, la loi qui abolit la peine de mort. Celle-ci a été adoptée par 363 voix contre 117. À la tête du ministère de la Justice, il veillera aussi à abolir les dispositions de notre droit qui discriminent encore les homosexuels.  #Badinter #RobertBadinter #décès #peinedemort #abolition #loi #histoire #assembléenationale  Suivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/ - Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/ - Twitter : https://twitter.com/LePoint - Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr - Tik Tok : https://www.tiktok.com/@lepointfr - LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-point/posts/ - www.lepoint.fr

Transcript

00:00 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:05 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:10 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:15 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:20 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:25 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:30 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:35 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:40 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

00:45 Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort,

00:51 ceux-là méconnaissent la vérité humaine.

00:56 La passion criminelle, la passion criminelle,

01:02 n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort

01:06 que d'autres passions ne le sont, qui celles-là sont nobles.

01:11 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

01:16 La peur de la mort n'a jamais arrêté d'autres passions.

01:21 Et puisque vous avez prononcé tout à l'heure

01:26 le nom de deux condamnés à mort et de deux exécutés,

01:29 je vous dirai pourquoi.

01:31 Est-ce que plus qu'aucun autre,

01:33 je sais qu'il n'y a pas dans la peine de mort

01:36 de valeur dissuasive ?

01:38 Sachez bien que dans la foule qui a trois

01:41 criait au passage de Buffet de Bontemps

01:44 autour du palais de justice,

01:46 « À mort Buffet ! À mort Bontemps ! »

01:50 se trouvait un jeune homme qui s'appelait Patrick Henry.

01:54 Croyez-moi, à ma stupéfaction, quand je l'ai appris,

01:57 j'ai compris ce que ce jour-là pouvait signifier

02:00 la valeur dissuasive de la peine de mort.

02:04 (Applaudissements)

02:10 Sous-titrage Société Radio-Canada

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