Julien Odoul Budget BFC 2024

Julien Odoul, président du groupe Rassemblement National, analyse et commente le budget 2024 du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté

Transcript

00:00 Quel regard portez-vous sur ce budget 2024 de la région Bourgogne-Franche-Comté ?

00:04 C'est un regard assez dépité puisque ce budget est un budget de matraquage.

00:12 Marie-Guide Duffet s'attaque une deuxième fois au pouvoir d'achat des Bourgognons et des Franco-Ontariens.

00:17 Et d'ailleurs nous battons un record puisque la Bourgogne-Franche-Comté avec Marie-Guide Duffet

00:22 est championne de France du matraquage fiscal avec l'augmentation de la carte grise qui passe à 55 euros.

00:29 C'est le seul domaine d'ailleurs où nous sommes championne de France puisque tous les autres indices et indicateurs

00:35 montrent que l'on décroche au niveau de la démographie. Nous avons perdu 1 500 habitants en un an.

00:41 Au niveau de l'attractivité, au niveau du dynamisme, nous avons une région qui a malheureusement s'effondre.

00:48 Et Marie-Guide Duffet ne voit rien d'autre de mieux que d'infliger une nouvelle difficulté,

00:54 une nouvelle souffrance aux Bourgognois et aux Franco-Ontariens avec cette augmentation.

00:58 On voit aussi qu'il y a la volonté de ne pas faire des économies dans des domaines où on pourrait faire des économies.

01:05 Lesquels ?

01:06 Lesquels notamment la formation linguistique pour les migrants, c'est 6 millions d'euros.

01:12 Il y a la communication, il y a l'art contemporain et il y a la solidarité internationale.

01:17 Aujourd'hui alors qu'on demande à nos compatriotes de se restreindre de plus en plus,

01:21 qu'on leur dit que les collectivités n'ont plus d'argent, n'ont plus les budgets nécessaires pour assurer les services publics,

01:27 on continue de verser de l'argent un peu partout à l'international.

01:31 Donc effectivement, il y a un problème de fonds.

01:33 Mais je constate et je déplore que Marie-Guide Duffet ne veuille pas restreindre la voilure sur ces budgets

01:40 qui ne sont pas prioritaires, qui sont accessoires, voire dérisoires dans le quotidien des Bourgognois et des Franco-Ontariens.

01:49 Si vous aviez été en responsabilité, quelles auraient été vos décisions ?

01:53 La première décision, ce serait évidemment de faire des économies, de restreindre autour des compétences obligatoires,

02:01 autour des priorités qui sont celles de la région de Bourgogne-Franche-Comté.

02:06 Moi, j'ai un principe, c'est-à-dire que l'argent des Bourguignons et des Franco-Ontois ne doit servir qu'aux Bourguignons et aux Franco-Ontois.

02:14 On est une région qui a énormément d'atouts, mais qui a des difficultés.

02:18 On est une région rurale dont les habitants ont besoin de leur voiture, donc il faut qu'il y ait des coups de pouce.

02:23 Il faut qu'il y ait des coups de pouce parce que ce qui va se passer en 2024 avec la hausse de l'électricité, près de 10 %,

02:30 la hausse du gaz, 5,5 %, le doublement de la franchise sur les médicaments, avec également l'augmentation du tarif des péages,

02:43 tout ça va avoir des répercussions, donc il faut que la région soit là pour atténuer, donc baisse la pression fiscale.

02:50 Moi, j'aurais décrété un moratoire sur les hausses d'impôts pour rendre de l'argent, pour baisser ce qu'on peut baisser,

02:58 et surtout faire des économies sur tous les domaines que je viens de dénumérer, l'art contemporain, la communication,

03:04 la solidarité internationale, le vivre ensemble, la politique de la ville qui est mal employée, la formation linguistique des migrants.

03:11 Donc tout ça, c'est de l'économie et c'est des budgets que l'on peut reverser au Bourguignon et au Fonds Contre.