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  • 06/02/2024
ENEDIS / Un hélicoptère scrute les lignes électriques depuis les airs
AGRICULTURE / Consommer local ou consommer moins cher?
ENERGIE / Couper soi-même son bois de chauffage, une solution anti-inflation
Mobilités / Mieux connaître des usages en mutation
RENCONTRE / Squeeze redonne du baume au coeur des patients à Blois

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Transcription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit. C'est l'heure de votre JT présentée ce soir par Michael Texier. Bonsoir Michael.
00:16 Bonsoir Alia, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo de demain.
00:21 Après une matinée chargée, nous profiterons de belles éclaircies au cours de l'après-midi.
00:25 Des températures toujours très agréables pour la saison. La minimale sera de 4 degrés.
00:28 Vous le voyez, la maximale de 13 degrés à la une de notre journal en hélicoptère qui survole Landré-Loire pour surveiller les lignes électriques.
00:37 Et bien un tiers des lignes sont inspectées chaque année par Enedis qui utilise l'hélicoptère
00:43 donc pour détecter des défauts invisibles depuis le sol. L'hélicoptère survolera 70 communes du nord du département cette semaine.
00:51 Comment choisissez-vous vos aliments quand vous faites vos courses ? Produits locaux ? Produits moins chers ?
00:58 Les consommateurs ont aussi une responsabilité dans le maintien ou non d'une agriculture de qualité.
01:03 Après la colère des agriculteurs, nous avons pointé nos caméras vers vos caddies.
01:07 Et puis rencontre avec Squeeze en fin de journal. Une chienne pas comme les autres.
01:12 Elle accompagne depuis le printemps dernier les patients et leurs familles de l'unité de soins palliatifs du centre hospitalier de Blois.
01:19 Elle redonne le sourire et permet ponctuellement d'alléger un quotidien difficile en raison de la maladie et des soins parfois compliqués.
01:26 Et puis notre première invitée de ce journal, Swazik Leughen.
01:29 La directrice du syndicat des mobilités de Touraine nous parlera de la vaste enquête lancée depuis fin janvier
01:35 dans le but de mieux connaître vos déplacements et permettre d'adapter l'offre de transport aux nouveaux usages.
01:41 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir.
01:45 Quels sont les droits des futurs locataires ? Pour répondre à cette question, notre invité Philippe Krohannes,
01:49 président de la CLCV Touraine, la section de défense des consommateurs.
01:53 Ce sera à la fin de notre journal. Mais on commence ce journal par ses rassemblements devant les collèges et lycées ce matin.
01:59 Et oui Aurélien, en ce nouveau jour d'appel à la grève dans l'éducation nationale, c'est devant les établissements,
02:04 notamment, que les personnels se sont rassemblés. C'était le cas par exemple ici à Loches, devant le lycée Plagnol.
02:10 Pendant toute la matinée, rassemblement pour défendre les moyens qui sont en baisse selon les manifestants.
02:16 L'année prochaine, par exemple, les enseignants prévoient qu'il y aura dans cet établissement 35 élèves par classe, contre 31 ou 32 aujourd'hui.
02:24 Et vous l'avez peut-être remarqué, un hélicoptère survole le nord de la Touraine à très basse altitude depuis ce lundi.
02:30 C'est un hélicoptère mandaté par Enedis pour la surveillance de ses lignes électriques par les airs.
02:36 Ça peut impressionner les habitants, les animaux aussi. Des 70 communes d'Indre-et-Loire qui seront survolées jusqu'à vendredi.
02:43 La méthode permet d'identifier des anomalies invisibles depuis le sol le long de 8000 km de lignes moyennes tension.
02:50 Clémence Dosk.
02:52 Relais essentiels pour alimenter notre consommation en électricité, les pylônes peuvent soutenir des lignes d'environ 20 000 volts.
02:59 Mais parfois, pour suivre le fil, il faut prendre un peu de hauteur.
03:03 Afin de s'assurer de l'intégrité de son réseau à moyenne tension, Enedis affrète un hélicoptère pour le survoler.
03:10 A l'intérieur de l'engin, un équipage spécialement formé à ce type d'opération ouvre l'œil, carte en main.
03:16 Il y a un pilote qui dirige la machine, un navigateur qui a les plans du réseau électrique à survoler et qui va guider le pilote en doublon.
03:26 Et puis un observateur technique qui va regarder la ligne pour déceler les éventuelles anomalies qu'il y aurait à prendre.
03:33 Les survols permettent de cartographier le réseau si l'engin est équipé d'un laser, mais aussi d'évaluer la nécessité d'élagage de la végétation.
03:41 Toute la semaine, les vols s'enchaînent sur des portions différentes au nord du département.
03:47 Le secteur du jour s'étend de l'huile à Saint-Cyr-sur-Loire.
03:50 Cette opération permet une vérification plus rapide et plus aisée. Elle s'effectue annuellement.
03:55 Tous les ans, on survole un tiers de la longueur de nos lignes moyennes tensions afin de s'assurer de l'intégrité de nos ouvrages.
04:04 C'est un programme que l'on réalise chaque année de manière un peu incrémentale afin de s'assurer de la surveillance de la totalité de nos lignes moyennes tensions.
04:13 Les vols se poursuivront toute la semaine jusqu'à vendredi si les conditions météo restent au beau fixe.
04:19 Et puis vous le savez, la grogne des agriculteurs a marqué l'actualité de ces derniers jours.
04:24 Au-delà des problèmes de normes, de marchés ou de politiques européennes, la question du choix des consommateurs au moment d'acheter leur produit est donc cruciale.
04:34 Entre conviction locavore et la contrainte budgétaire dans un contexte d'inflation.
04:40 Ève Jouneau et Romain Delville sont allés à votre rencontre pour savoir comment vous consommez.
04:46 Label bleu blanc rouge, mention régionale, certification, noyés sous toutes ces étiquettes, le consommateur peut parfois être perdu.
04:54 Entre volonté de manger local, soutenir l'agriculture française mais aussi faire attention à son porte-monnaie, faire ses courses devient un véritable jeu d'équilibre.
05:03 Déjà si ça vient de la France et après les prix. Parce que vu ce qu'ils gagnent les paysans, c'est des olets. Comme l'olet par exemple.
05:13 Je regarde pas trop la provenance en fait parce que de toute façon c'est toujours le prix qui prime en fait sur le malheureusement sur tout le parc.
05:22 Je me suis aperçu que quand j'ai acheté du jambon, il venait d'Espagne. Donc j'ai arrêté. Mais là j'étais très tentée parce qu'il y avait des ananas à un prix imbattable.
05:34 Un ananas Victoria 99 vous trouvez nulle part. Donc pour faire plaisir à mon époux qui est handicapé, j'en ai acheté.
05:41 Pour les produits bruts tels que les fruits, les légumes ou la viande, la traçabilité doit renseigner les consommateurs sur la provenance des denrées.
05:49 C'est plus compliqué pour les produits transformés. Pour cette nutritionniste, acheter près de chez soi est bon pour la santé.
05:55 Plus les aliments auront fait du chemin, par exemple les fruits ou légumes qui vont faire beaucoup de chemin vont perdre pas mal de vitamines aussi.
06:01 Donc plus ce sera du circuit court et mieux ce sera. Donc les fruits et légumes, les féculents, les produits laitiers, les viandes, poissons, oeufs, si on peut les prendre en circuit court c'est mieux.
06:12 Même pour les professionnels, réussir à déchiffrer nos emballages semble compliqué. L'association de consommateurs UFC QueChoisir propose d'ailleurs des formations pour décrypter les étiquettes.
06:22 Une inflation qui n'épargne pas le secteur de l'énergie, le bois de chauffage a pris 20% l'année dernière.
06:28 Certains particuliers privilégient donc une solution, aller couper son bois soi-même en échange d'une réduction de prix.
06:36 On le voit, vous êtes 81% à être tenté par cette solution pour faire des économies. C'était l'objet de notre question web du jour.
06:43 Une pratique qui avantage aussi des propriétaires.
06:46 Oui Aurélien, 90% des forêts d'Indre-et-Loire sont privées pour les entretenir. Certains propriétaires font appel à des entreprises, d'autres proposent à des particuliers de le faire.
06:56 Ils sont de plus en plus nombreux à couper son bois soi-même pour se chauffer moins cher. Exemple dans le Chinonnet avec Clémence Dosc.
07:06 Pinchène et Châtaigniers s'épanouissent dans cette forêt privée de 270 hectares. Certaines parcelles sont mises à disposition d'une quinzaine de particuliers par le propriétaire.
07:15 Ils peuvent y couper du bois de chauffage eux-mêmes pour un prix en deçà de celui du marché.
07:20 Le bois énergie est à un niveau relativement modeste. On va tourner entre une douzaine et une quinzaine d'euros du ster, c'est-à-dire du mètre cube de bois.
07:34 Pas question pour autant de couper n'importe quel arbre. La forêt est régie par un plan simple de gestion.
07:40 Une partie est prélevée pour du bois d'oeuvre, mais les houppiers et branches de chêne sont récupérées par les particuliers afin de se chauffer.
07:47 Ces derniers ont d'ailleurs un contrat à respecter ainsi que des normes de sécurité.
07:52 Je contracte avec tel ou tel particulier, je lui affecte une zone suivant ses besoins, je lui affecte un volume donné et un prix convenu.
08:01 Donc tout ceci se trouve synthétisé dans un contrat.
08:06 Un contrat de travail mais aussi de confiance entre les deux parties est établi. Pour la famille de Bréon, ce système fait ses preuves depuis des décennies.
08:15 Il est l'heure d'accueillir notre première invitée du jour. Ce soir, Soic Le Ghen, directrice du syndicat des mobilités de Touraine.
08:23 Le syndicat qui a lancé depuis fin janvier une vaste enquête mobilité pour tout savoir de vos déplacements, de vos trajets, de vos modes de transport sur les territoires de la métropole.
08:33 Soic Le Ghen, bonjour. Alors à quoi ça va servir concrètement cette enquête ? Ça va définir les mobilités du futur ?
08:41 Oui, alors concrètement, c'est une grosse analyse qui va nous permettre de construire des projets.
08:51 Donc concrètement, il n'y a pas de changement immédiat si vous voulez, mais ça va être une photo.
08:58 À un moment donné, ça va être un recensement des déplacements pour tous les modes et tous les motifs.
09:05 Les modes, ce sont par exemple à pied, à vélo, en transport en commun, évidemment.
09:10 Et les motifs, c'est pour aller au travail, pour aller au loisir, pour aller à l'école.
09:15 Donc tout ça, ça va nous donner une photographie du temps T qui va nous permettre de regarder quelles ont été les évolutions depuis 2019, qui était la date de la dernière enquête.
09:27 Pourquoi la réaliser aujourd'hui ? Il y a un décalage entre la réalité des usages et ce que vous en connaissez, notamment grâce à cette enquête de 2019 ?
09:34 Alors effectivement, en 2019, c'était l'avant Covid. Là, on pressent qu'il y a eu beaucoup de changements, des changements sur le report modal.
09:43 Donc c'est de se dire qu'il y a plus de vélos dans les rues et de l'objectiver.
09:48 Et effectivement, on a aussi repéré qu'on a beaucoup plus de fréquentation dans les transports en commun.
09:53 On est à plus 14% sur 2023, ce qui est un bon énorme. Donc on a envie de savoir pourquoi il y a plus de...
10:02 Pourquoi il y a plus... Il y a ces changements-là et d'avancer, de faire évoluer les politiques publiques dans le bon sens.
10:10 Vous parliez des transports en commun, plus 14%. C'est assez étonnant d'ailleurs ce chiffre, parce qu'il y a une plus forte fréquentation.
10:17 Mais les abonnés eux-mêmes l'utilisent moins, en fait, le transport en commun, fil bleu.
10:22 Tout à fait, c'est ça. À priori, on a noté moins de mobilité de chaque personne, mais plus de monde se déplace.
10:30 Et effectivement, on se déplace en transport en commun.
10:32 Donc est-ce que c'est un vrai report modal et une vraie baisse de l'utilisation de véhicules particuliers ou pas ?
10:39 Donc ça, c'est ce qu'on cherche à savoir.
10:41 C'est ce genre de choses que vous allez essayer de comprendre.
10:45 Alors cette enquête, vous le disiez, ça ne va pas changer immédiatement concrètement les choses pour notre quotidien.
10:52 Mais malgré tout, c'est des indices fondamentaux pour l'avenir.
10:56 Oui, tout à fait. Parce que comme vous le savez, par exemple, on est en train de construire un schéma express régional métropolitain.
11:04 Et on s'appuie effectivement sur les données de 2019.
11:07 Donc demain, on pourra s'appuyer sur les données plus récentes de cette année, qui nous permettra vraiment d'aller au fond des choses.
11:16 C'est-à-dire qu'on voit bien que l'ensemble des déplacements se fait depuis la métropole vers le département.
11:24 La majorité, c'est au sein de la métropole. Mais est-ce que demain, ça sera la même chose ?
11:29 Comment on peut faire évoluer les choses ? Et comment on peut diminuer la part de la voiture qui est de 90 %
11:34 quand on fait des déplacements entre la métropole et le reste ?
11:38 Ça servira aussi à adapter les services de bus, je pense, par exemple, pendant les heures de pointe.
11:44 C'est ce genre de choses qui peut être modifiée grâce à ce type d'études ?
11:48 On va pouvoir suivre et voir si concrètement ça peut nous amener à ces choses-là.
11:54 Et on va aussi pouvoir faire évoluer les mentalités.
11:59 C'est-à-dire que nous, ce qu'on souhaite, c'est qu'il y ait moins de véhicules particuliers,
12:04 que les gens puissent prendre le vélo, le transport en commun ou la marche à pied.
12:09 C'est plus largement que de regarder les heures de pointe des transports en commun.
12:16 Un dernier mot sur les modalités. Qui répond ? L'enquête a lieu jusqu'au 30 mars.
12:23 C'est pas n'importe qui. Il y a un tirage au sort. C'est ça qui a été fait.
12:26 Tout à fait. Cette enquête a lieu sur deux mois. Elle a démarré le 30 janvier et elle durera jusqu'au 30 mars.
12:32 Il y a un tirage au sort d'usagers. Il y a une prise de contact par téléphone.
12:41 Et après, il y a un rendez-vous téléphonique pour être enquêté sur une 15-20 minutes
12:47 ou alors prendre rendez-vous sur une plateforme Internet.
12:51 Et puis ensuite, on regarde le panel pour qu'il soit le plus représentatif du territoire.
12:56 Une enquête fouillée pour avoir une info la plus précise possible.
13:01 Si vous êtes appelé, si vous avez des doutes, allez sur le site smt-tourenne.fr
13:07 pour être sûr que... pour avoir toutes les infos sur cette enquête.
13:12 Merci beaucoup, Swazy Cloyne, d'être venu sur notre plateau.
13:15 Direction Blois, à présent, Mickaël, à la rencontre d'une chaîne pas comme les autres.
13:19 Oui, elle s'appelle Squeeze et elle a intégré l'équipe de l'unité de soins palliatifs
13:23 de l'hôpital de Blois depuis quelques mois maintenant.
13:26 Là-bas, elle apporte sourire et tendresse à des patients souffrant de maladies graves.
13:30 Hélène Chapelet.
13:32 Allez, je vais aller chercher Squeeze.
13:37 Coucou, ma Squeezette. Ça va ? Ça va ?
13:42 Depuis le mois de juin, Squeeze fait partie du personnel de l'hôpital de Blois.
13:47 Dans cette unité de soins palliatifs, cette labrador a pour mission d'apporter un peu de chaleur
13:51 et de réconfort aux patients et à leurs proches.
13:54 Ce matin-là, elle rend visite à François-Xavier, 40 ans.
13:57 Naturellement, la chienne monte ce coucher à ses côtés.
14:00 Un moment de douceur pendant lequel la maladie s'éloigne.
14:03 Il n'y a alors plus de soignant ni de soignée, juste deux humains et un chien.
14:09 On parle des animaux, on parle de la famille, de sa petite fille, du coup,
14:14 qui, pour eux, Squeeze est quand même un lien très important.
14:18 Donc, du coup, on échange sur les choses de la vie et on communique autre que la maladie.
14:24 Selon François-Xavier, Squeeze est une alliée de taille.
14:28 Quand elle est là, elle rend la visite à l'hôpital moins traumatisante pour sa fille de 3 ans.
14:33 Pour elle, c'est une joie de voir Squeeze.
14:35 Et donc, ça change complètement le rapport à l'hôpital.
14:38 C'est vrai que quand, en fin de journée, on a vu Squeeze, la petite était contente,
14:44 ça facilite tout le reste parce qu'on est content, nous-mêmes, on est relaxés après.
14:50 Squeeze a été formée à l'accompagnement social par l'association Andi Chien.
14:54 Tous les jours, elle vient au travail en même temps que Dalila, l'une de ses deux référentes hébergeantes.
14:59 Mais dès qu'elle n'a plus sa cape sur le dos, Squeeze est une chienne comme les autres.
15:04 Son "planning", ça va être de beaucoup se reposer déjà, d'avoir des temps de repos.
15:10 Ça va dépendre des patients, des besoins, des référentes qui sont là.
15:14 Et ça s'organise autour de plusieurs ateliers au cours de la journée,
15:19 auprès des patients ou des familles ou des enfants aussi en visite.
15:24 Squeeze n'est pas la seule pensionnaire à quatre pattes de l'unité de soins palliatifs.
15:28 Kitty a également sa place chez les soignants.
15:31 L'ancienne pensionnaire de l'ASPA de Moray a trouvé ici des collègues de gratouille à toute heure du jour et de la nuit.
15:38 Place à notre rubrique, on vous répond.
15:43 Notre invité ce soir, Philippe Kroanès, président de la CLCV Touraine,
15:46 l'association de défense des consommateurs, pour répondre à cette question.
15:49 Quels sont les droits des futurs locataires ?
15:52 Soyez le bienvenu, Philippe Kroanès, sur notre plateau.
15:54 Être locataire, ce n'est pas seulement payer un loyer en échange d'un logement.
15:58 Le locataire dispose de devoirs, bien sûr, mais également de droits,
16:01 qu'il est important de connaître, surtout en cas de désaccord avec son propriétaire et bailleur.
16:05 On va faire un point avec vous ce soir.
16:06 Déjà, même si on n'est que locataire de notre logement, la loi considère que nous sommes chez nous.
16:11 Donc on a le droit de jouir d'un logement sereinement, à la fois décent et en bon état.
16:16 Ça, c'est quand même la base.
16:17 C'est la base.
16:18 Donc le bailleur doit fournir au locataire un logement décent.
16:22 Ce logement ne doit pas porter atteinte à sa sécurité ou à sa santé.
16:27 Le logement doit faire un minimum de 9 mètres carrés.
16:30 Il doit comporter une salle d'eau.
16:33 Il doit comporter d'eau froide, l'électricité aux normes, bien sûr.
16:41 Il doit comporter également un chauffage qui fonctionne normalement.
16:46 Mais aussi, évidemment, on a le droit d'aménager son logement comme on l'entend
16:50 et on n'a pas besoin de demander toujours l'accord de son propriétaire.
16:52 Absolument.
16:53 On peut aménager le logement suivant ses envies, à savoir changer la tapisserie, refaire les peintures.
17:00 La seule chose qu'on ne peut pas faire, c'est de peindre des pièces en noir
17:04 parce que la relocation se trouverait très difficile derrière.
17:07 Mais par contre, on peut effectivement faire quelques menus travaux dans le logement.
17:12 On peut choisir la couleur que l'on veut ?
17:14 On peut choisir la couleur que l'on veut.
17:16 Le but, en fin de compte, quand vous redonnez le logement, c'est de remettre le logement en état.
17:22 S'il y a des droits, il y a aussi des devoirs.
17:24 Payer son loyer, bien évidemment, mais il y a aussi des charges derrière.
17:26 Le loyer doit être payé et les charges sont indépendantes du loyer.
17:30 Les charges peuvent être consultées une fois par an.
17:33 Le locataire a le droit de demander au bailleur la liste.
17:36 Le bailleur a six mois pour lui fournir et le locataire a six mois pour les vérifier.
17:41 C'est quoi ces charges ?
17:42 Si c'est un immeuble, c'est les charges d'ascenseur, c'est les charges des communs de l'immeuble.
17:50 C'est toutes ces choses-là, à condition que le chauffage soit indépendant.
17:56 Si le chauffage fait partie de l'immeuble, bien sûr, ça rend moins de charges.
17:59 Il y a aussi l'assurance habitation qu'il faut soustraire.
18:02 Absolument. L'assurance habitation est obligatoire.
18:05 Si le locataire n'a pas d'assurance, le bailleur peut l'exclure du logement.
18:12 Le bailleur peut également prendre une assurance pour le locataire.
18:16 À ce moment-là, il le fait payer mensuellement son remboursement d'assurance.
18:21 Entretenir son logement quotidiennement, c'est aussi réaliser de petits travaux de réparation locative.
18:26 Quels sont-ils ?
18:27 Les petits travaux de réparation locative sont les changements météoructeurs, changements d'ampoules,
18:32 prendre un contrat de chauffage pour l'entretien du chauffage, si bien sûr le chauffage est individuel.
18:39 Vous avez également des petites réparations des trous dans les murs, des joints.
18:46 Tout doit être détaillé dans le baille ?
18:49 Ça ne doit pas être détaillé, c'est pas évident que ce soit détaillé,
18:52 parce qu'on ne va pas détailler les joints, etc.
18:54 Mais effectivement, le locataire doit faire tous ces entretiens-là pour tenir la location en parfait état.
19:03 Justement, si il y a un litige, comment on fait ?
19:06 Si vous avez un litige, la solution c'est d'avoir une association.
19:09 La vôtre ?
19:10 La CLCV, bien entendu.
19:11 Alors, CLCV, consommation, logement, cadre de vie, association de consommateurs,
19:14 de défense des droits des consommateurs.
19:16 C'est une association de défense des consommateurs, qui défend bien sûr les consommateurs, les locataires.
19:20 Cadre de vie, c'est surtout avec les opérateurs téléphoniques, les garagistes, les bailleurs, aussi, différents.
19:29 Donc, si on a un litige, on essaie quand même de s'arranger à l'amiable avec son locataire ?
19:32 Au départ, on s'arrange à l'amiable.
19:34 Ensuite, on essaie de voir la commission consultative de location.
19:38 Ensuite, on peut passer chez un conciliateur.
19:40 Et en fin de course, c'est le juge qui décidera.
19:43 Merci en tout cas de nous avoir apporté cet éclairage.
19:46 CLCV.org pour toutes les informations.
19:49 C'est moi qui vous remercie.
19:50 Rappel du principal titre avant de se quitter, Mickaël.
19:52 Oui, un hédis qui inspecte les lignes moyennes tension en Indre-et-Loire.
19:55 C'est un hélicoptère qui survole à basse altitude 70 communes
19:59 pour détecter les défauts invisibles depuis le sol.
20:02 L'hélicoptère survole le nord de notre département toute la semaine jusqu'à ce vendredi.
20:07 Et c'est la fin de ce journal.
20:08 Merci beaucoup, Mickaël.
20:09 On se retrouve demain soir, je crois.
20:10 Avec plaisir, Aurélien.
20:11 A demain et à demain.
20:12 Vous aussi, très bonne soirée sur TV Tours Val-de-Loire.
20:14 Et donc, demain, 17h50 pour Val-de-Loire en direct.
20:16 A demain.
20:17 [Musique]
20:29 [SILENCE]

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