Le Journal - 05/02/2024 - CARTE SCOLAIRE / Les parents d'élèves occupent une école de Joué -lès-Tours pour sauver une classe

  • il y a 7 mois
CARTE SCOLAIRE / Les parents d'élèves occupent une école de Joué -lès-Tours pour sauver une classe
AGRICULTURE / Un week-end de manifestation en Indre-et-Loire et en Loir-et-Cher
ENERGIE / Tours étend le raccordement au réseau de chauffage urbain pour réduire la facture
TAXE LAPIN / Faut-il faire payer les patients qui n'honorent pas les rendez-vous médicaux ?
ENERGIE / Bilan et perspectives pour la centrale nucléaire de Chinon
Transcript
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit, c'est l'heure de votre JT présentée en ce lundi par Faustine Muneau. Bonsoir Faustine.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo de demain de belles éclaircies attendues dans nos deux départements.
00:24 Des températures, vous voyez, en 12 pour la saison, la minimale sera de 6 degrés et la maximale de 14 degrés.
00:31 À la une de notre journal, des parents d'élèves cambrent devant leur école pour protester contre la fermeture éventuelle d'une classe.
00:37 Il s'agit de l'école Mignonne à jouer les tours. Les parents d'élèves craignent qu'une telle fermeture ne surcharge les autres classes alors que l'établissement fait partie d'un réseau d'éducation prioritaire.
00:47 Ce week-end, les agriculteurs ont poursuivi leur mobilisation, toujours insatisfait des mesures annoncées par le gouvernement.
00:53 La FNSE a investi les Leclerc de Chinon et Loche, tandis que la Confédération Paysanne manifestait à Blois.
01:00 Et puis la ville de Tours tente toujours de baisser sa facture de chauffage, cette fois-ci en raccordant l'hôtel de ville et le lycée Descartes au réseau de chaleur urbain.
01:09 Un chauffage à biomasse plus économique. Les travaux vont débuter le 19 février pour 20 semaines.
01:15 Et puis le ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir mettre en place une taxe lapin pour responsabiliser les patients qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous médicaux.
01:24 Sur Doctolib, les dentistes sont les plus touchés avec 6,2% de rendez-vous non honorés. Nous en parlerons avec notre invité Christophe Lecarr, membre du Conseil de l'Ordre des Chirurgiens Dentistes.
01:34 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir. Regardez comment devenir arbitre de foot.
01:40 On se posera la question ce soir avec notre invité Valentin Danso, arbitre en national 3 de foot et conseiller technique départemental en arbitrage.
01:47 Ce sera à la fin de notre journée. Mais pour démarrer, ils occupent une école pour protester contre la fermeture éventuelle d'une classe.
01:54 Ce sont des parents d'élèves de l'école Mignonne à Joué-les-Tours. Ils craignent qu'une telle fermeture engendre une surcharge d'effectifs par classe alors que l'établissement fait partie d'un réseau d'éducation prioritaire.
02:05 Ils ont donc décidé de camper dans l'école afin de faire plier, de tenter de faire plier l'inspection académique. Léa Turquet nous explique.
02:13 Les banderoles sont accrochées. Plus d'une vingtaine d'élèves et parents d'élèves sont ici dans l'école Mignonne de Joué-les-Tours.
02:20 Ils ont investi les lieux depuis la fin d'après-midi. Tout est fait pour manifester contre l'éventuelle fermeture d'une classe de moyenne section au sein de l'établissement à la rentrée prochaine.
02:29 D'autant plus que l'école a déjà fermé une classe à la rentrée 2023.
02:32 On continue en fait et à la fin on va arriver à une fermeture de l'école. On est quand même dans une ZEP, on est bien situé, on a une bonne structure, une bonne école, des bons instituteurs.
02:41 Je pense que si aujourd'hui on n'agit pas, j'ai peur que les conséquences soient beaucoup plus importantes.
02:46 Aujourd'hui, la maternelle accueille plus d'une centaine d'élèves répartis en sept classes. L'école Mignonne est classée en REP+ un réseau d'éducation prioritaire.
02:55 Une fermeture supplémentaire serait donc synonyme d'une augmentation du nombre d'enfants par classe. Pour les parents des écoliers, c'est la goutte de trop.
03:02 Des classes plus chargées, donc des maîtresses qui vont avoir plus de travail, donc des enfants qui vont être mis de côté.
03:09 Parce qu'arrive des enfants en REP+ qui n'ont pas la même facilité de langage. Moi je pense que là on est en train de mettre en échec les futurs citoyens de demain.
03:20 Le syndicat des enseignants FSU 37 indique qu'en contrepartie, l'ouverture d'une toute petite section serait en réflexion avec la mairie de jouer les tours.
03:28 En tout cas, ce lundi soir, les parents d'élèves ne décolèrent pas. Ils sont prêts à rester et à camper ici jusqu'à ce que la mairie ou les forces de l'ordre interviennent.
03:36 Et du côté des agriculteurs, même si les barrages ont été levés, la mobilisation s'est poursuivie ce week-end.
03:42 Avec de nouvelles actions de protestation. En Indre-et-Loire, des membres de la FNSEA ont investi deux grandes surfaces, les Leclerc de Chinon et de Loche.
03:50 Dans le Loir-et-Cher, c'est la Confédération paysanne insatisfaite des annonces gouvernementales qui a appelé à une manifestation.
03:57 Retour sur ce week-end de mobilisation avec Clémence Dosc.
04:05 Les barrages ont été levés mais le terrain reste occupé. Des agriculteurs sillonnent ici les rayons de ce magasin Leclerc à Chinon.
04:12 Dans leurs viseurs, les produits importés et leurs étiquettes trompeuses. Une action en réponse à l'annonce du renforcement de l'application de la loi EGalim.
04:20 Bruno Le Maire a annoncé 10 000 contrôles des prix des traçabilités au travers de la loi EGalim.
04:25 Modestement, on va l'aider à faire cette action et cet engagement.
04:30 Régulièrement, probablement même quotidiennement, nous aurons des contrôles de prix et d'origine dans les grandes surfaces dans les prochains jours.
04:36 Le gérant du magasin a été prévenu. S'il lui est possible de créer des alliances locales pour proposer des produits de proximité, les consommateurs restent attachés aux marques.
04:46 On a beaucoup de fructueurs locaux au niveau des fruits et légumes, principalement au niveau du vin, donc au niveau des grandes marques, moi là-dessus, je n'ai pas la vision.
04:54 Nous on achète les grandes marques, Artaf, le Rémichon, voilà. Et puis les clients, les clients les demandent aussi.
05:00 Les agriculteurs sont restés sur place toute la journée. La même action s'est tenue à Loche.
05:06 À Blois, moins de tracteurs et plus de personnes, tel était le mot d'ordre pour défendre une agriculture à taille humaine.
05:13 La Confédération Paysanne ne trouve pas satisfaction à ces revendications dans les annonces gouvernementales.
05:19 Là on est 300 000, on va être moitié moins dans 10 ans, 20 ans. On fait comment après ?
05:26 On laisse que des fermes-usines et après on fait comment pour la santé ?
05:30 Nous le constat, il est encore plus affligeant qu'au début du mouvement et c'est ce pourquoi on manifeste aujourd'hui ici.
05:37 En Loire-et-Cher, la possibilité d'une production bio est accessible aux plus grands nombres et est en cours de maillage, notamment avec les cantines.
05:44 Voilà, dans les cantines scolaires, on a aujourd'hui avec une plateforme qui s'appelle la plateforme Mangez Bio en région centre-valle de Loire,
05:50 on arrive à fédérer les agriculteurs bio du Loire-et-Cher notamment pour fournir aux collectivités des produits bio et locaux à des coûts moindres,
05:58 sans aucune augmentation des budgets pour les collectivités, pour les cantines.
06:02 Le cortège s'est déplacé de la préfecture aux escaliers de Nipapin. Environ 500 personnes y ont participé.
06:11 On revient à présent sur cet accident de la route impressionnant hier soir sur le boulevard Prohi à Tours.
06:16 Vers 18h30, une collision, ces produits impliquant deux voitures et un piéton.
06:21 Une bouche à incendie a été arrachée sous le choc, créant un grand geyser.
06:25 Les circonstances de l'accident ne sont pas encore connues mais selon nos confrères de la Nouvelle-République,
06:30 l'un des conducteurs aurait été interpellé en raison d'un contrôle positif à l'alcool et d'une arme blanche découverte sur lui.
06:36 Un enfant de 4 ans qui se trouvait à bord d'une des voitures et une femme piétonnes ont été transportés à l'hôpital.
06:42 On va rester à Tours où la mairie et le lycée Descartes vont être raccordés au réseau de chaleur urbain.
06:47 Les travaux vont débuter le 19 février et vont durer jusqu'à l'été 2024 rue des Minimes et rue Étienne-Palus dans le centre-ville de Tours.
06:56 Ces deux bâtiments seront désormais chauffés par la chaufferie Biomasse de Menton,
07:01 mise en service en 2020, un procédé plus économique car l'objectif pour la ville de Tours est de réduire sa facture de chauffage.
07:08 Explication d'Aurélie Renaud.
07:10 150 à 200 000 euros, c'est le montant annuel de la facture de chauffage pour l'hôtel de ville de Tours.
07:17 D'ici deux semaines, des travaux seront entrepris rue des Minimes et rue Étienne-Palus, un raccordement à la chaufferie Biomasse du Menton.
07:26 Ce réseau de chaleur alimente déjà près de 9000 logements dans l'ouest de Tours, une chaudière alimentée par des plaquettes de bois.
07:34 Ce sont des tuyaux aciers qui sont posés en pleine terre avec une caractéristique sur ce chantier d'un passage sous le tramway
07:43 puisqu'on va descendre à 5 mètres de profondeur pour passer par l'intermédiaire d'un forage nos tuyaux d'alimentation.
07:49 L'objectif est de réaliser les travaux avec une continuité de service du tramway, que les riverains puissent toujours accéder soit chez eux, soit au commerce.
07:58 Fin 2024, le réseau de chaleur du Menton et ses 17 kilomètres de tuyaux alimenteront en eau chaude plus de 30 bâtiments publics.
08:07 Aujourd'hui, la mairie centrale et l'hôtel de ville sont chauffés au gaz, au gaz fossile.
08:12 Le raccordement au réseau de chaleur va permettre de chauffer différemment ces deux grands bâtiments.
08:18 C'est le deuxième endroit le plus énergivore de la ville de Tours après le centre municipal de sport.
08:24 Cela va permettre de les chauffer avec un réseau de chaleur, une chaleur qui est essentiellement renouvelable.
08:30 Le raccordement de passage de la rue Marceau jusqu'à devant la mairie va coûter 1 million d'euros.
08:35 Et finalement, il est payé par la société qui exploite le réseau de chaleur et ce coût est intégré dans le prix de chaleur que la mairie va payer dans ses factures de chauffage.
08:48 Durée totale du chantier, 20 semaines environ, soit jusqu'au début de l'été 2024.
08:54 Durant cette période, la circulation et le stationnement seront perturbés.
08:59 En France, chaque année, beaucoup de patients ne se présentent pas à leur rendez-vous médical et souvent sans prévenir.
09:06 Selon l'ordre des médecins, on compterait 27 millions de rendez-vous non honorés par an.
09:11 Les médecins sont concernés mais aussi les psychologues ou encore les dentistes.
09:15 Le Premier ministre Gabriel Attal veut réagir. Écoutez-le.
09:19 Il y a encore aujourd'hui trop de rendez-vous médicaux qui ne sont pas honorés.
09:23 Pour les médecins, il est insupportable d'avoir chaque jour des patients qui ont un rendez-vous et qui ne se présentent pas.
09:29 Pour les Français, il est insupportable de savoir que des millions d'heures sont perdues alors qu'ils attendent parfois des mois pour un rendez-vous.
09:35 Je souhaite un principe simple qui se traduise par des mesures claires dès cette année.
09:40 Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye.
09:44 Bonjour Christophe Lecar, bienvenue sur notre plateau.
09:48 Vous êtes membre du conseil de l'ordre des chirurgiens dentistes.
09:53 Sur la plateforme Doctolibre, votre profession est la plus touchée avec 6,2% de rendez-vous non honorés.
09:59 Est-ce que c'est le constat, vous dans votre cabinet, des patients qui ne se présentent pas chaque jour ?
10:03 Oui, chaque jour on a des rendez-vous qui sont manqués.
10:07 Par exemple, aujourd'hui, j'ai deux personnes qui ne se sont pas présentées à leur rendez-vous.
10:11 Majoritairement, ce sont des nouveaux patients des cabinets
10:15 où on est sur un territoire très sous-doté et en conséquence,
10:19 les gens sont un petit peu nomades et cherchent désespérément des rendez-vous.
10:23 Et malheureusement, ils n'honorent pas toujours ces rendez-vous qui sont pris dans les cabinets,
10:28 qui acceptent encore des nouveaux patients.
10:30 Et c'est quoi la conséquence pour vous en tant que professionnel et pour vos patients ?
10:34 La conséquence, c'est par exemple pour moi aujourd'hui, une heure de rendez-vous
10:39 qui sont restés libres alors que nous avons tous des listes d'attente
10:43 avec des patients qui attendent des rendez-vous, même pour des rendez-vous d'urgence.
10:47 Donc c'est vraiment tout à fait désagréable, alors qu'on a des difficultés
10:51 pour trouver des places pour nos patients, d'avoir des personnes qui n'honorent pas les rendez-vous.
10:57 Alors est-ce qu'une taxe lapin, comme Gabriel Attal le propose, ça ferait la différence ?
11:03 Je ne suis pas sûr que cela fasse la différence.
11:05 D'abord, la première chose, c'est qu'on ne peut pas l'appliquer
11:08 parce que le Code de la santé publique n'autorise pas à ce que l'on prenne des honoraires,
11:13 même non remboursés, à une personne qui ne se présente pas à un rendez-vous.
11:16 Le Code de la santé publique est très clair, on a le droit simplement de prendre des honoraires
11:21 dans le cadre d'une prestation de soins.
11:24 Donc ce n'est pas une prestation de soins, donc on ne peut pas appliquer.
11:27 Donc il faut un texte de loi qui modifie le Code de la santé publique.
11:31 Ces personnes, je vous disais, qui n'honorent pas les rendez-vous
11:34 sont souvent des patients qui ne sont pas des patients du cabinet.
11:37 Donc nous n'avons aucun moyen de pression vis-à-vis d'eux.
11:40 Donc il faudrait un accord de l'assurance maladie qui paye ces rendez-vous non honorés,
11:46 qui prenne des induces sur ces personnes.
11:48 Donc c'est quelque chose de très compliqué et l'assurance maladie n'a pas du tout envie de partir sur ce sujet.
11:53 Malgré tout, vous y seriez favorable ?
11:56 Oui, parce que je pense qu'il faut responsabiliser les gens
12:00 et donc la peur du gendarme, la peur de l'amende,
12:03 c'est la seule chose qui va faire réagir réellement les gens.
12:07 Globalement, je vous disais, ce sont plutôt des gens qui ne sont pas des patients de nos cabinets.
12:13 Les patients de nos cabinets sont plutôt respectueux de leurs rendez-vous.
12:17 Donc finalement, ce serait plus un effet simplement dissuasif en fait ?
12:21 C'est plutôt un effet dissuasif.
12:23 Et puis il faudrait aussi que les plateformes fassent aussi ce qu'ils ont annoncé,
12:26 c'est-à-dire que quelqu'un qui n'honore pas un rendez-vous pris par des plateformes
12:30 au bout de deux rendez-vous non honorés,
12:33 que cela puisse le bloquer dans sa prise de rendez-vous,
12:36 ce qui n'est pas effectivement le cas aujourd'hui.
12:38 Parce que vous avez encore la possibilité,
12:41 vous nous l'avez dit, vous ne pouvez pas faire payer quelqu'un qui n'est pas venu à votre rendez-vous,
12:46 mais par contre vous pouvez refuser de recevoir ce patient à l'avenir ?
12:50 Oui, en dehors de soins d'urgence, on peut refuser de recevoir un patient.
12:57 Mais on doit assurer la continuité des soins,
13:00 c'est-à-dire qu'on doit l'orienter vers d'autres praticiens,
13:04 donc donner une liste de praticiens à vrai dire.
13:07 Mais on doit assurer la continuité des soins,
13:09 et s'il s'agit d'un rendez-vous d'urgence,
13:12 donc il y a des qualifications en ce qui concerne l'urgence bien sûr,
13:16 eh bien nous avons l'obligation de recevoir ce patient.
13:19 Merci Christophe Lecar d'être venu sur notre plateau.
13:23 Cette taxe Lapin est une idée pourtant assez populaire,
13:26 puisque nous vous avons posé la question sur nos réseaux sociaux,
13:29 et vous êtes 90% de répondants à y être favorables.
13:33 Elle est implantée en Andréloire depuis plus de 60 ans,
13:36 on va vous parler à présent de la centrale de Chinon.
13:39 Elle effectue aujourd'hui 6% de la production nucléaire française
13:43 grâce à ses 4 réacteurs d'eau pressurisés.
13:46 En 2023, elle a permis d'alimenter l'équivalent de 3,5 millions de foyers
13:50 de 4 personnes en électricité bas carbone.
13:53 Une année marquée aussi par la visite décennale,
13:56 indispensable à la poursuite de la production.
13:59 Alors comment se porte la centrale chinonaise ?
14:01 C'est l'heure de faire le bilan avec Romain Delville.
14:04 Eh bien on a un petit souci Faustine, le sujet ne part pas,
14:06 donc on va passer à l'OVR et puis on diffusera le sujet dans quelques instants.
14:09 On vient de l'indiquer, vous restez avec nous,
14:11 on va recevoir notre invité de notre rubrique "On vous répond"
14:14 "Comment devenir arbitre de foot ?"
14:16 Il est là Valentin Danseau, arbitre en National 3 de foot
14:19 et conseiller technique départemental en arbitrage.
14:22 On va faire un petit échange évidemment en plateau.
14:25 Soyez les bienvenus Valentin, on va parler ce soir du fait de devenir arbitre de foot.
14:30 Déjà ce qui est important pour officier, c'est qu'il faut être licencié d'un club, c'est la base.
14:34 - Exactement. Bonsoir Romain, bonsoir Faustine.
14:37 Effectivement, il faut être licencié dans un club
14:41 et l'arbitrage peut commencer à partir de 13 ans, le candidat ou la candidate.
14:47 - Alors il y a différentes étapes, d'abord il y a une formation initiale de 24 heures.
14:51 - Alors la formation initiale, elle se compose en 3 journées,
14:56 en 3 journées alternant la théorie et le pratique.
15:00 C'est souvent le 3 samedi, 3 samedis de suite
15:03 et on a aussi la possibilité de la faire en internat, 3 jours de suite.
15:07 - Les prochaines dates, on les donnera, on les répétera tout à l'heure,
15:10 le 10, 17 et 24 février, c'est ça ? - Exactement.
15:13 - Ça venait pour ceux qui sont intéressés et qui nous regardent
15:15 et puis aussi en avril un système d'internat pour y participer.
15:17 - C'est ça, le lieu est à déterminer.
15:19 Formation initiale et puis ensuite évaluation pratique sur le terrain,
15:23 ça se passe comment du coup ?
15:24 - Alors évaluation pratique par le terrain, une fois reçu,
15:29 le candidat va avoir 3 matchs à faire dans son propre club
15:33 et ensuite le district met en place un format de tuteur
15:39 qui sera mis en place sur des matchs officiels
15:43 où on lui laisse un laps de temps pour qu'il progresse.
15:46 - C'est un parrain ou une marraine qui accompagnera pour permettre d'évoluer ?
15:50 - C'est ça.
15:51 - Ensuite on peut se perfectionner du coup, il faut se perfectionner
15:53 si on veut évoluer dans le niveau de match qu'on arbitre ?
15:58 - Dans l'arbitrage, on progresse constamment,
16:02 c'est l'avantage d'être un arbitre de foot
16:06 puis effectivement on progresse, on passe de jeune arbitre de district
16:09 à jeune arbitre de ligue et pourquoi pas jeune arbitre de la fédération.
16:12 - Alors à partir de quel âge vous m'avez répondu ?
16:14 C'est 13 ans, est-ce qu'il y a des conditions physiques particulières pour être arbitre ?
16:18 - Alors les qualités chez un arbitre c'est être sportif tout d'abord,
16:22 maîtriser les lois du jeu et surtout la discipline.
16:26 - Jusqu'à quel niveau on peut arbitrer du coup à travers cette formation
16:30 et à travers ce dispositif ?
16:32 - Alors jusqu'à quel niveau ? On commence par jeune arbitre de district,
16:36 on devient après, suivant la capacité qu'on a,
16:41 on peut devenir jeune arbitre de ligue, jeune arbitre de la fédération
16:44 et puis après on peut aller sur le niveau fédéral,
16:46 fédéral 4, fédéral 3, fédéral 2 pardon et fédéral 1.
16:51 - Aujourd'hui c'est important de s'engager sur le long terme,
16:54 c'est un message qu'il faut faire passer aussi,
16:56 être arbitre c'est bien mais quand on l'est longtemps c'est bien,
16:59 de fidéliser ce poste d'arbitre.
17:02 - Tout à fait, on incite les clubs à fidéliser ces arbitres
17:07 par le biais de ces réseaux sociaux.
17:10 C'est super important, l'arbitre au sein d'un club,
17:14 c'est quelque chose d'important.
17:16 - Si on est intéressé, il y a un site internet
17:18 de la fédération française de football du coup pour s'inscrire aux différents stages ?
17:22 - Oui c'est ça, alors sur le district on a un lien
17:27 qui nous dirige vers l'IR2F avec le portail club,
17:32 les clubs peuvent inscrire leur candidat ou leur candidate sur ce lien.
17:37 - gfoot-centre.fff.fr, je pense que ça dirigerait directement vers votre site.
17:42 On rappelle les dates 10, 17 et 24 février pour cette formation initiale ?
17:47 - Exactement.
17:48 - Du côté de la Savognière et puis en avril avec un système d'internat,
17:51 le lieu sera à définir, vous viendrez en plateau nous en parler Valentin ?
17:53 - Avec plaisir.
17:54 - Merci infiniment d'être venu en plateau.
17:57 Est-ce que le sujet est arrivé Faustine ?
17:58 - Oui, terminé.
17:59 - Oui, je vous laisse faire votre lancement.
18:00 On va parler à présent de cette centrale de Chinon
18:02 implantée en Andréloire depuis plus de 60 ans.
18:05 - Oui, comme je vous le disais tout à l'heure, une année 2023
18:08 marquée par la visite décénale, indispensable à la poursuite
18:11 de la production d'énergie nucléaire.
18:13 Alors, comment se porte la centrale chinonaise ?
18:15 C'est l'heure de faire le bilan avec Romain Delville.
18:18 - 2023 a été une année tournée vers la maintenance à la centrale de Chinon.
18:23 En plus des arrêts programmés des unités 2 et 4,
18:27 d'une visite partielle de l'unité 3, le réacteur numéro 1
18:31 est depuis février 2023 en visite décénale.
18:34 Celle qui déterminera s'il pourra être exploité 10 années supplémentaires.
18:39 - 2023, une grosse année en termes d'arrêts de tranches
18:41 et donc de maintenance.
18:43 Donc, une visite décénale de 40 ans pour le réacteur B1
18:46 qui est toujours en cours.
18:48 22 000 activités de maintenance, 3 grosses épreuves réglementaires,
18:51 69 modifications très dimensionnantes pour toujours continuer
18:54 à améliorer la performance en termes de sûreté de l'installation.
18:58 Ça, quand on le rajoute à 3 arrêts de tranches
19:01 qui, par ailleurs, ont fait chaque année, donc sur B2, B3, B4,
19:04 ça a conduit à avoir une production en 2023
19:07 à hauteur de 17,3 TWh.
19:10 Donc, c'est quand même 5,4% de la production électrique nucléaire française,
19:14 donc bas carbone.
19:16 - Une des questions en 2023 et qui risque de se répéter
19:19 dans les années à venir, c'est la sécheresse
19:22 et le manque d'eau dans la Loire.
19:24 Sur l'année 2023, la centrale consomme 0,4% de l'eau.
19:29 Et au débit le plus bas, ce sont 3% qui partent en vapeur.
19:33 - C'est une centrale en rivière et elle était plutôt bien conçue
19:36 puisque, finalement, la tranche, les réacteurs sont très résilients.
19:39 Il n'y en a pas aujourd'hui de souci de production
19:42 malgré les évolutions du caniculaire et de sécheresse
19:45 et des périodes de tiage, parce qu'on est complètement adaptés
19:49 en termes de conception et de résilience de l'installation.
19:52 Donc, en 2022, on n'a pas eu de problème de production,
19:55 en 2023, on n'en a pas eu non plus.
19:58 - En 2024, le réenclenchement du réacteur B1 est prévu court en mars.
20:02 De la maintenance est programmée sur les 4 réacteurs à tour de rôle,
20:06 si bien que la centrale de Chinon pourrait monter un peu
20:09 sa production d'électricité pour atteindre les 6%
20:12 de production nationale nucléaire.
20:15 - Et avant de se quitter, Faustine Rappel du principal titre.
20:18 - L'école Mignonne a joué les tours occupées par des parents d'élèves
20:21 pour protester contre la fermeture éventuelle d'une classe.
20:24 Ils craignent une surcharge des classes en conséquence
20:27 de la fermeture de l'école.
20:29 Le réenclenchement se trouve dans un réseau d'éducation prioritaire.
20:32 - C'est la fin du journal. Merci beaucoup Faustine.
20:34 Restez avec nous, c'est le JT des sports,
20:36 avec Romain Delville. A tout de suite.
20:38 ...
20:50 Merci à tous !

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