00:30 Applaudissements en particulier pour les 91 qui ont été honteusement mis en garde à vue à Rangis
00:36 (Applaudissements)
00:39 Le Canada avait sorti les blindés, même les centaures, qui n'avaient pas sorti face aux émeutiers. Quelle honte !
00:46 (Applaudissements)
00:49 On a mis des mois à parler de cette colère agricole, de cette révolte paysanne.
00:55 Les médias ne voulaient pas en parler, les politiques ne s'y intéressaient pas, et d'un coup ça a explosé !
01:01 (Applaudissements)
01:05 Les français ont exprimé depuis le début un soutien massif qui ne s'est jamais démenti.
01:13 Car l'agriculture c'est la vie. L'agriculture française c'est la France.
01:22 C'est notre passé, c'est notre présent et c'est notre futur !
01:28 (Applaudissements)
01:31 C'est la culture de nos terres, c'est l'élevage de nos bêtes.
01:36 Ce sont ces paysages français façonnés depuis des millénaires par l'ingéniosité des hommes, leurs mains, leurs labeurs, leurs travails.
01:48 Ce sont des traditions, des savoirs, des savoir-faire.
01:53 Et Claude, Sébastien, Alexandre avaient raison, dans toutes les familles françaises, il y a un parent, un grand-parent, un arrière-grand-parent paysan.
02:04 Ça fait partie de l'âme de notre pays et c'est pour ça que cette révolte touche les français au cœur.
02:11 Et c'est pour ça qu'elle exprime l'âme de la résistance de France !
02:16 (Applaudissements)
02:20 Ce sont nos communes, nos villages, nos clochers, nos champs, nos haies, nos vignes, notre gastronomie, nos vins.
02:30 C'est la vie, c'est la France !
02:34 Alors, cette colère paysanne a pris pour toutes ses raisons nos compatriotes au trip.
02:46 C'est-elle terminée ? Non !
02:51 Attal et Macron ont jeté trois miettes de pain à la tête des paysans.
02:58 Ils ont parlé de simplification des normes.
03:02 Alors moi, j'ai repris les articles de presse.
03:06 Monsieur Raffarin, Premier ministre, en 2005, il y a 19 ans, promettait la simplification des normes aux agriculteurs.
03:14 Puis Sarkozy, Président de la République en 2012.
03:19 Puis un certain Macron, en 2018, dans un discours sur l'agriculture.
03:25 (Applaudissements)
03:28 La réalité, c'est que ces gens-là n'en ont rien à faire de nos paysans qui crèvent de ce suicide chaque jour dans notre pays.
03:38 26 exploitations agricoles mettent la clé sous la porte chaque jour dans notre pays et ils s'en fichent !
03:48 La réalité, c'est que tous ces problèmes, en réalité, sont gérés et créés par l'Union Européenne.
03:59 D'ailleurs, on en parlait à l'instant, les paysans ne s'y trompent pas. L'autre jour, 1000 tracteurs belges sont venus envahir Bruxelles.
04:12 Et ils ne se sont pas trompés de cible. Ils sont allés envahir, bloquer les institutions européennes, le Parlement Européen des Corrompus et la Commission Européenne d'Oursulaf Vanderleyen !
04:26 (Applaudissements)
04:34 L'accord Mercosul est-il enterré ? Bien sûr que non ! D'ailleurs, là-dessus, Macron a menti comme un arracheur de dents !
04:42 Et encore, j'ai plus de respect pour nos amis dentistes que pour Macron. Je les crois bien moins menteurs.
04:50 Et les autres accords de libre-échange, cette année, la Nouvelle-Zélande, Kenya, Chili, Chili qu'ils ont votés en pleine révolte paysanne,
05:00 et ceux qui sont à venir, dont ils ont commencé les négociations, Inde, Australie, est-ce que tout ça, c'est fini ? Bien sûr que non !
05:10 Bien sûr que non ! Ils mentent et ils mentiront ! Et les agriculteurs de France et les Français ne sont pas dupes !
05:19 (Applaudissements)
05:21 Il faut des protections, il faut du patriotisme agricole, alimentaire, il faut des droits de douane quand c'est nécessaire.
05:32 Mais vous savez, tout cela, c'est ce que fait la Suisse, par exemple, avec succès. Et tout ça, c'est interdit par l'Union Européenne.
05:40 Alors moi, je veux bien qu'on tourne autour du pot, qu'on se promette des choses invraisemblables et qu'on entend depuis des années et des décennies.
05:50 On va changer tout ça, on fera une autre PAC, on va enlever l'agriculture des accords de libre-échange, on fera l'exception agricole, a dit le petit Attal.
05:59 On fera l'exception agriculturelle, a ajouté la pseudo-opposition, celle qui s'est votée 300 euros d'augmentation par mois à l'Assemblée Nationale.
06:09 (Applaudissements)
06:12 Remarquez, ils n'ont pas été gourmands parce que leurs copains sénateurs, eux, ont pris 700.
06:18 (Applaudissements)
06:22 Non, arrêtons de tourner autour du pot. Ça vous a été dit par les agriculteurs résistants cet après-midi.
06:29 La seule et unique solution, la seule et unique issue, c'est de quitter l'Union Européenne par le Frexit !
06:36 (Applaudissements)
06:50 On parle soi-disant de l'argent de la PAC.
06:55 Et la bonne blague, cette PAC qui impose des normes, des contrôles, la surveillance, invraisemblable, insupportable,
07:05 ce serait l'argent européen, mais quelle fable ! La France, l'an dernier, a versé 28 milliards d'euros au budget européen.
07:14 Elle en a récupéré 13, dont 9 pour la PAC. Alors, vous savez compter comme moi, 28 moins 13, ça fait 15.
07:22 On a paumé 15 milliards d'euros. On sait où ils sont, vous me direz.
07:26 Ils sont allés dans le salaire d'Ursula, qui s'est augmenté de 12%, et ils sont allés chez Zelensky, qui va récupérer 50 milliards en 4 ans.
07:34 (Applaudissements)
07:38 L'Union Européenne parlerait d'écologie. Quelle blague ! On allait en chercher des produits à 17 000 km, du lait en Nouvelle-Zélande,
07:47 on allait en chercher des bœufs au Canada, des poulets au Brésil. Vous parlez d'une forme d'écologie.
07:53 Plus de bateaux sur les océans, plus de camions sur les routes, c'est ultra-pollueur.
07:59 Aller chercher dans des pays où il n'y a aucune norme, rien.
08:02 Ce que fait l'Union Européenne, ses normes, ses taxes, ses taxes carbone, c'est de l'escrologie.
08:09 Ça n'est pas l'écologie, c'est la soumission à l'agrochimie.
08:13 De toute façon, Pfizer ou Bayer-Monsanto, peu importe, Ursula prend tout.
08:19 Elle accepte tout, tant que ça paye bien.
08:22 (Applaudissements)
08:25 La réalité, c'est que l'Union Européenne veut la mort de l'agriculture française.
08:30 Elle veut que les paysans crèvent et elle y arrive plutôt bien.
08:35 Alors ce sera quoi ? C'est quoi le modèle ?
08:39 Du poulet chloré-brésilien dans notre assiette ou du bœuf aux hormones canadiens
08:44 ou du lait néo-zélandais ou quelques insectes et quelques larves
08:48 ou effectivement de la viande de synthèse sortie des laboratoires de Bill Gates
08:54 achetés grâce à votre euro numérique en montrant le QR code de votre passe carbone
09:03 relié à votre identité numérique.
09:05 Est-ce que c'est ça qu'on veut comme avenir ?
09:08 Non !
09:11 Nous, on veut la liberté et on veut manger français !
09:16 (Applaudissements)
09:21 On veut connaître la provenance !
09:25 Et évidemment, dès maintenant, on doit tout faire.
09:30 Quand on fait des achats, il y a deux actes de résistance possibles d'ores et déjà.
09:35 Un, on essaie d'acheter français.
09:39 Deux, on paye avec de l'argent liquide !
09:42 (Applaudissements)
09:46 Les paysans veulent juste vivre de leur boulot.
09:50 C'est quand même pas compliqué à comprendre.
09:52 Ils le disent, ils le crient et ils vont le crier, je crois, de plus en plus fort.
09:59 Pouvoir évidemment transmettre et rester propriétaire.
10:03 Parce que ça, c'est un drame en silence.
10:06 On leur pique leur bien contre de la dette des grandes multinationales, celle de monsieur Rousseau.
10:13 (Sifflement)
10:14 On dirait qu'on est gâté avec les Rousseau en France.
10:17 Entre Sandrine, Aurélien et celui-là, Arnaud.
10:21 Dès qu'il y a un Rousseau en France, en politique ou dans le syndicalisme, il faut fuir très loin.
10:27 En tout cas, on leur pique leur maison, leur bien et leur terre.
10:31 Et ça, c'est une catastrophe.
10:33 Mais ça fera plaisir à monsieur Schwab qui a dit "Vous ne posséderez plus rien et vous serez très heureux".
10:38 Non, on ne sera pas très heureux. On n'en veut pas.
10:42 Il faudrait beaucoup plus de monde dans nos campagnes.
10:45 Pour réaménager notre territoire.
10:48 Pour redonner des perspectives, un avenir, une confiance, une espérance.
10:55 Non, ça n'est pas fini.
10:58 La FNSEA n'a pas été à l'origine du mouvement.
11:01 Elle a couru après, quand elle a vu que ça prenait de l'importance.
11:04 Et donc, elle ne sera pas à l'origine de la fin du mouvement.
11:08 Au contraire, la FNSEA, dans cet épisode, va laisser des plumes.
11:12 Elle a été démasquée.
11:14 On a vu l'escroquerie.
11:16 En Espagne, au Portugal, en Belgique, en Allemagne,
11:26 où ils sont en train d'occuper le plus grand aéroport du pays en ce moment.
11:29 1000 tracteurs à l'aéroport de Francfort.
11:32 Le combat fait rage.
11:36 Il ne s'arrêtera pas.
11:38 Il va reprendre le plus bel en France.
11:40 Les Français sont avec vous.
11:42 Et cette fois, le siège de Paris se fera.
11:46 Le blocus de Rungis se fera.
11:52 Et on viendra labourer le 100 de mars.
11:57 Et les Français seront là, avec leurs véhicules personnels.
12:04 Et il y aura les taxis.
12:06 Et il y aura les routiers avec leurs camions.