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  • 30/01/2024
Gabriel Attal a prononcé sa déclaration de politique générale ce mardi devant l'Assemblée nationale, en affirmant que le gouvernement serait "au rendez-vous" pour répondre à la crise agricole. Le Premier ministre a notamment assuré qu'il devait y "avoir une exception agricole française"

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Transcription
00:00 J'ai eu l'occasion de le dire tout à l'heure, dans les tout prochains jours, nous annoncerons de nouvelles mesures en soutien à nos agriculteurs.
00:08 Nous avons échangé, vous le savez, avec leurs représentants pendant 3h30 hier. Il y a des discussions continues qui se poursuivent avec eux, entre nos équipes, entre nous pour avancer.
00:19 Et je sais que c'est attendu. Et je sais que c'est attendu depuis longtemps pour certaines d'entre elles.
00:25 Je veux revenir sur certains points qui ont été évoqués. Dire à M.Marlex que sur la question des tourbières, des zones humides, j'ai bien annoncé vendredi dernier
00:34 que je donnais consigne à l'ensemble des préfets de mettre ce travail en pause, le temps de revoir les choses avec les représentants des agriculteurs.
00:42 J'ai bien mesuré le malaise qui existait autour de cette question. Sur la question des surtranspositions, il y a un engagement qui a été pris par le président en 2017,
00:53 qui a été tenu. Pas d'interdiction, sans solution. Et nous avons assumé de présenter un projet de loi, et ça n'a pas été simple. Je me souviens des débats politiques
01:02 qui sont intervenus dans cet hémicycle. Nous avons assumé précisément sur la betterave de réautoriser les néonicotinoïdes parce que la filière betterave
01:12 était en train de couler. Les néonicotinoïdes pour la betterave avaient été interdits par la majorité sous François Hollande, sans qu'à l'époque, la majorité
01:21 se préoccupe une seule seconde de savoir s'il y avait des solutions de substitution. Nous sommes élus en 2017, on se rend compte qu'il n'y a pas de substitution.
01:29 On a assumé de réautoriser les néonicotinoïdes pour la filière betterave, qui sinon se serait écroulée. Et moi, j'assume de dire que quand vous avez à l'initiative
01:41 d'une agence, si indépendante soit-elle, une décision d'interdiction d'une molécule, sans se préoccuper de savoir ce qui se passe au niveau européen
01:52 et ce qui est décidé au niveau européen, c'est un problème. J'assume de le dire. Et donc nous devons regarder comment nous avons une organisation
02:01 qui fonctionne mieux de ce point de vue-là. Sur Egalim, je suis de très près et nous suivons de très près avec mes ministres, avec Bruno Le Maire notamment.
02:08 On en parlait aussi hier avec les organisations d'agriculteurs, les discussions qui sont en cours, notamment sur le lait que vous avez évoqué.
02:16 Moi, je veux simplement rappeler qu'avant, les lois Egalim, c'est la loi LME qui s'appliquait, qui donnait les pleins pouvoirs à la grande distribution.
02:24 Et je n'entends pas un seul agriculteur nous dire que les lois Egalim n'ont pas constitué un progrès ou qu'il faudrait revenir en arrière.
02:31 Ce qu'ils nous disent, c'est qu'il faut améliorer le fonctionnement des Galim, faire davantage de contrôles et prendre des mesures.
02:41 On en a parlé aussi hier avec les organisations d'agriculteurs, des mesures pour la rendre plus efficace, notamment du point de vue, évidemment,
02:48 de la rémunération de nos agriculteurs. Mais nous sommes vraiment prêts à le faire. Sur les Jachères, ça fait des mois que Marc Fesneau est mobilisé
02:56 auprès de la Commission européenne. On a rallié 22 pays européens autour de nous. Et je le dis, je crois que nous allons obtenir cette semaine,
03:03 je l'espère en tout cas, mais j'ai vu des signaux, y compris médiatiques, de la Commission aujourd'hui, nous allons obtenir une nouvelle dérogation sur le sujet.

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