Saint-Benoît : coup de gueule des habitants du quartier Fragrance

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Transcript

00:00 Depuis hier soir, on a des gens qui ont fait le courant.

00:02 Et moi je trouve pas ça normal que dans tous les quartiers ils aient le courant.

00:05 Et nous on en a pas.

00:07 Et là, tous les gens de quartier sont en colère.

00:10 Et c'est normal qu'on a bouché la route.

00:11 On trouve une solution.

00:13 On va appeler le maire.

00:14 Et le maire il est débarqué là.

00:17 Et du coup on lui a dit "Ne vous inquiétez pas, on va faire le nécessaire, viens voir le dit".

00:21 Il a dit "Ce que je vous propose, ceux qui habitent dans le quartier,

00:23 on va avoir un bon remontage aussi pour le CCA".

00:26 Et donc tout à l'heure, il y a le monde de service qui va venir là pour faire dossier.

00:30 Parce que tout ce qu'on a perdu, on a perdu dans le congélateur.

00:34 On a bouché la route en face de ça, tous ceux qui ont perdu, ils ont tout perdu.

00:38 Moi je lance un coup de gueule pour les bailleurs sociaux.

00:41 Normalement quand il y a des cyclones comme ça, tout de suite,

00:44 ils doivent mettre un groupe électrogène.

00:46 EDF il va prendre son temps, il a 150 000 foyers, je suis d'accord.

00:49 Mais nous on doit pas subir tout ça.

00:51 On se demande si c'est politique ou c'est quoi.

00:53 On veut l'électricité tout de suite, rapidement.

00:56 Et on veut aussi le chauffe au soleil, ça marche avec le soleil,

00:59 ça marche pas avec le courant.

01:01 Voilà. Et toujours la SIDR.

01:03 Là actuellement, là où on rentre, c'est un décharge public.

01:06 Il n'y a pas de nettoyeur, il n'y a rien.

01:07 Alors comment on fait ?

01:09 Je lance un coup de gueule pour la SIDR.

01:11 Groupe électrogène, automatiquement qu'il y a un coup de gueule.

01:13 On est délaissé, on est abandonné, mais le pire dans tout ça là,

01:16 on n'a pas eu des gros dégâts, monsieur.

01:19 On n'a pas eu, ça fait 30 ans que j'habite là, on n'a pas eu.

01:22 La responsable de SIDR, quand on lui téléphone,

01:26 elle n'est jamais là, je ne citerai pas son prénom,

01:28 elle n'est jamais là avec nous.

01:30 Et là, j'ai signé les papiers, encaissé de l'argent,

01:33 et puis malade, pas malade, elle s'en fout.

01:36 On habite là.

01:38 On fait une tolle, la défoncer, avec cyclone.

01:42 La défoncer, là on vient de remettre la livre,

01:43 on va pas m'en mettre la chaise, on va faire une affaire.

01:46 Parce que moi, moi les malades, moi les handicapés,

01:47 moi j'ai un... j'ai fait trois infarctices,

01:50 moi j'ai un problème de clonade.

01:50 Tout contre là, la veille, la montre dans la case.

01:52 Maintenant, veille contre là.

01:54 Notre poubelle est là à côté.

01:57 Notre responsable, il fout rien.

02:01 Il prend juste l'argent loyer, quand il vient,

02:03 il donne à où un logement, il fait signe au papier,

02:05 il donne l'argent loyer, il donne où un numéro de téléphone,

02:08 10 minutes après le téléphone, elle, la pie.

02:11 Il répond une pie.

02:13 Voilà.

02:15 Alors, regarde le bordel.

02:18 Trois poubelles, là, parce qu'il y avait un remplaçant de travail,

02:21 là, mettre trois poubelles, sinon ça, deux poubelles.

02:23 Voit qu'il arrive le week-end là,

02:25 tout ça là, les envahis, ben nous, nous...

02:27 nous, qui pire, invite personne, nous, nous mange tout ce qu'il y a de la merde,

02:29 et... voilà.

02:31 Hein, regarde là.

02:32 - Ça a combien de temps, le lasso ?

02:33 - Ça fait 10 ans, parce que moi, ça fait 10 ans que je suis là,

02:36 parce que ma soeur, elle me prend pas ma niètre, elle est là,

02:38 et je suis allé là.

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