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"L'école publique est notre école à tous"
ici Paris Île-de-France
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16/01/2024
Léa de Boisseuil, co-secrétaire départementale du syndicat de l'enseignement public FSU-SNUipp Paris, réagit à la polémique école publique/école privée, lancée par la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra.
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00:00
- Mardi 16 janvier, France Bleu Paris, 8h15, école privée, école publique, vous préférez quoi ?
00:06
Le débat s'enflamme, on en débat tous ensemble au 01 42 30 10 10.
00:11
- Et c'est une prof du public qui nous rejoint en studio, vous dialoguez avec elle.
00:15
Bonjour Léa de Boisseuil. - Bonjour.
00:17
- Vous êtes la co-secrétaire départementale sur Paris du syndicat FSU, ce nuit PP.
00:22
La ministre de l'éducation dans la panade, on peut le dire, elle est à l'école Littré ce matin.
00:27
Et c'est cette école publique parisienne, l'école Littré, où elle a retiré son enfant,
00:31
où on l'accuse de mentir quand elle parle de paquet d'heures non remplacées.
00:35
Déjà première question, Léa de Boisseuil, est-ce qu'elle doit démissionner la ministre Amélie Odéa-Casteran ?
00:41
- Alors oui, pour la FSU, ce nuit PP Paris, la ministre doit démissionner sans attendre.
00:48
On ne peut pas travailler avec une ministre qui a eu des propos comme ça
00:52
et qui depuis des jours s'enfonce dans ce qu'on suppose être des mensonges,
00:56
mais même au-delà de cette question de la véracité de ses propos,
01:00
c'était déjà un tel niveau de mépris pour l'école publique,
01:04
que ça nous paraît absolument impossible de travailler avec elle.
01:07
- Mais qu'est-ce qui vous vexe vraiment dans ses propos ?
01:09
Parce que quand elle parle de paquet d'heures non remplacées,
01:12
alors c'est peut-être faux à l'école Littré dans ce sixième arrondissement,
01:15
mais c'est ce que disent quand même pas mal de parents quand on les interroge.
01:18
Oui, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de profs non remplacés dans l'école publique.
01:22
- Oui, effectivement, et surtout à Paris, on a un problème actuellement
01:26
très grave de non remplacement des enseignants absents.
01:29
Pourquoi on a ce problème-là ? Parce qu'il y a une casse du système,
01:33
du service public d'éducation depuis des années.
01:37
On est en pénurie d'enseignants à Paris, on est en crise de recrutement.
01:41
Et depuis plusieurs années, l'année dernière on a fermé 155 postes d'enseignants à Paris.
01:47
Cette année, ils veulent en fermer 125 supplémentaires.
01:50
Et c'est ça qui crée le manque de remplaçants.
01:53
Donc la problématique, elle est là.
01:55
Donc déjà ça, ce n'est pas entendable de la part d'une ministre de l'éducation.
01:58
- Mais elle a quand même raison du coup, Amélie Oudéa Castérin.
02:00
- Alors en fait, le débat sur le non remplacement, nous on est très contents
02:04
qu'il soit présent parce que c'est quelque chose qui est extrêmement grave et important
02:08
pour l'école publique à Paris en particulier et partout dans les départements.
02:12
On peut quand même se questionner parce qu'en 2009, on n'avait quand même pas ces problématiques-là.
02:17
On n'était pas sur une tension au niveau des postes d'enseignants à ce point-là.
02:22
- Vraie dégradation pour vous sur Paris ?
02:24
- Ah bah oui, pour vous dire, les dernières semaines avant les vacances,
02:27
on était à 200 classes non remplacées par jour à Paris. C'est énorme.
02:30
- 200 par jour ?
02:31
- 200 par jour.
02:32
C'est vraiment... Mais personne ne cache.
02:35
C'est-à-dire que même le rectorat de Paris sait qu'on a un problème très grave sur le remplacement.
02:40
Donc en fait, que ça se soit mis en débat, on est plutôt très contents.
02:43
Parce qu'il faut en parler.
02:45
Et en revanche, c'est son ministère qui est responsable de ça.
02:48
- Donc résoudre le problème, c'est ça que vous voulez dire ?
02:50
- Oui. Enfin, qui crée le problème.
02:52
Le problème, il est créé par les choix ministériels depuis plusieurs années.
02:56
Mais au-delà de ça, on se concentre sur cette partie-là de sa réponse.
02:59
Mais la deuxième partie de sa réponse, c'était quand même qu'elle s'est assurée
03:03
de la sécurité de ses enfants et de l'exigence des savoirs.
03:06
Donc ce qu'on entend, c'est qu'à l'école publique et à l'école Littré en particulier,
03:09
ce qui déjà en soi, cibler une école, ça paraît, je ne sais pas, complètement lunaire.
03:15
Mais voilà, la ministre de l'Éducation qui dit que pour être un bon parent, finalement,
03:20
il faut mettre ses enfants dans l'école privée.
03:22
Parce qu'à l'école publique, on n'a pas d'exigence des savoirs.
03:25
Les enfants ne sont pas heureux et pas en sécurité.
03:27
Enfin, je ne sais pas, si on débatte ça...
03:30
- Est-ce qu'il faut mettre son enfant dans le privé pour être un bon parent ?
03:35
C'est le débat du jour sur France Bleu Paris.
03:37
Une ancienne enseignante, c'est Catherine, qui est avec nous,
03:40
directrice de Maternelle dans le public.
03:42
Bonjour Catherine.
03:43
- Bonjour.
03:44
- Vous avez décroché votre téléphone ce matin pour réagir à l'actualité.
03:47
Ça vous fait bondir à ce que vous entendez.
03:49
- Non, ça ne me fait pas bondir, mais je pense qu'il manque des informations.
03:53
Le privé sous contrat, c'est le service public.
03:56
Ils sont astreints au programme de l'éducation nationale
04:01
et le premier degré dans les établissements privés
04:05
est assujetti à la surveillance des inspecteurs de l'éducation nationale.
04:12
Donc, à mon avis, c'est un faux débat.
04:14
Ça aurait été du privé sans contrat.
04:17
Là, effectivement, on était dans un contexte très compliqué.
04:20
Là, elle a mis ses enfants, est-ce que c'est pour des raisons religieuses,
04:24
est-ce que c'est dans un système qui appartient encore au service public ?
04:27
- Après Catherine, le débat, c'est plus sur les profs non remplacés.
04:32
Est-ce que vous, qui êtes dans le public en maternelle, vous avez ce problème ?
04:35
- Alors moi, je suis à la retraite, mais de ma période de directrice d'école,
04:40
j'avais choisi volontairement d'être la maîtresse des petites sections.
04:45
Les parents, quand ils rentrent en petites sections, ils découvrent un univers
04:48
où il y a toutes les vacances scolaires qui arrivent et il faut faire garder les enfants,
04:51
où il y a les histoires de garderie, etc.
04:53
Et ils se parlent beaucoup entre eux.
04:55
Et l'angoisse d'enseignant absent devient obsessionnelle.
04:59
De mon expérience de directrice, en moyenne, en cette petite section,
05:03
je perdais sur 30 élèves, 4 élèves qui partaient dans le privé à cause de ça.
05:08
Il n'y avait pas eu d'absentéisme, il n'y avait rien de particulier,
05:10
mais les parents sont inquiets pour leurs enfants.
05:13
Et comme, effectivement, le privé, même sous contrat, fait un lobbying par rapport à ça,
05:19
bien évidemment, ils nous prennent des élèves,
05:22
parce que les parents ont peur de cet absentéisme.
05:25
Et dernière chose, il faut savoir que nous, Éducation nationale,
05:29
on laisse partir nos élèves, on n'a pas le choix, on donne le dossier, etc.
05:32
Mais si les parents sont mécontents du privé sous contrat,
05:36
on est obligés de garder leur place et on récupère leurs enfants.
05:39
Et souvent, ça a été le cas.
05:41
- Léa de Boisseuil, c'est très intéressant ce que dit Catherine.
05:44
Les parents qui fuient l'école publique, justement, pour cette question de profs non remplacés,
05:49
vous dites quoi, vous, à un parent qui dit "Bon allez, ça suffit, je mets mon enfant dans le privé."
05:53
- C'est plus par inquiétude que par réalité de la situation.
05:58
- Catherine, je voulais juste qu'on entende, on va vous redonner la parole,
06:00
je voulais qu'on entende Léa de Boisseuil, qui est co-secrétaire départementale du FSU SNUIPP sur Paris.
06:05
- Alors, je dis quoi à des parents qui veulent mettre un scar à leurs enfants dans le privé ?
06:09
D'abord, ils en ont le droit, donc voilà, je ne suis pas là pour juger leur choix.
06:16
Ce que je peux leur dire, c'est que les conditions qu'ils vont trouver dans le privé
06:21
ne sont pas toujours meilleures que celles qu'ils trouvent dans le public.
06:24
- Pourquoi ? Parce qu'il y a quand même moins d'absences, ça c'est un fait ?
06:28
- Je ne sais pas, je n'ai pas de chiffres là-dessus, peut-être que vous en avez, mais ça serait intéressant.
06:31
- En tout cas, les syndicats de l'enseignement privé disent que chez eux, effectivement, il y a moins d'absences.
06:34
- Peut-être qu'on peut préciser pour les auditeurs que les enseignants du public
06:39
sont les salariés les moins absents de l'ensemble des salariés en France.
06:43
Simplement, et c'est extrêmement visible, puisqu'on a un métier essentiel
06:47
où on prend en charge entre 15 et 25 enfants, et donc ces 15 et 25 familles qui seront impactées.
06:53
Encore une fois, la question ce n'est pas tellement les absences des enseignants,
06:56
mais l'obligation de l'État d'assurer la continuité du service public, et donc d'assurer du remplacement.
07:01
Donc voilà, il faut décentrer sur la responsabilité.
07:05
Après, je ne sais pas trop comment répondre à votre question.
07:09
Il y a des familles qui, de toute façon, sont persuadées que l'enseignement privé sera meilleur pour leurs enfants.
07:18
Pour des raisons, on peut débattre, mais...
07:21
- Sur la question des remplacements, pour détailler un peu plus,
07:25
alors l'exécutif se défend, vous dites qu'il crée le problème, c'est ce que vous disiez tout à l'heure.
07:29
Il y a quand même ces heures de remplacement qui sont mieux payées désormais, ce fameux pacte enseignant.
07:34
Il y a du mieux sur l'île de France depuis ou pas ?
07:36
- Non, ça n'existe pas dans le premier degré.
07:38
- Ça c'est collège-lycée, c'est ça ?
07:40
- Oui, mais comment voulez-vous que des enseignantes ou des enseignants qui sont en classe avec leurs élèves de 8h30 à 16h30,
07:46
aillent remplacer un collègue qui est absent ?
07:48
Ça n'existe pas.
07:50
Je ne sais pas de quoi parle le gouvernement là-dessus.
07:53
- Donc il tape à côté, quand il se défend sur cette question en disant "on paye mieux aujourd'hui les heures remplacées".
07:58
- Non, dans le premier degré, ça n'existe pas.
08:00
À Paris, nous on considère qu'il manque à minima 200 enseignants remplaçants pour assurer les remplacements.
08:06
Il se trouve que les dernières semaines de décembre, il y avait 200 classes non remplacées.
08:10
Pour pouvoir affecter 200 enseignants sur des postes de remplaçants, il faut recruter.
08:15
Et donc tant qu'on supprime des postes et qu'il n'y a pas une vraie politique d'attractivité sur l'Académie de Paris,
08:20
on ne réglera pas le problème.
08:22
Et ça n'existe pas ce système avec le pacte et des heures de remplacement payées.
08:28
- Je rebondis sur ce qu'on vous parlait de suppression de postes,
08:32
puisque là le gouvernement a rétro-pédalé.
08:34
Il y a des suppressions de postes à l'échelle de la France sur le budget 2024 pour le primaire.
08:39
Par contre, il y a des gains, c'est plus 500 postes sur la France pour le collège et le lycée.
08:44
On sent quand même une prise de conscience du gouvernement sur le fait qu'il va devoir se saisir de cette question.
08:48
- Oui, alors une prise de conscience qu'il y a un rapport de force qui s'est engagé.
08:54
Mais enfin, une prise de conscience...
08:57
- Ça ne vous convainc pas ?
08:58
- Non, les annonces de notre ancien ministre qui est resté 5 mois au ministère,
09:04
- Gabriel Attal.
09:05
- Gabriel Attal, comme tous les ministres, qui arrive en disant "on va tout changer,
09:10
on va faire des annonces choc, on va faire des choses incroyables".
09:13
On nous annonce des manuels labellisés et des uniformes.
09:15
Enfin, on n'a pas besoin d'uniformes et on n'a pas besoin de manuels labellisés.
09:18
On a besoin d'enseignants, bien payés, formés, recrutés et moins d'élèves dans les classes.
09:23
À partir du moment où on ne fera pas ça, tout le reste c'est du bricolage.
09:27
- 0142 30 10 10. Est-ce que vous êtes d'accord avec Léa de Boisseuil,
09:31
co-secrétaire départementale du syndicat FSU, ce nuit PP à Paris ?
09:36
On passe la parole à Gérard.
09:37
- Mais oui, Gérard qui est avec nous à Levallois-Péret. Bonjour Gérard.
09:40
- Oui, bonjour à tous.
09:41
- Vous êtes attentif à tout ce qui se dit depuis une dizaine de minutes maintenant.
09:44
Quel est votre avis, vous, concernant l'école ?
09:46
- Ecoutez, moi je pense que c'est d'un faux débat.
09:50
Encore une fois, nos politiques n'ont absolument rien compris.
09:54
Je pense que, de toute façon, l'école publique, c'est une école de qualité.
09:59
Donc, il n'y a aucun souci vis-à-vis de ça.
10:02
En ce qui me concerne, avec mon ex, on a choisi, de toute façon on a comme un accord,
10:05
pour ma fille, une école publique, afin qu'elle soit en harmonie avec toutes les classes sociales,
10:11
déjà et d'une, et puis qu'elle soit au contact de la réalité.
10:15
La réalité, elle ne se trouve pas dans les cours privés.
10:18
Après, c'est un choix, c'est un choix personnel.
10:21
Mais, je dirais, ça ressemble un petit peu au débat.
10:26
Vous savez, on pense qu'on est mieux soigné dans les hôpitaux.
10:30
- Dans les cliniques privées que dans les hôpitaux publics, oui.
10:33
- Oui, mais c'est faux. La preuve en est que dans certains hôpitaux,
10:38
l'hôpital américain par exemple, il y a beaucoup de professeurs,
10:42
et de soignants qui sont débauchés des hôpitaux.
10:49
- Et puis la pitié salpétrière fait partie des établissements et des hôpitaux les mieux classés dans le monde.
10:55
Merci Gérard, en tout cas c'était intéressant d'avoir votre avis ce matin sur France Bleu Paris.
10:59
- Et je crois qu'on a aussi Annick qui est en ligne.
11:01
- Elle est là, annick014230. Bonjour Annick.
11:04
Quel est votre avis vous sur l'école privée, l'école publique,
11:07
le sujet qui fait beaucoup parler depuis ce week-end ?
11:10
- Oui, et bien écoutez, maintenant je pense que c'est vrai,
11:15
je ne suis plus beaucoup concernée parce que, saurait-ce que mes petites filles sont des scolarisées,
11:20
elles travaillent, elles ont 26 ans et 20 ans,
11:23
mais c'est parce que moi j'ai été à l'école publique, c'était très bien.
11:27
Mais bon, j'avais un bon moment.
11:29
Mais c'est vrai que si j'avais des enfants encore petits,
11:34
je les mettrais quand même dans le privé.
11:36
- Ah bon ?
11:37
- Ça change beaucoup moins. Oui, oui.
11:39
- Pourquoi, dites-nous.
11:41
- Eh bien écoutez, je pense que c'est quand même plus sérieux.
11:45
C'est plus sérieux et puis il y a beaucoup d'enfants qui veulent apprendre.
11:51
Et puis il y en a qui veulent chahuter en classe.
11:54
Donc écoutez, parfois on prend un choix, on se dit, nous on veut obtenir notre réussite,
11:59
donc on va faire un petit sacrifice.
12:01
Et quand on paye, je pense qu'on est mieux servi.
12:03
- Oui, bon ça peut chahuter aussi dans une école privée, ça je pense qu'on peut aussi en témoigner.
12:08
Léa de Boisseuil, qu'est-ce que vous répondez à Annick en disant, le privé c'est plus sérieux ?
12:13
- Je vous ai vu lever les yeux au ciel.
12:15
- Non mais ça me fend le cœur en fait.
12:17
Ça me fend le cœur.
12:18
Les gens ne se rendent pas compte, les milliers d'enseignants dans les classes,
12:21
tous les matins à 8h20 et dans toutes les classes de la petite section jusqu'à la terminale,
12:26
qui s'engagent en fait et qui s'engagent pour tous les élèves,
12:29
quel que soit leur milieu social, quel que soit leur famille,
12:33
quel que soit leur parcours, quel que soit leur caractère.
12:35
Je trouve ça, je sais pas, tant mieux si on ouvre ce débat.
12:42
- Mais vous souffrez, l'enseignant du public souffre d'une mauvaise image,
12:46
d'une mauvaise image globalement dans la société française vous trouvez ?
12:49
- Oui mais en fait tout le service public, vous avez parlé des hôpitaux,
12:52
les fonctionnaires ils ont un sens du service public.
12:55
En fait dans notre débat, il y a aussi quelque chose sur lequel je voulais revenir,
12:58
c'est la question du choix.
13:00
Enfin, il ne faut pas oublier que ce choix, il est réservé à quelques-uns.
13:04
En fait, l'école de la République, elle est là pour tout le monde,
13:07
elle est gratuite, elle est laïque et l'instruction est obligatoire.
13:11
Le projet de l'école publique tel qu'il a été construit il y a maintenant presque 200 ans,
13:16
sans doute peut-être un peu plus, bon bref, c'était d'offrir à tout le monde,
13:20
et pas seulement aux enfants pauvres, c'est d'offrir à tout le monde
13:23
un savoir de qualité, un lieu où on peut apprendre, s'émanciper, grandir.
13:28
C'est ça le projet de l'école publique.
13:30
C'est pas une école à minima pour les enfants pauvres.
13:32
Et en fait, quand j'entends ça, le débat privé-public, on en revient à ça,
13:36
c'est-à-dire que moi, si j'ai les moyens, je vais aller chercher mieux.
13:39
En fait, collectivement, on doit se dire que l'école publique, c'est notre école à tous.
13:43
- Et on entend votre passion, excusez-moi, je croyais que vous aviez terminé,
13:46
on entend votre passion, Léa de Boisseuil, ce matin sur France Bleu Paris,
13:50
c'est vrai qu'on pourrait en débattre pendant des heures,
13:53
je rappelle que vous êtes co-secrétaire départementale sur Paris
13:55
du syndicat de l'enseignement public FSU-SMIPP,
13:58
on va suivre aussi Emmanuel Macron, qui s'exprime ce soir en conférence de presse,
14:01
et c'est certain qu'il sera interrogé sur cette polémique
14:04
enseignement public, enseignement privé.
14:06
Bonne journée à vous. - Merci.
14:08
- Et puis le déplacement aussi de la ministre de l'Éducation nationale,
14:10
qui va dans l'école, justement. - Pointer du doigt l'école Littré.
14:13
- Effectivement. Merci d'être avec nous ce matin sur France Bleu Paris,
14:16
vous n'étiez peut-être pas là depuis 6 heures,
14:18
on va récapituler tout ce qu'on a dit. A tout de suite.
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