L'oeil de Philippe Caverivière du 15 janvier 2024

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Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 15 janvier 2024 avec Philippe Caverivière.

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00:02 RTL

00:05 L'œil de Philippe Cavrivière

00:07 Cher Philippe, notre invité Robert Ménard, maire de Béziers, est resté pour votre chronique.

00:11 J'ai envie de dire, enfin !

00:13 Bonjour Robert, bienvenue. Il n'y a pas que sur CNews et BFM qu'il faut venir mettre une bonne ambiance.

00:18 J'adore vous voir en plateau Robert, parce qu'il se passe toujours un truc.

00:21 Il y a un ton, il y a une patte, il y a une touch Ménard.

00:24 Et c'est vrai que vous êtes souvent sur CNews chez Sonia Mabrouk,

00:27 ou sur BFM chez Benjamin Nuhamel. On les salue tous les deux.

00:31 Vous êtes tellement souvent que je me dis, dès qu'il peut se barrer de Béziers,

00:34 il saute sur l'occasion.

00:36 Le maire de Cannes, le triathlète qui est fan de lui et de lui,

00:44 il ne bouge pas de Cannes, David Lysnard.

00:47 Forcément, c'est Cannes.

00:49 Alors que Béziers, c'est moins douloureux à côté, on ne va pas s'en mentir.

00:53 Alors justement, vous avez regardé Robert Ménard hier sur BFM TV.

00:56 Oui, évidemment, et je m'en félicite.

00:58 On voit que BFM est la meilleure chaîne d'info de France, car j'ai eu un scoop.

01:02 Moi, je suis plutôt de droite.

01:04 Ah, alors là, j'ai pris l'info dans la gueule.

01:07 Alors certains disent qu'on a du mal à suivre votre parcours.

01:10 C'est faux, le parcours de Robert est très clair.

01:12 Vous êtes militant communiste, puis après vous passez au PS.

01:15 Vous votez Bayreau au premier tour, Sarko au deuxième.

01:17 Et là, vous êtes proche de Marine, donc point météo avec Louis Bodin.

01:21 On est sur un vent qui souffle d'Ouest en Est, et ça part un peu à Tribord.

01:25 Ça part un peu à droite.

01:27 Alors, Cyprien Sini me posait la question, vous n'avez aucun lien de parenté avec Malika Ménard.

01:31 Ce n'est pas votre épouse, ce n'est pas votre fille non plus, il ne l'aurait pas appelée Malika.

01:35 Enfin, un peu de logique.

01:37 Malika Ménard.

01:39 Il est vrai que vous parlez régulièrement de Robert Ménard dans votre chronique.

01:42 Oui, parce que sur l'échelle du sympa en plateau, une échelle qui part de Christiane Taubira

01:46 et qui va à Benoît Poulevard, Robert il est en haut.

01:51 Je ne me suis jamais permis d'imiter Robert.

01:55 Il y a Laurent Gérard, il y a Marc-Antoine Lebroy, il y a Cantelouille.

01:58 Moi je suis un analyste politique.

02:01 Mais bon, vous savez que Robert a inventé un procédé qui s'appelle le tutoiement inclusif,

02:05 qu'on a entendu ce matin.

02:07 J'ai envie de dire, non, mais tu as inventé Robert, on ne va pas se raconter de salade.

02:11 Tu as inventé le tutoiement inclusif.

02:13 Et hier, je regardais, avec Franck Solivier-Gisbert, moi j'adore,

02:17 c'est Poiré et Sérault pour moi.

02:19 C'est Brette Sinclair et Danny Boyd.

02:21 Tu as Brette Sinclair, Franck Solivier, puis tu as Danny Boyd.

02:23 Et c'est Rodé, au bout de 9 secondes, ça fait "Non mais France, France, tu le sais,

02:27 non mais attends, pardon, mais on ne va pas rigoler, non, mais c'est du wokisme à la con,

02:33 non mais Attal, le mec, il présente bien.

02:36 Attendez, Amélie Houdet, elle a dit une grosse connerie, mais elle a raison.

02:40 Tu as du pognon, tu vas à Stan, les gens ne sont pas débiles quand même.

02:44 Bon, la culture du divertissement, je vous emmerde, voilà.

02:48 Il y a un franc à parler.

02:50 Alors, Amandine, tu as parlé des européennes ou pas ?

02:54 Tout le monde s'embrune des européennes.

02:57 Moi, à Béziers, dans les quartiers difficiles, on me dit,

03:00 il y a des connards qui foutent le feu, on ne me parle pas des européennes.

03:03 C'est comme ça que ça se passe.

03:05 - Le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements.

03:07 Après le Pas-de-Calais et Dijon, il était hier à Caen, en Normandie.

03:10 - J'étais sur la route, à St-Denis.

03:13 - Il n'arrête pas.

03:14 4 voyages en 5 jours, c'est Pékin Express, le début de son mandat.

03:17 Au début, j'ai vu la liste des déplacements.

03:19 Caen, Pas-de-Calais, Dijon, Hermon dans le Val-d'Oise, je me suis dit,

03:23 tiens, il s'est moqué des villes moches et en punition,

03:25 il va aller dans toutes les villes moches, comme Hercule.

03:28 - Il va arrêter quelqu'un.

03:29 - Oui, comme moi.

03:30 Et depuis sa nomination, il a à peine posé les pieds à Matignon.

03:33 Personne ne le connaît là-bas.

03:34 Il va arriver un jour à Matignon, il va se faire taser par les carabines.

03:37 Et voilà, c'est le Premier ministre.

03:40 Gabriel Attal, c'est le gamin suractif qui court dans le train,

03:43 les magasins, les mariages.

03:45 Au début, tu trouves ça mignon.

03:47 Tu dis, dis donc, il a de l'énergie le petit dernier.

03:50 Au bout d'une heure, tu dis, j'ai envie de gueuler.

03:52 - Tu arrêtes ! Tu poses ton cul sur la chaîne !

03:54 Tu t'accalmes ! On dirait un Jacques Rossel-Choucon !

03:57 Ça suffit, Gabriel !

03:58 - On a pas connu beaucoup de Jacques Rossel-Choucon.

04:00 Alors, la nouvelle ministre de l'Éducation, Amélie Boudéa Castera,

04:04 a créé la polémique en déclarant avoir scolarisé ses enfants dans une école politique.

04:07 - Oh, incroyable ! 12 minutes 38 secondes, 14 centièmes passés au ministère.

04:11 Déjà, une boulette pour Amélie.

04:13 C'est le fabuleux destin d'Amélie.

04:15 Championne de tennis.

04:17 Pas championne de langue de bois.

04:18 Parfois, faut en mettre un petit peu, de langue de bois.

04:20 Elle dit, mais chère, l'école politique, ça va pas jamais de la vie.

04:23 Les profs sont jamais là, ceux qui sont là sont nuls.

04:25 Bon, je vous laisse.

04:27 Je dois aller au conseil des ministres, en voiture officielle.

04:30 C'est une Citroën, c'est dégueulasse !

04:32 C'est tellement mieux, une belle Merco.

04:35 Si je fais un AVC, surtout pas l'hôpital public.

04:38 Y'a que des branques.

04:39 Je vais m'emmener direct à l'hôpital américain.

04:41 Ils me connaissent, ils ont le nom, on va toujours là-bas avec la famille.

04:44 Rachida, elle va faire pareil.

04:46 Elle va dire, le cinéma français, c'est un chien.

04:48 On va faire des acteurs qui jouent comme des cochons.

04:51 Les scénar' sont écrits par des vieillères, elles admorisées,

04:53 elles sont aux prosac''.

04:54 Terminé, subvention, Darmanin, elle va dire,

04:56 moi, ma CQ, j'ai pris des serbes.

04:58 Je fais pas du tout confiance aux politiciens français.

05:02 C'est des alcoolos qui disent mal.

05:04 C'est des chasseurs avec un képi.

05:06 [SILENCE]

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