«Votre maison aujourd'hui, c'est Reconquête» : Eric Zemmour lance un appel aux électeurs LR

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Transcript

00:00 - Vous avez deux visions de la France, elle l'a dit d'ailleurs.

00:03 Elle a dit qu'elle était de droite, mais pas du tout qu'elle partageait la vision de la France.

00:07 Là, il faut voir deux oppositions, deux visions.

00:10 - Madame Dati n'est pas de droite.

00:12 - Alors pourquoi ça gêne tant la droite ?

00:14 - Pourquoi ? Parce qu'elle est membre des Républicains.

00:17 On va arriver à cette discussion.

00:19 Elle est membre des Républicains.

00:20 Et là, effectivement, là où Sonia Mabrouk a tout à fait raison,

00:24 c'est qu'elle incarne un certain état d'esprit des dirigeants,

00:28 en tout cas de la plupart des dirigeants des Républicains.

00:31 C'est-à-dire que, vous savez...

00:33 - C'est quand même la droite, ça.

00:35 - Je dirais que, comme ils disent eux-mêmes, c'est la droite et le centre,

00:38 et c'est surtout le centre.

00:39 Et qu'ils ont été la droite, ils ont trahi la droite depuis 40 ans,

00:42 et qu'il ne reste que le centre.

00:44 Et que ce sont, pour la plupart, des centristes.

00:46 Et Madame Dati est une incarnation parfaite de ce que je viens de dire.

00:50 C'est-à-dire que, vous savez, Madame Dati était quand même la plus populaire

00:53 auprès des sympathisants LR, après Nicolas Sarkozy.

00:57 Mais manifestement, Madame Dati se moque des sympathisants LR.

01:01 - Pourquoi dit-elle ça ?

01:02 - Parce qu'elle est allée chez Macron.

01:03 Elle disait elle-même qu'aller faire un accord avec Macron,

01:08 c'était le baiser de la mort pour les Républicains.

01:10 Pour une fois, je suis d'accord avec elle.

01:12 Je pense qu'elle a trahi les sympathisants LR,

01:16 elle a trahi les électeurs LR,

01:18 comme nombre de dirigeants LR qui sont partis chez Macron.

01:22 Vous savez, Renaud Muselier a un mot très drôle, il dit

01:26 « bientôt il y aura davantage de cadres LR au gouvernement que chez LR ».

01:32 - Ils vont tenir dans une cabine téléphonique.

01:34 - Je pense qu'il a raison.

01:36 En vérité, attendez, je pense qu'il a raison.

01:38 Je pense qu'aujourd'hui, un dirigeant LR qui n'est pas ministre,

01:41 c'est quelqu'un à qui on n'a pas demandé d'être ministre.

01:43 C'est ça qui est grave.

01:44 Moi, je considère, pour paraphraser Renaud Muselier,

01:48 qu'il y aura bientôt plus d'électeurs LR chez Reconquête que chez LR.

01:53 Je leur dis aux électeurs de LR,

01:56 vous avez été trahis, vous avez été ridiculisés,

01:59 vous avez été abandonnés.

02:00 Donc je vous dis, votre maison, aujourd'hui, c'est Reconquête.

02:04 C'est le seul parti de droite, vous me parliez de la droite,

02:06 c'est le seul parti de la droite,

02:08 parce que c'est le seul parti qui lutte à la fois

02:10 contre l'islamisation du pays, contre les woke,

02:13 pour l'excellence scolaire et pour une économie de droite.

02:17 - Soyons clair, d'ailleurs, vous pronostiquez,

02:19 si je vous comprends bien, un effacement des LR définitifs.

02:23 Et là, vous êtes en train de lancer un appel,

02:25 non pas aux partis, non pas aux chefs et aux chapeaux à plumes,

02:28 si je puis dire, mais aux électeurs de vous rejoindre,

02:30 parce que vous êtes le seul parti de droite.

02:32 - Bien sûr, je fais d'abord appel aux électeurs du Parti républicain,

02:36 qui sont des Français fidèles, qui sont des Français engagés,

02:40 qui sont des Français qui aiment la France.

02:42 Je leur dis, LR ne mérite plus vos suffrages.

02:45 Aujourd'hui, voter et soutenir LR,

02:47 c'est voter et soutenir un futur ministre de Macron.

02:51 Maintenant, il y a des différences, si vous voulez.

02:54 Le chemin pour les chapeaux à plumes, comme vous dites, de LR,

02:59 ce n'est pas obligatoirement Emmanuel Macron.

03:01 Regardez, moi, pendant la campagne électorale,

03:04 Guillaume Pelletier, qui était le numéro 2 du parti, m'a rejoint.

03:08 Je sais qu'il y a chez LR des gens qui sont beaucoup plus proches

03:12 de reconquête que d'Emmanuel Macron.

03:14 - Pourriez-vous les nommer ?

03:15 - Comment ?

03:15 - Pourriez-vous les nommer ?

03:16 - Bien sûr, c'est facile.

03:18 François-Xavi Bellamy, Nadine Morano, Bruno Retailleau,

03:22 même Éric Ciotti, tous ces gens sont en vérité beaucoup plus proches

03:25 d'Olivier Marlex et de moi et de nous que d'Emmanuel Macron.

03:31 Maintenant, c'est à eux de choisir aussi.

03:34 C'est à eux de savoir ce qu'ils doivent faire et où ils doivent aller.

03:37 Le chemin est tracé.

03:39 - Et votre main étant d'une coupure.

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