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00:10 Bonjour et bienvenue sur l'étoile de la Télé dans notre émission Bourse où les présidents de Société Côté viennent nous commenter leurs résultats,
00:15 exposer leurs stratégies. Aujourd'hui en visio depuis son site de Grenoble, c'est Daniel Bufflard, le président du Pergi que nous accueillons.
00:24 - Bonjour. - Bonjour. - Vous étiez déjà venu au mois de septembre. Pour ceux qui n'ont pas vu votre premier passage sur Lester T,
00:32 pouvez-vous nous rappeler l'activité du Pergi ? - Le Pergi est un spécialiste de la batterie puisque nous concevons, nous assemblons et nous distribuons des batteries.
00:45 Principalement des batteries de taille moyenne et petite. Ce sont des batteries de moins de 48 volts. Mais tout type de batterie, toute forme de batterie
00:55 pour des marchés très différents, aussi bien des marchés dans le médical, la mobilité, le bâtiment. Les marchés sont extrêmement variés.
01:08 On a à peu près 90% de notre activité qui est faite en B2B. On est une société multicanale donc on fait du B2B principalement.
01:18 Mais on a également une activité B2C au travers d'un réseau de magasins sous l'enseigne 1000 MPL et également à travers de sites web.
01:26 On distribue nos batteries sur internet. On a une activité conception/assemblage de batterie qui représente 20% de notre chiffre d'affaires.
01:34 Le reste c'est de la distribution. On travaille en premier équipement pour un certain nombre de fabricants de matériel électrique électronique
01:41 qui ont besoin d'intégrer une batterie pour avoir la source d'énergie nécessaire dans leur appareil.
01:47 - Depuis septembre, comment a évolué votre activité ? Y a-t-il eu des éléments marquants ?
01:52 - Depuis septembre, l'activité s'est bien portée. On termine l'année avec un chiffre d'affaires en croissance de 1,9%.
02:02 La croissance a été plus forte au deuxième semestre. On a 2,2% de croissance au deuxième semestre contre 1,6% au premier semestre.
02:14 Dans un contexte de crise qui reste compliqué pour pas mal de sociétés, on estime qu'on s'en sort pas mal même si la croissance peut paraître faible.
02:21 Pour autant, si on regarde par rapport au PIB, on reste bien au-dessus de la croissance du PIB.
02:28 La marge s'améliore également.
02:31 - Vous avez publié votre chiffre d'affaires. On est de 2% de croissance. On voit que le B2B augmente et le B2C décroît.
02:42 Quels sont les facteurs qui expliquent ces tendances ?
02:45 - Le B2B est porté par la tendance des besoins en énergie autonome, en batterie, qui est de plus en plus présente dans toutes les activités.
02:55 La batterie est un produit indispensable dans la vie de tous les jours pour beaucoup d'entreprises et de professionnels.
03:05 On est naturellement tiré par cette tendance. Sur le premier équipement, notre bureau d'études reçoit énormément de projets de sociétés qui inventent,
03:17 qui trouvent de nouveaux appareils et qui ont besoin d'énergie.
03:21 Le B2C, c'est une activité qu'on réduit volontairement, parce que c'est une activité sur laquelle on n'a pas de rentabilité.
03:35 La rentabilité passe par des choix budgétaires, notamment sur nos magasins.
03:42 On a fermé encore un magasin l'année dernière en 2022 sur Lyon.
03:49 On réduit le nombre de magasins, ce qui engendre une baisse du chiffre d'affaires.
03:53 Et puis, on réduit nos dépenses marketing sur Internet et du coup, le chiffre d'affaires baisse.
04:03 Mais l'idée, c'est plutôt de gagner en rentabilité en faisant peut-être moins de business, mais du business plus rentable.
04:10 Donc du coup, votre marge a évolué favorablement par rapport à l'année dernière ?
04:14 Oui, alors nous, on a été assez contraints par les augmentations de coûts liées ces dernières années,
04:20 liées au transport et à l'augmentation des matières premières, notamment le lithium qui a fortement augmenté.
04:25 Ce sont des coûts qu'on arrive à répercuter à nos clients, mais parfois avec du délai.
04:30 Notamment, certains clients industriels avec lesquels on a des accords cadres, des contrats à l'année.
04:35 La révision de prix se fait qu'une fois par an.
04:39 Là, sur le premier semestre, effectivement, on n'a pas pu répercuter toutes les hausses de prix qu'on souhaitait à cause de ça,
04:48 mais on a pu les répercuter grosso modo tout à partir de mai, juin, juillet.
04:52 Ce qui fait que sur le deuxième semestre, on gagne à peu près deux points de marge par rapport au premier semestre.
05:00 Parfait. Et vous publierez, je crois, vos résultats donc au mois de mars ou avril ?
05:04 Oui, ils vont être publiés fin mars.
05:07 Pour 2024, quelles sont les perspectives, les enjeux ?
05:13 Vous nous aviez dit vouloir vous développer en Europe en croissance externe. Est-ce qu'il y a des acquisitions en vue ?
05:20 Oui, on a toujours des dossiers sous le coude.
05:23 Après, le délai pour les faire reste toujours incertain, dans le sens où on essaie de faire en sorte de payer ces acquisitions au bon prix
05:34 et pas de faire de la croissance externe à tout prix pour dire d'en faire.
05:38 Aujourd'hui, on a des dossiers, notamment un qui avance bien sur l'Angleterre.
05:44 La croissance externe reste un enjeu pour nous parce qu'on est sur un secteur qui est très atomisé,
05:50 avec beaucoup de petits concurrents qui font entre 1 et 5 millions d'euros de chiffre d'affaires dans différents pays européens,
05:58 avec beaucoup de dirigeants qui ont créé leur société il y a une vingtaine, une trentaine d'années, qui partent à la retraite en ce moment.
06:05 Donc, ça génère pas mal d'opportunités de croissance externe.
06:09 Et nous, le développement européen passera par la croissance externe.
06:12 Ce n'est jamais facile d'aller s'implanter from scratch dans un pays.
06:15 Donc, on souhaite s'appuyer sur des acquisitions, apporter notre savoir-faire, apporter notre puissance en termes d'achat,
06:22 de savoir-faire technique pour les développer, ces acquisitions.
06:26 Mais c'est un vrai enjeu stratégique là pour 2024, mais également pour les années à venir.
06:31 Pour cela, des moyens, vous pouvez nous faire un point sur la trésor, l'endettement ?
06:35 Alors, l'endettement, fin d'année, baisse, puisqu'on n'a pas levé de nouvelles dettes sur 2023.
06:45 Et à fin 2023, on aura remboursé à peu près 1,7 million de dettes, que ce soit du court terme ou du moyen terme.
06:53 Donc, on est à peu près sur un taux d'endettement, on va être sur un atterrissage de taux d'endettement d'environ 40% en fin d'année,
07:00 contre un endettement de 50%, un gearing de 50% l'année dernière.
07:04 Voilà, donc on a un peu de dettes, mais aujourd'hui, elle est maîtrisée.
07:09 Très bien. Alors, en bourse, le titre souffre toujours. On est à moins 45% à peu près sur un an.
07:15 Quel message avez-vous à délivrer aux actionnaires, aux investisseurs qui nous regardent ?
07:20 Le titre souffre, effectivement, comme beaucoup de titres de PME TI, d'entreprises small et mid-cap.
07:28 Après, bon, il souffre aussi parce qu'on a un peu délaissé la communication ces dernières années.
07:35 Aujourd'hui, on est dans une dynamique d'une entreprise qui va faire du résultat, qui va distribuer du dividende.
07:44 Donc, on peut attendre une rentabilité sur le titre. Et également, on est dans ces temps perturbés.
07:51 On le considère comme une entreprise solide, puisque les produits que l'on vend, les batteries,
07:57 ce sont des produits qui sont indispensables à nos clients. C'est du consommable, donc ça génère du chiffre d'affaires récurrent.
08:03 Donc, voilà, du consommable, indispensable. Et puis, la structure de la société, on n'a pas de gros clients.
08:12 On adresse beaucoup de petits et moyens clients. On est présent sur plusieurs pays. Donc, voilà, on dilue énormément le risque.
08:19 Donc, pour un investisseur qui voudrait un investissement rentable avec du dividende et peu de risque, je pense qu'il faut venir chez Auclanti.
08:30 David, merci pour toutes ces explications. Rendez-vous fin mars pour vos résultats.
08:35 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec un autre président de Société Côté.
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