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Remaniement - Passation entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal / "J’emmène avec moi la cause de l’école. Elle sera une de mes priorités absolues à la tête du gouvernement", déclare le nouveau Premier ministre Gabriel Attal
Jeanmarcmorandini.com
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09/01/2024
Remaniement - Passation entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal / "J’emmène avec moi la cause de l’école. Elle sera une de mes priorités absolues à la tête du gouvernement", déclare le nouveau Premier ministre Gabriel Attal
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Alors je serai bientôt l'une d'entre eux en tant que députée du Calvados et je me
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réjouis de continuer à servir mon pays à leur côté avec détermination et exigence.
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Et puis je veux remercier aussi les parlementaires des oppositions qui ont fait le choix de
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faire du dialogue et du compromis plutôt que du blocage et de l'obstruction.
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Je tiens aussi à remercier toutes les administrations que j'ai dirigées au cours de ces sept années,
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les équipes de Matignon et tout particulièrement mon cabinet.
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Je mesure le travail qu'ils ont accompli à toute heure du jour et souvent de la nuit
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et j'ai été particulièrement bien entourée donc je veux leur dire un grand merci.
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Je veux également rendre hommage à tous les partenaires qui sont essentiels pour notre
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action au service du pays.
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Je pense aux élus locaux qui s'engagent au quotidien pour nos concitoyens.
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Je pense aux acteurs de la société civile et notamment aux associations qui portent
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des combats essentiels de la transition écologique à l'égalité des chances.
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Et puis je pense aux partenaires sociaux avec lesquels j'ai toujours entretenu des relations
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de confiance et de respect.
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Moi je crois au dialogue, à la co-construction, à la force du collectif.
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Alors il y a eu des moments difficiles mais le dialogue n'a jamais été rompu.
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Enfin je veux dire aux Françaises et aux Français que chaque jour, en tant que ministre
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puis premier ministre, j'ai mis toute mon énergie à les servir.
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J'ai travaillé sans relâche, sans chercher des coups d'éclat et partir du réel vécu
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par nos concitoyens, partir de leur quotidien et chercher à apporter des résultats rapides
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et tangibles.
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C'est ma méthode d'action et je l'assume.
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Alors Monsieur le Premier ministre, cher Gabriel, j'ai parlé de reconnaissance et
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je veux aussi parler de fierté.
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Je suis fière du travail accompli au cours de ces presque 20 mois pendant lesquels je
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me suis, en particulier dans des conditions inédites à l'Assemblée, attelé à faire
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adopter nos budgets, la réforme des retraites, la loi immigration et plus de 50 textes pour
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répondre aux défis de notre pays et aux attentes de nos concitoyens.
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Nous avons réussi à construire des majorités de projets dans l'esprit du dépassement
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porté par le président de la République en 2017.
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Et puis je suis fière aussi que notre pays soit désormais doté d'une planification
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écologique concrète et solide.
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Tout au long de ces années, tout au long de ces mois, je n'ai jamais reculé devant
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aucun obstacle, je n'ai jamais reculé devant aucune réforme.
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J'ai mené les projets qui me semblaient justes et nécessaires pour notre pays et
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j'ai tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République.
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Enfin bien sûr, je ressens aujourd'hui beaucoup d'humilité.
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Je suis consciente de tout ce qui reste à accomplir.
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Je connais les enjeux devant nous.
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Nous devons y répondre et rassembler.
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Nous devons plus que jamais veiller à donner sa chance et des perspectives à chacun, bâtir
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une France plus forte et plus juste dans une Europe plus souveraine.
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Monsieur le Premier ministre, cher Gabriel, au moment où je te passe le relais, je suis
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confiante.
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Nous nous connaissons bien.
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Tous les deux, nous nous sommes engagés dès la première heure derrière le président
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de la République.
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Tu as la détermination et l'énergie pour mener une équipe et porter les projets nécessaires
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pour notre pays.
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Tu as aussi cette volonté de tenir, de respecter la parole donnée.
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En te sachant dans cette fonction, j'ai confiance et je t'adresse tous mes voeux
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de succès.
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Tu peux compter sur moi pour t'y aider.
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Il en va de la réussite de notre pays et c'est finalement la seule chose qui compte.
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Et peut-être je voudrais terminer sur un mot plus personnel.
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En prenant mes fonctions, j'avais adressé un message à toutes les petites filles en
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leur disant d'aller au bout de leurs rêves.
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Je pense que mon parcours démontre que quelle que soit son histoire, tout est possible.
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Mais j'ai aussi pu mesurer assez souvent qu'il reste du chemin pour l'égalité
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entre les femmes et les hommes.
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Alors je le dis à toutes les femmes, tenez bon, l'avenir vous appartient.
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Et puis plus largement, il reste du chemin pour que chacun, quelle que soit son origine,
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quel que soit son milieu social, quelle que soit son adresse, ait toutes ses chances par
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son mérite et son talent.
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Alors à toutes et tous, je veux le dire, à vos côtés, je continuerai le combat.
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Je vous remercie.
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(Applaudissements) (...)
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- Madame la Première ministre, très chère Elisabeth, mesdames, messieurs.
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Depuis 1936, depuis Léon Blum, c'est d'ici, depuis l'hôtel de Matignon, que nos premiers
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et nos premières ministres ont oeuvré à bâtir la France.
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Chère Elisabeth, pendant près de 20 mois, c'est la France de demain que tu as contribué
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à bâtir.
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Aux côtés du président de la République, tu as été une première ministre d'action
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et de courage.
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Ton histoire personnelle, tout autant que ton éthique politique, ont fait de toi un exemple.
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Pour tes ministres, pour les parlementaires que tu as évoqués, et plus largement, je
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le crois très profondément, pour les Français.
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Nous savons tous ce que nous te devons.
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Elisabeth, madame la Première ministre, merci pour tout.
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À l'heure où je prends mes fonctions, c'est d'abord au président de la République que
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j'adresse mes remerciements les plus sincères.
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Cela a été dit, ces dernières heures, j'ai pu le lire ou l'entendre, le plus jeune président
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de la République de l'Histoire nomme le plus jeune Premier ministre de l'Histoire.
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Je ne veux y voir qu'un seul symbole, celui de l'audace et du mouvement.
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Le symbole aussi, et peut-être surtout, de la confiance, celle accordée à la jeunesse,
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cette génération qui mérite que l'on se batte pour elle sans relâche.
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Ces derniers mois, j'ai consacré toute mon énergie à redonner espoir, à chercher
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à redonner espoir à cette génération, à ses parents, en œuvrant pour l'école
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de la République.
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Je le dis d'emblée, mesdames et messieurs, j'emmène avec moi, ici, à Matignon, la
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cause de l'école.
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Je réaffirme l'école comme étant la mère de nos batailles, celle qui doit être au
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cœur de nos priorités et à qui je donnerai, comme Premier ministre, tous les moyens d'action
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nécessaires pour sa réussite.
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Elle sera l'une de mes priorités absolues dans mon action à la tête du gouvernement.
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Il y aura de ce point de vue une forme de continuité, car en prenant des décisions
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fortes sur la baïa, en prenant des décisions fortes sur la laïcité, c'est pour la liberté
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que je me suis engagé.
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En prenant des décisions fortes sur l'exigence et sur le choc des savoirs, c'est pour l'égalité
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que je me suis engagé.
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En prenant des décisions fortes dans la lutte contre le harcèlement, c'est pour
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la fraternité que je me suis engagé.
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Liberté, égalité, fraternité, cette devise de l'école est aussi celle de la République
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et ce sera toujours ma boussole.
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Mais, mesdames et messieurs, j'ai conscience du contexte dans lequel je prends mes fonctions.
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Trop de Français doutent encore.
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Trop de Français doutent de notre pays, doutent d'eux-mêmes, doutent de notre avenir.
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Je pense en particulier aux classes moyennes, cœur battant de notre pays, artisan de la
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grandeur et de la force de notre nation française.
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Ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler,
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qui peuplent notre territoire et que l'on n'entend pas souvent, mais qui sont toujours
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au rendez-vous de leur responsabilité.
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Cette classe moyenne qui travaille et qui finance par son travail nos services publics
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et notre modèle social.
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Ces Français qui, parfois, ne s'y retrouvent plus.
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Des Français doutent, mais au fond, je sais qu'ils espèrent aussi.
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Car au fond de nous, au plus profond de nos consciences de Français amoureux de notre
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pays, nous le savons, la France ne rimera jamais avec déclin.
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Car la France, elle rime avec sursaut, elle rime avec audace, elle rime avec grandeur.
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Et c'est précisément à cette tâche que je vais m'atteler sous l'autorité du
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président de la République.
11:29
Et qu'il a été réélu sur un projet clair, un projet d'action, de transformation,
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un projet de reprise en main de notre destin et de préparation de celui de la prochaine
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génération.
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Avec le président de la République, j'aurai donc un objectif.
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Garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français.
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Garder le contrôle de notre destin, c'est lutter pour la maîtrise de notre modèle
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social.
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C'est agir pour la solidarité entre les Français.
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C'est assumer de faire de l'autorité et du respect de l'autre une valeur politique
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de premier ordre.
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Et de la sécurité un objectif absolument prioritaire.
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C'est agir pour le renforcement de nos services publics, au premier rang desquels
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l'école, j'en parlais il y a un instant, mais aussi la santé et en premier lieu, évidemment,
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notre hôpital.
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C'est renforcer notre souveraineté nationale et celle de l'Europe en maîtrisant mieux
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notre immigration.
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C'est garantir l'avenir de notre planète qui est le bien commun de notre humanité.
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Libérer le potentiel français, cela veut dire continuer à transformer notre économie
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autour de trois axes majeurs.
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D'abord, la priorité donnée au travail.
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Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler alors que l'inflation,
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je le sais, continue de peser sur la vie des Français.
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Ensuite, c'est l'acte 2 de la libération de notre économie, notamment avec la simplification
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drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs.
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Et c'est enfin à l'action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse, dont
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le talent ne demande qu'à s'exprimer.
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Dans ce chantier, avec le président de la République, nous ne partons pas de nulle
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part.
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Depuis plus de six ans, tant a été fait, tant a été engagé et déjà des résultats
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sont perceptibles dans la vie des Français.
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Nous avons un taux de chômage historiquement bas depuis un certain nombre d'années et
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tu y as largement contribué en tant que ministre et Premier ministre.
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Mais pour les années à venir, tant reste encore à faire.
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C'est la tâche à laquelle je consacrerai toute mon énergie.
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Avec la même méthode, celle que j'ai toujours utilisée dans mes fonctions, poser des diagnostics
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clairs sans jamais mentir aux Français et mettre en place des actions fortes, concrètes,
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sans tabou.
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Dire la vérité, agir sans attendre, voilà ce que sera mon action à la tête du gouvernement
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de la France.
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Mesdames et Messieurs, avant de conclure, je veux avoir à nouveau une pensée pour
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le président de la République, lui redire toute ma gratitude, toute ma fidélité.
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Je veux avoir un mot pour notre Parlement.
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A la majorité, je dis ma reconnaissance et ma promesse de toujours rester l'un des
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leurs.
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Aux oppositions, je leur dis que nous avons en commun le destin de notre nation, que nous
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ne serons évidemment pas d'accord sur tout, que nous nous opposerons.
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Mais aussi, je leur fais la promesse de toujours les écouter, toujours les respecter, parce
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qu'à travers eux, c'est la voix de millions de Français qui s'expriment.
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Je veux avoir un mot pour nos élus locaux, qui sont eux aussi les garants de notre République,
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pour nos partenaires sociaux.
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Oui, ils sont nos partenaires, avec tout ce que cela emporte d'exigence et de franchise.
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Parce que chaque jour compte, je réunirai toutes ces forces vives du pays dès cette
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semaine pour enclencher ensemble cette nouvelle étape.
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Avant de conclure, je veux avoir une pensée pour Edouard Philippe, qui fut le premier
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à me faire confiance en me nommant au gouvernement il y a plus de cinq ans.
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Une pensée évidemment pour toi, Élisabeth, que je remercie à nouveau pour ta confiance.
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Et je pense évidemment à Jean Castex, avec qui j'ai tant appris ici à Matignon en tant
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que secrétaire d'État auprès de lui, porte-parole du gouvernement.
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J'ai appris ici avec lui à ses côtés le fonctionnement de Matignon, l'exigence
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de la tâche de Premier ministre et aussi l'importance de l'amitié en politique.
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Je veux lui dire que je sais ce que je lui dois, ce que notre famille politique lui doit
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et ce que la France lui doit.
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Je veux pour conclure m'adresser directement aux Français, à tous les Français où qu'ils
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vivent, dans l'Hexagone, dans les Outre-mer ou à l'extérieur de nos frontières.
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Quel que soit leur parcours de vie, quelles que soient leurs opinions politiques, peu
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importe qui ils aiment ou ce en quoi ils croient, je veux leur dire qu'ils pourront
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toujours compter sur moi, leur dire qu'avec le président de la République, chaque jour,
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chaque minute, chaque seconde leur sera consacré.
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Parce qu'il n'y a rien de plus beau, rien de plus fort, rien de plus grand que de servir
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la France et les Français.
16:04
Je vous remercie.
16:05
(Applaudissements)
16:33
(Applaudissements)
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