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Europe 1
  • 04/01/2024
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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Alex Ramires.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcription
00:00 - Culture Média 9h-11h sur Europe 1 et ce matin, Thomas Hill, vous recevez l'humoriste Alex Ramirez.
00:06 - Ramirez avec un S s'il vous plaît, merci beaucoup.
00:10 Allez, c'est l'heure de dresser votre portrait sonore Alex avec des petits sons pour mieux vous connaître.
00:15 Voici le premier.
00:16 - L.Y. Cohen, in the place to beat Lyon.
00:19 In the place to beat Lyon.
00:21 - Oh waouh, je ne connaissais pas.
00:22 - Place to beat Lyon.
00:24 - La vache, L.Y. Cohen.
00:26 - Je vais vous dire, il n'y a pas beaucoup de chansons autour de Lyon.
00:28 On a cherché. - Il y a du Benjamin Biolet.
00:30 - Il y a du Benjamin Biolet. - Et un peu d'art.
00:32 - On voulait quelque chose de plus festif.
00:35 Je disais, vous êtes né à Roussillon, mais vous vous sentez peut-être un peu plus lyonnais.
00:38 C'est à Lyon que vous avez découvert le théâtre d'impro, notamment, c'est ça ?
00:41 - Exactement.
00:42 J'étais pas loin de Lyon, je viens de l'Isère, mais je suis vite monté à Lyon.
00:45 Et ouais, premier cours de café-théâtre, premier cours d'impro, auquel je n'avais pas répondu à la lettre.
00:50 Donc, j'ai dû appeler la troupe d'impro en disant "mais si, prenez-moi s'il vous plaît".
00:53 - Vous rêvez d'être humoriste depuis vos 9 ans ?
00:56 - Ouais, mais en fait, je faisais du théâtre,
00:58 on faisait des petites impros dans un club théâtre, dans une EMJC.
01:01 Et le plaisir de faire rire des gens qu'on connaît pas,
01:05 moi je me suis dit "franchement, si ça se passe bien, je vais continuer là-dedans".
01:09 Donc j'avais toujours ce rêve en tête, je continue les études,
01:12 mais je voulais faire rire les gens avec des personnages, des histoires que j'inventais.
01:16 - Et après, vous avez pris des cours au Nombril du Monde,
01:19 c'est le même café-théâtre qui a formé une autre lyonnaise un peu connue, Florence Forestier.
01:23 - Ça me dit rien, mais ok.
01:25 - Je crois que vous êtes assez fan, c'est ça ?
01:27 - Assez fan de Florence Forestier, ah oui, très fan.
01:29 Elle a réussi à mélanger le populaire avec l'écriture, le personnage de stand-up,
01:35 c'est hyper précis, c'est drôle, c'est énergique, c'est physique, ça c'est bien.
01:38 - Mais avant Florence Forestier, vous avez été fan d'une autre femme.
01:41 - Évidemment.
01:42 - Qu'est-ce que t'as bouffé ? Allez, escargot,
01:44 beaumaringo, tarte à bricot, égale.
01:48 Qui est-ce qui vient de dire la tête à Toto ?
01:51 Allez-y, vraiment, c'est le moment de faire des jeux de mots.
01:54 Qui vient de dire poil au dos ?
01:56 Je l'amène à tous, moi ça me monte, vous allez voir, je vais m'énerver.
01:59 T'as dit poil au nez ? - C'est toi.
02:01 - T'as pas dit fort, mais tu l'as dit.
02:03 Je l'amène à tous, moi ça ne m'amuse plus.
02:06 - Le prochain.
02:09 - Ah, un mot.
02:11 Ça s'est passé très mal pour lui.
02:13 Top, il est pas en bas, pas le kiki.
02:15 - Vous êtes fan, fan de Muriel Aurobin,
02:17 comme Vincent Daudiade d'ailleurs qui est venu nous voir il y a quelques semaines
02:19 et qui a la même admiration.
02:21 - Mais je crois qu'on a eu la même épiphanie au même moment
02:23 parce qu'il raconte dans son premier spectacle, Vincent Daudiade,
02:25 qu'il a regardé le sketch de l'édition
02:27 chez des amis de ses parents
02:29 et moi pareil, j'ai eu mon premier fou rire,
02:31 vraiment j'étais au sol de rire sur l'édition.
02:34 Pareil, chez des amis de mes parents, c'est bien qu'on ait vécu en parallèle.
02:37 - Mais c'est vrai que du coup je l'ai revue hier, c'est prodigieux.
02:39 Elle est incroyable,
02:41 sur ce sketch en particulier,
02:43 vraiment ça va à une rapidité folle,
02:45 il se passe 50 choses dans sa tête en même temps.
02:47 - C'est très fort. - Et d'ailleurs dans Panache,
02:49 il y a un sketch hommage à Amérald Robin,
02:51 dans lequel moi je fais une soirée jeu,
02:53 et je fais vivre plein de personnages,
02:55 et c'est une soirée jeu, ça se passe évidemment très mal,
02:57 parce que les soirées jeu on a envie d'expliquer les règles,
02:59 et personne ne les explique !
03:01 Mais tout le monde veut jouer, en débarrassant la table.
03:03 C'est vraiment un sketch hommage assumé,
03:05 évidemment je ne suis pas plagié.
03:07 - C'est le Scrabble, ça n'a rien à voir.
03:09 - Pas du tout.
03:11 - Extrait suivant.
03:13 - On a évidemment le gant classique,
03:15 le massage au chocolat,
03:17 mais laissez-moi vous sensibiliser au reste de notre carte.
03:19 Formule Muesli, on vous enduit de yaourt gris,
03:21 hommage aux flocons d'avoine,
03:23 également l'apéro, massage à la tapenade,
03:25 enveloppement au jambon serrano, acupuncture au graissin,
03:27 drainage au pastis, nos deux oeufs festivals,
03:29 le Meshoui, vous êtes allongé sur une broche,
03:31 isolation phonique avec du persil dans les oreilles,
03:33 pomme dans la bouche pour détendre les maxillaires,
03:35 et sa version verticale, le kebab,
03:37 on vous fait tourner sur le bar à Pauldal,
03:39 vous êtes entouré par des machines à lever, masque,
03:41 et vous passez la nuit dans un pimpita.
03:43 - Ça fait partie des sketchs d'Alex Ramirez sur Instagram,
03:47 parce que vous êtes très productif sur les réseaux sociaux.
03:49 - Ce qui est génial avec Instagram,
03:51 c'est vraiment un laboratoire,
03:53 Jean-Yves Sirault, qui est maintenant dans mon spectacle,
03:55 a été créé sur Instagram.
03:57 Dès que j'ai une idée,
03:59 je vois ce que je peux en faire, soit ça va dans un sketch,
04:01 soit ça va dans une série, soit ça va dans une vidéo d'une minute sur Instagram.
04:03 - Et puis c'est devenu hyper important
04:05 pour tous les humoristes, maintenant j'ai l'impression
04:07 de créer des contenus en dehors de la scène,
04:09 un bon spectacle ça ne suffit pas,
04:11 il faut aussi être présent sur les réseaux quotidiens.
04:13 - Là-dessus je suis un peu partagé, parce qu'il y a un côté où je dis que c'est un peu malheureux,
04:15 parce que des fois on met tout,
04:17 moi je travaille vraiment à ce que le spectacle soit mon bébé,
04:19 j'y travaille un maximum,
04:21 donc si vous voulez voir la version la plus aboutie de ce que je fais,
04:23 c'est vraiment le spectacle, parce que pour moi je viens de la scène.
04:25 Mais Instagram c'est un moyen comme un autre,
04:27 et c'est devenu un laboratoire.
04:29 Pour moi au début c'était un peu une contrainte,
04:31 et en fait pendant le confinement c'est devenu un vrai laboratoire,
04:33 et je trouve ça super parce que
04:35 justement ça peut faire découvrir des talents, des carrières,
04:37 et on peut expérimenter des choses,
04:39 et au pire si ça nous plaît plus on les efface.
04:41 - Écoutez ça !
04:43 (musique)
04:45 - Ah vous l'avez pas ça attendez !
04:47 - Ça vous dit rien !
04:49 - Ah c'est drôle !
04:51 - Et tout de suite l'oeuvre,
04:53 on dirait un truc de GT !
04:55 - Bonsoir à tous, bienvenue sur...
04:57 - Et bienvenue sur... Ah si !
04:59 - Ah oui ! - Oui mais à ce moment-là moi j'étais stressé,
05:01 j'entendais jamais !
05:03 - Parce que vous avez participé à Quotidien ?
05:05 - Non non non, ça c'était...
05:07 J'occultais cette partie ouais. - D'ailleurs ça a pas duré très longtemps,
05:09 vous avez fait quoi, 6 mois à peu près à Quotidien ?
05:11 - Une demi-saison ouais. - Et pourquoi ça s'est arrêté ?
05:13 Trop de stress ? - Trop de talent !
05:15 - Ah ! - J'ai clipsé,
05:17 j'ai clipsé Yann,
05:19 pour faire ma propre émission.
05:21 Non, en fait il voulait... Moi je parodiais
05:23 les publicités, je commentais les publicités,
05:25 c'était vraiment ma chronique rêve, et j'étais à Quotidien, mon émission rêvée,
05:27 et je parodiais les publicités,
05:29 je déconstruisais les images, moi j'adore ça,
05:31 et en fait non, il voulait quelque chose avec plus d'actu,
05:33 et d'ailleurs juste après c'était Thomas VDB refait l'actu,
05:35 donc... Et c'est moins ma cam,
05:37 moi je préfère faire plutôt des sketchs autour
05:39 de choses un peu plus intemporelles, comme les publicités !
05:41 - Par exemple !
05:43 Mais alors je disais aussi en vous présentant tout à l'heure
05:45 que vous avez été un petit peu dans "On ne demande qu'à en rire"
05:47 l'émission de Laurent Riquier !
05:49 - Oulah ! - Le grand début ! - Un petit peu,
05:51 on peut le dire ! - Vous étiez très très jeune là !
05:53 - J'étais très jeune, j'avais au moins 8 ans !
05:55 - 8 ans ! 8 ans et demi !
05:57 Alors ça, ça a pas duré très longtemps donc ?
05:59 - Quelques sketchs...
06:01 - C'est très dur comme principe, non ?
06:03 - Mais ce principe, déjà maintenant ça serait absurde,
06:05 mais quoi que, on est jamais à l'abri de qui relance un concept,
06:07 mais d'arriver, si c'est pas drôle,
06:09 on te buzz pendant que tu joues,
06:11 et après on dit "bah c'était pas drôle !"
06:13 Et on est "bah ouais d'accord !"
06:15 - Et noté quoi ! - Je suis pas parti traumatisé,
06:17 je suis parti très fatigué, c'était mes premières télés,
06:19 mais je suis parti avec Laurent Riquier qui me disait
06:21 "continue, continue, écris tes propres sketchs !"
06:23 A l'époque j'écrivais pas mes propres sketchs,
06:25 et c'est vrai qu'il y a...
06:27 ça m'a juste encouragé.
06:29 D'ailleurs là je vais faire les grosses têtes dans pas longtemps,
06:31 donc c'est pour vous dire que... - Et bah voilà, vous avez bien fait de vous...
06:33 - ...connaître ! - ...vous accrocher à lui, Fabien !
06:35 - Les bébés ! - Dans pas longtemps !
06:37 - Et bientôt chez Sophie Davant, bien sûr,
06:39 il viendra l'après-midi !