#GérardDepardieu #HarcèlementSexuel #Culture #Tribune

Réactions à la tribune en soutien à Gérard Depardieu

De nombreuses tribunes et pétitions ont été écrites suite à la publication d'une lettre dans "Le Figaro" en soutien à Gérard Depardieu. Cette lettre, signée par une cinquantaine d'artistes, a suscité la controverse en défendant l'acteur et en remettant en question la responsabilité des "monstres sacrés" dans les affaires d'agressions sexuelles. Cependant, certains signataires ont depuis exprimé des regrets et se sont dissociés de certaines affirmations de la lettre.

Des regrets et des désolidarisations

Six artistes au moins se sont désolidarisés de la phrase qui affirme que "quand on touche à Depardieu, on touche à l'art". Ces désaccords font suite à l'indignation causée par la suggestion que les artistes renommés ne devraient pas avoir à rendre compte de leurs actes, même lorsqu'il s'agit d'accusations de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle ou de viol. Ces critiques ont donné lieu à diverses contre-tribunes et pétitions signées par des milliers d'artistes, qui appellent à prendre en considération les victimes et dénoncent la défense de Gérard Depardieu par Emmanuel Macron.

Une réponse dans les colonnes de Libération

Le journal Libération a récemment publié une tribune intitulée "L'art n'est pas un totem d'impunité". Cette tribune, signée par 150 personnalités du monde culturel, aborde les rapports de domination présents dans l'industrie artistique. Les signataires soulignent que les récentes vagues de dénonciations ont ébranlé les fondements de ce milieu, mais sans les faire s'effondrer. Ils affirment que les "monstres sacrés" n'existent pas et qu'il n'y a que des hommes ordinaires auxquels on a accordé des privilèges et des droits. Parmi les signataires, on retrouve des personnalités telles que Anne Roumanoff, Lio, Alice Belaïdi, Alexandra Lamy, Muriel Robin, Guillaume Meurice, Énora Malagré et bien d'autres.

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