Mozart : Gande Messe en ut (Leonardo Garcia Alarcon)-3
- il y a 4 mois
"Parce que sa fiancée Konstanze est souffrante, Mozart décide, en 1782, de composer ce qui restera une exception dans sa production religieuse : une oeuvre votive. « J'ai fait cette promesse dans mon coeur » confie-t-il à son père. Ainsi naît la Grande messe en ut qui, bien que laissée inachevée, fait preuve d'une rare puissance d'expression : y voisinent airs et duos à l'italienne, souvenirs de Bach ou de Haendel dans des séquences chorales saisissantes, mais, surtout, l'épaisseur dramatique et humaine, l'angoisse et la lumière qui annoncent le Requiem ou La Flûte enchantée .
DISTRIBUTION :
WOLFGANG AMADEUS MOZART
Grande messe en ut
MARIE LYS soprano
DEEPA JOHNNY soprano
MARK MILHOFER ténor
EDWARD GRINT basse
CHŒUR DE RADIO FRANCE
VALÉRIE FAYET cheffe de chœur
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
LEONARDO GARCÍA ALARCÓN direction
La Grande Messe en ut mineur, une ouvre destinée à rendre grâce pour la guérison de sa fiancée, puis épouse, Constance Weber. Si la pensée de Constance accompagne Mozart dans l’écriture de sa partition, c’est également sur le plan de l’écriture vocale, puisque l’une des parties solistes lui est dédiée, correspondant à sa tessiture. Gardons cela à l’esprit lorsque se déploie le Christe, solo à peine contredit, dans sa douceur et sa clarté, par des intervalles redoutables pour toute chanteuse. Ce Christe est précédé et suivi d’un Kyrie, douloureuse plainte chantée par l’ensemble du chœur, introduit par un rythme pointé des violons quelque peu funèbre.
Cet aspect n’est pas sans rappeler le Requiem qui, avec cette Messe en ut mineur, est la seule musique liturgique composée par Mozart après sa rupture avec l’archevêque Colloredo, survenue en 1781. Entre 1768 et sa démission, Mozart écrit seize messes. Elles sont assez concises, en particulier après 1771, lorsqu’à la mort du précédent archevêque Siegmund comte von Schrattenbach, son successeur, Hieronymus Colloredo, acquis aux idées des Lumières, valorise une musique d’église plus rationnelle et fonctionnelle, au service du texte et de son intelligibilité.
DISTRIBUTION :
WOLFGANG AMADEUS MOZART
Grande messe en ut
MARIE LYS soprano
DEEPA JOHNNY soprano
MARK MILHOFER ténor
EDWARD GRINT basse
CHŒUR DE RADIO FRANCE
VALÉRIE FAYET cheffe de chœur
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
LEONARDO GARCÍA ALARCÓN direction
La Grande Messe en ut mineur, une ouvre destinée à rendre grâce pour la guérison de sa fiancée, puis épouse, Constance Weber. Si la pensée de Constance accompagne Mozart dans l’écriture de sa partition, c’est également sur le plan de l’écriture vocale, puisque l’une des parties solistes lui est dédiée, correspondant à sa tessiture. Gardons cela à l’esprit lorsque se déploie le Christe, solo à peine contredit, dans sa douceur et sa clarté, par des intervalles redoutables pour toute chanteuse. Ce Christe est précédé et suivi d’un Kyrie, douloureuse plainte chantée par l’ensemble du chœur, introduit par un rythme pointé des violons quelque peu funèbre.
Cet aspect n’est pas sans rappeler le Requiem qui, avec cette Messe en ut mineur, est la seule musique liturgique composée par Mozart après sa rupture avec l’archevêque Colloredo, survenue en 1781. Entre 1768 et sa démission, Mozart écrit seize messes. Elles sont assez concises, en particulier après 1771, lorsqu’à la mort du précédent archevêque Siegmund comte von Schrattenbach, son successeur, Hieronymus Colloredo, acquis aux idées des Lumières, valorise une musique d’église plus rationnelle et fonctionnelle, au service du texte et de son intelligibilité.