Vianney : des images intimes de sa famille volées

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Transcript

00:00 -On y voit aussi votre femme de dos et vos enfants.

00:03 On y voit votre fils bébé et votre belle-fille.

00:06 Oui, on voit pas les visages.

00:08 Pourquoi vous les avez mis ?

00:10 Pourquoi vous avez voulu les mettre...

00:13 -Alors, je pense que... Je l'ai pas formulé comme ça.

00:16 J'avais envie de les mettre,

00:17 parce que cette chanson était importante pour moi.

00:20 Mais ces dernières années, on s'est fait beaucoup voler

00:23 nos images de moments de vie intimes.

00:25 Ca m'a rendu malade, ce truc-là.

00:27 Alors qu'honnêtement, j'ai peur de rien et tout,

00:30 mais il m'est arrivé des trucs fous avec cette histoire.

00:33 -C'est-à-dire ? -J'en ai coursé, quoi.

00:35 -Vous avez coursé des paparazzis ?

00:37 -J'ai failli faire des bêtises. -Vous vous êtes battu ?

00:40 -Je me suis retenu, Léa, parce que je suis bien élevé.

00:43 Mais oui, ça me rend fou, parce que c'est du vol.

00:46 Ces moments-là, ils sont sacrés pour moi.

00:49 Donc, j'ai choisi... Je me suis dit,

00:51 je vais les montrer, sans dévoiler tout,

00:53 mais je vais montrer pourquoi c'est sacré.

00:56 Ces moments, ils sont simples.

00:58 Là, c'est des moments volés, vraiment,

01:00 où on les voit pas, et j'aime bien s'y aider.

01:03 Au moins, c'est moi qui ai choisi.

01:05 -C'est vrai qu'on vous voit avec votre fils

01:07 et avec votre belle-fille.

01:09 Vous avez écrit cette chanson "Beau papa"

01:11 qui touche tous les gens qui sont dans la même situation que vous,

01:15 ce qui est mon cas.

01:16 La manière dont vous décrivez la relation

01:18 tellement belle et complexe, parfois difficile,

01:21 mais tellement puissante,

01:22 entre un beau-papa ou une belle-maman

01:25 et cet enfant qui n'est pas le sien,

01:27 mais que parfois, elle aime autant que le sien.

01:29 -Ouais, c'est un amour auquel je m'attendais pas.

01:32 Je voulais vraiment en parler, parce qu'on est nombreux à vivre ça.

01:36 Forcément, c'est la société qui est comme ça.

01:38 Parfois, c'est moins heureux que ce que je vis,

01:41 mais il y a un amour qu'on peut développer

01:43 pour un enfant qui n'est pas le nôtre et qui est immense.

01:46 Cette petite fille, j'y pense toute la journée,

01:49 et j'y suis pour rien dans sa venue, dans son histoire.

01:52 Donc, forcément, je voulais parler de ça,

01:54 parce que c'est un amour qui est réel,

01:56 qui n'est pas évident, qui n'est pas encore, d'ailleurs,

02:00 bien légalement clarifié, tout ça.

02:02 Il y a encore plein de choses à affiner,

02:05 mais il faut reconnaître que dans la vie de plein de gens

02:08 qui nous regardent, aussi, il y a des enfants,

02:10 des beaux-enfants, des enfants adoptés, aussi, parfois.

02:13 On les aime plus que tout. -Elle a un papa ?

02:16 -Ouais, que j'aime beaucoup. Je parle dans la chanson.

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