Il n'a perdu ni son flair financier ni sa manie de surprendre. Les investisseurs pensaient que Vincent Bolloré, l'homme des raids sur Delmas-Vieljeux et Havas, allait finir, avec sa famille, d'avaler Vivendi, dont le groupe Bolloré détient 29,6 % du capital. Manqué ! Il a choisi une autre méthode pour gagner de l'argent et rappeler qu'on le surnommait jadis « le petit prince du cash-flow » : scinder Vivendi en trois entités afin d'en finir avec la décote de conglomérat dont pâtissait le groupe à Euronext Paris.