En une semaine, tout a été bouleversé et Mathias Vicherat a finalement estimé devoir se mettre en retrait de la présidence de Sciences Po, après avoir été brièvement placé en garde à vue avec son ex-compagne dans une affaire de violences conjugales réciproques. Ce, afin de « préserver l'institution », explique-t-il dans un mail envoyé aux étudiants, professeurs et membres du personnel de l'école prestigieuse.
Saisir les clés de cette décision, c'est comprendre les ressorts d'une affaire et d'une époque. Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, jointe au téléphone avant cette annonce, penchait pour une telle solution : « Si on fait confiance à la justice, ce qui n'est pas totalement mon cas, il devrait au moins se mettre en retrait le temps de l'enquête, que la sérénité revienne et que les étudiants puissent se concentrer sur leurs études. »

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