Le président Emmanuel Macron veut envoyer un "message d'unité" aux Français, selon le quotidien Le Monde, sans que l'on sache encore quelle forme ce "rendez-vous" pourrait prendre.
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00:00 L'unité du pays est-elle à ce point menacée, est-elle à ce point en péril qu'il y a besoin d'adresser ce rendez-vous à la nation ?
00:05 Oui, il y a un vrai moment de tension dans la communauté nationale française.
00:09 On le voit bien à travers divers dossiers. On le voit à travers le dossier de la sécurité.
00:12 Crépol en a été l'illustration. On le voit bien avec une forme d'importation supplémentaire du conflit du Proche-Orient depuis le 7 octobre.
00:20 Oui, il est nécessaire pour le président de la République de se réaffirmer comme garant de l'unité de la nation.
00:25 Encore faut-il en trouver les voies et les moyens.
00:27 Alors il promet un grand rendez-vous. Il a fait ses confidences en visitant le Panthéon pour y choisir l'endroit où Manoukian, le résistant, ferait son entrée.
00:35 Donc on voit bien le lien qu'il veut faire aussi avec cette unité qui était celle du pays fracturée pendant la Seconde Guerre mondiale et retrouvée à la Libération.
00:42 Qu'est-ce que le président peut nous mijoter ?
00:45 Attention, on a été très déçus dans l'année et demie qui s'est écoulée.
00:48 On a eu le Conseil national de la refondation qui s'est régionalisé, mais on ne peut pas dire que ça a donné un grand, grand mouvement, un grand élan d'unité nationale.
00:56 On a eu les 100 jours qu'il devait, après les retraites, là c'était une fracture sociale dans le pays, réconcilier le pays.
01:01 Ces 100 jours n'ont pas accouché de quelque chose qui soit une unité retrouvée.
01:05 Donc on attend de la part du président quelque chose de très, très fort.
01:08 Et de mon point de vue, ça ne peut être qu'un rendez-vous qui unisse toute la nation, mais avec une force institutionnelle.
01:14 Ça ne peut être qu'un référendum. Encore faut-il en trouver le thème.