L'EMISSION - spéciale tirage au sort de l'Euro

  • l’année dernière
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dominique Sévérac et Florian Gazan pour 1h30 de débats et d'info.
Au sortir du tirage au sort de l'Euro 2024, premières réactions et premières analyses avec Alain Boghossian, consultant Equipe de France RTL et M6.
A 20h les débats flash avec Carine Galli.
- Lens éliminé en LdC : logique ou des regrets à nourrir ?
- pour Luis Enrique, le résultat contre Newcastle ne reflète pas la réalité du match. A-t-il raison ?
- expulsion temporaire : usine à gaz ou vrai progrès pour le foot ?
- Genesio, la meilleure option pour l'OL ?
Regardez On refait le match du 02 décembre 2023 avec Philippe Sanfourche.

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Transcript
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Philippe Sanfour, on reveut le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:00:08 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi 19h, on est ensemble jusqu'à
00:00:22 23h pour quatre grandes heures de direct football RTL Foot et Eric Silvestro.
00:00:27 Vous attendent dès 20h30 pour la grande affiche de Ligue 1 Nantes-Nice ce soir, alors que Lens a
00:00:32 battu Lyon 3 buts à 2 il y a quelques instants. Pour l'heure, on refait le match spécial
00:00:37 tirage au sort de l'Euro 2024, vous l'avez peut-être suivi d'ailleurs en direct sur W9. La France
00:00:44 jouera contre les Pays-Bas, l'Autriche et un barragiste qui reste à déterminer. Première réaction,
00:00:49 analyse du groupe, des bleus, des autres favoris. Nous allons tout analyser, décortiquer jusqu'à 20h avec
00:00:56 la participation dès 19h30 de notre consultant équipe de France RTL M6, monsieur Alain
00:01:02 Boghossian. Dès à présent, j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir
00:01:06 dans ce studio un plateau de très grand choix, monsieur Sébastien Tarragot, bonsoir. Pour moi c'est un plaisir Philippe. L'homme qui a touché au
00:01:14 graal sans pouvoir le décrocher.
00:01:16 C'était ce midi pour les téléspectateurs de la chaîne L'Equipe. Les petits bleus, les
00:01:21 moins de 17 ans qui étaient en finale du mondial face à l'Allemagne,
00:01:25 ça a été au tir au but et
00:01:27 bizarrement...
00:01:30 La fameuse loterie ?
00:01:34 Ils étaient menés 2-0, ils sont revenus, ils étaient en supériorité numérique, ils ne sont pas passés loin mais
00:01:39 globalement, ils étaient un petit peu inférieurs
00:01:43 aux diverses équipes qu'ils ont affronté depuis les huitièmes de finale donc c'est pas tout à fait immérité.
00:01:48 Il serait temps de chasser quand même un petit peu
00:01:51 cette malédiction. Et eux ils les travaillent au moins.
00:01:56 Le perdant à la loterie c'est toujours le même quand même ces derniers temps. Monsieur Dominique Sévrac !
00:02:00 Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
00:02:02 Sébastien ne mérite pas d'être vice-champion du monde, il mérite d'être champion du monde tout simplement.
00:02:06 Donc c'est une journée un peu triste quand même.
00:02:08 Tout à fait. Le Parisien on rappelle, média partenaire de RTL et qu'on retrouve toujours le sport !
00:02:13 Je te jagueais Florian !
00:02:15 Avec Isabelle Langer tous les dimanches 19h15.
00:02:17 Promis d'abonnement.
00:02:18 Notre rendez-vous du sport tous les dimanches. Florian Gazan ! RTL !
00:02:23 Bonsoir !
00:02:25 Mon clone au quotidien dans "Refais le match"
00:02:27 le podcast que l'on retrouve avec bonheur, joie et plaisir tous les matins.
00:02:31 La déclinaison sur le site et sur les applis RTL et "Refais le match" également.
00:02:36 Les fables de la fontaine, le rat des villes et le rat des champs.
00:02:39 Et j'ai pas fait des champs, bizarrement.
00:02:41 Avec Stéphane Carpentier, vous étiez rat des villes ou rat des champs ?
00:02:43 J'étais dévil, j'aurais bien aimé être des champs pour le foot, mais non j'étais dévil.
00:02:46 Avec nous également, on l'accueille avec grand plaisir, Nicolas Jean-Claude Leroux, l'une des grandes voix du monde !
00:02:51 Bonsoir !
00:02:53 Mon compère du stade de France et d'Europe.
00:02:56 Je sais pas si on a le niveau de Nicolas.
00:02:58 Il va nous détailler tout, Nicolas il a tout suivi.
00:03:00 J'espère qu'il a pas le niveau de ses idoles footballistiques, je vous le dis moi.
00:03:04 Une heure spéciale Euro, donc à suivre avant le rendez-vous des débats Flash.
00:03:08 Vous avez désormais l'habitude d'arriver de Karine Gallier à 20h comme chaque samedi.
00:03:12 Une question, une réponse tranchée, rapide, sans fioritures.
00:03:15 Lance éliminer la Ligue des champions, logique ou faut-il avoir des regrets ?
00:03:18 Louis Sénéryqué a-t-il raison de dire que le nul du Paris Saint-Germain face à Newcastle est injuste, immérité ?
00:03:25 Le PSG aurait dû l'emporter.
00:03:27 Et puis l'expulsion temporaire qui est dans les projets d'avenir peut-être de l'IFAB, de l'arbitrage international.
00:03:34 Expulsion temporaire, est-ce que c'est une bonne idée ou une usine à gaz ?
00:03:37 Et puis la rumeur Genesio à Lyon, est-ce que ce serait la meilleure ?
00:03:41 - Lancer ici même ? - Des solutions, tout à fait.
00:03:43 Toujours précuré, lanceur d'alerte.
00:03:45 On est ensemble jusqu'à 20h30 ? Vous êtes bien sûr.
00:03:47 Il y a des tirs-tombe des fois.
00:03:49 On refait le match ? C'est parti !
00:03:51 Avant de se plonger dans les méandres de ce tirage au sort qui, on le rappelle brièvement,
00:04:04 a offert les Pays-Bas, l'Autriche et un barragiste à l'équipe de France l'été prochain.
00:04:09 Petit détour quand même par Bollard, où doit nous attendre Samuel Duhamel.
00:04:15 - Salut Philippe, bonsoir à tous. - Oui, il nous fait le plaisir de rester un petit peu avant de descendre.
00:04:20 Rapidement, parce qu'il y a les interviews, la zone mixte, on le rappelle.
00:04:23 Juste en un mot, Samuel, est-ce que la claque reçue par les Lanceois cette semaine en Ligue des Champions,
00:04:33 ce 6-0 à Arsenal, a été digérée ?
00:04:38 Lance était menée cet après-midi, ils sont revenus, ils ont gagné.
00:04:41 Finalement, mentalement, ils ont montré qu'ils étaient là.
00:04:44 Oui, c'est ça, c'est exactement ça.
00:04:46 Ça s'est vraiment joué au niveau du mental, parce que les Lyonnais n'ont pas démérité durant cette rencontre.
00:04:51 Ils auraient pu égaliser en toute fin de match.
00:04:54 Ils ont été plutôt bons offensivement, ils ont été aussi assez médiocres défensivement,
00:04:58 notamment sur le premier but, la grossière erreur d'O'Brien qui a permis l'égalisation lanceoise.
00:05:03 Mais c'est vraiment au mental que les joueurs lanceois sont allés chercher cette victoire,
00:05:07 avec ce doublé en deuxième période de Frankowski, qui était pourtant remplaçant au coup d'envoi.
00:05:12 Et on retient notamment cette très belle reprise de volée sur le centre de Ruben Aguilar,
00:05:17 qui a permis au Racing de s'imposer dans le dernier quart d'heure, avec ce succès de 3 buts à 2.
00:05:22 Merci beaucoup Samuel, on se retrouve très vite pour les aventures lanceoises qui ne seront plus en Ligue des Champions.
00:05:27 On aura l'occasion de reparler de Lance tout à l'heure dans les débats Flash, on parlera de Lyon également.
00:05:32 Mais sans plus attendre, on va se pencher sur l'événement de cette fin d'après-midi,
00:05:37 ce tirage au sort de l'Euro 2024 que vous avez suivi mon cher Nicolas Jorgerot.
00:05:44 Et on va le rappeler, qui nous offre un groupe plutôt dense pour une équipe de France,
00:05:51 qui était, on le rappelle, tête de série et censée être un peu protégée.
00:05:54 Dense, relativement homogène. Les trois adversaires des bleus, Pays-Bas, Autriche,
00:06:00 et puis ensuite un barragiste qui sera soit la Pologne, soit l'Estonie, soit le Pays de Galles, soit la Finlande.
00:06:06 On connaîtra l'identité de ce barragiste et donc du troisième adversaire de l'équipe de France
00:06:12 fin mars à l'issue des demi-finales et finales de barrage.
00:06:16 Les autres groupes, le groupe A, le groupe de l'Allemagne, le pays organisateur,
00:06:21 Allemagne, Écosse, Hongrie et Suisse.
00:06:24 Le groupe B, qui est sans doute le groupe le plus... - De la muerte !
00:06:27 - Avec Espagne, Croatie, Italie et Albanie. Le groupe C, Slovénie, Danemark, Serbie et Angleterre,
00:06:36 qui est pas mal non plus. Le groupe E, Belgique, Slovaquie, Roumanie et un barragiste qui sera
00:06:43 Israël, Islande, Bosnie ou Ukraine. Et enfin le groupe F avec Portugal, Turquie, République Tchèque
00:06:50 et là aussi un barragiste qui sera Géorgie ou Luxembourg, ou Grèce, ou Kazakhstan.
00:06:56 Voilà pour l'identité des six groupes. Et puis si on fait une très courte projection
00:07:01 pour un éventuel huitième de finale des bleus, si les bleus terminent à la première place
00:07:05 de leur groupe, ils croiseront avec le groupe F, en tout recurrence le deuxième du groupe F,
00:07:10 donc par exemple Portugal, République Tchèque, Turquie ou un barragiste.
00:07:13 Et puis si les bleus font deuxième de leur groupe, ils croiseront avec le deuxième du groupe E,
00:07:18 qui est le groupe de la Belgique, de la Slovaquie, de la Roumanie et là aussi d'un autre barragiste.
00:07:22 Très bien, et on rappelle qu'il y a aussi une possibilité de finir parmi les meilleurs troisième.
00:07:28 Oui, alors après ça devrait bien se passer, ne vous inquiétez pas.
00:07:30 Un tableau qui est assez complexe.
00:07:31 N'essayez pas de faire peur à vos auditeurs.
00:07:33 Mais on ne sait jamais, il y a eu des drames dans l'histoire du sport français.
00:07:37 Et souvent d'ailleurs vous les commentiez.
00:07:39 La France a peur.
00:07:40 Ceci explique peut-être cela.
00:07:42 Pas plus tard qu'à midi d'ailleurs.
00:07:43 On va évidemment faire le tour de table et analyser en détail si ce groupe est plus dense
00:07:49 que vous pouvez l'imaginer ou si vous craignez pour l'équipe de France ou pas,
00:07:53 manifestement, Sébastien Tarragon.
00:07:54 Mais tout de suite, je vous propose d'écouter la première réaction du sélectionneur adjoint de l'équipe de France,
00:08:00 puisque Didier Deschamps malheureusement a des soucis de dos en ce moment et qu'il se repose.
00:08:04 Il n'était pas à Hambourg pour le tirage au sort.
00:08:06 Il a été donc suppléé par Guy Stéphan qui vient donc de donner son premier sentiment,
00:08:13 sa première réaction sur l'antenne de W9.
00:08:18 D'abord, il y a eu une inconnue.
00:08:20 On ne saura qu'au mois de mars notre quatrième adversaire.
00:08:24 Il y a quatre équipes possibles.
00:08:26 Mais surtout, il y a les Pays-Bas et l'Autriche.
00:08:29 Les Pays-Bas, c'est costaud.
00:08:32 C'est sixième mondiale, même si on les a battus récemment.
00:08:36 C'est une équipe avec beaucoup d'individualité et un bon jeu collectif.
00:08:41 L'Autriche, à mon avis, est sous-cotée.
00:08:44 C'est une équipe qui nous a aussi posé des problèmes en Ligue des Nations.
00:08:48 On avait fait un match nul là-bas.
00:08:50 Ils ont des joueurs de qualité comme Danso, qu'on connaît bien en France.
00:08:55 A Lens, il y a David Alaba, Real de Madrid, Sam Hitzer qui joue à Dortmund et plein d'autres.
00:09:01 Il faudra être très bien préparé pour arriver le 17 juin,
00:09:06 puisque ce sera le 17 juin contre l'Autriche.
00:09:09 On a évidemment beaucoup d'ambition dans ce groupe.
00:09:12 Mais ça reste des matchs de haut niveau.
00:09:16 On voit que le continent européen, quand on regarde le classement FIFA,
00:09:20 il y a huit nations européennes qui sont dans les dix premières.
00:09:24 Ça veut dire qu'il y a beaucoup de potentiel en Europe.
00:09:28 Il faudra être très prêt physiquement, techniquement, tactiquement pour le 17 juin.
00:09:34 L'Euro commence parce qu'il va falloir songer aux camps de base.
00:09:39 Il va falloir songer quand Didier donnera la liste, quels jours exactement.
00:09:44 Il va falloir songer aux matchs amicaux, si on peut en faire un, si on peut en faire deux,
00:09:49 parce qu'ils vont préparer cet Euro.
00:09:52 Plein de choses qui vont être très importantes pour bien démarrer la compétition.
00:09:57 - Guy Stéphan, le sélectionneur adjoint de l'équipe de France.
00:10:02 Vous plaisantiez un peu tout à l'heure Sébastien Tarragot sur le fait que ça allait bien se passer.
00:10:08 C'est à exclure totalement une mauvaise phase de poule de l'équipe de France ?
00:10:12 - Jamais rien n'est à exclure, mais j'ai du mal à l'imaginer, j'ai même beaucoup de mal à l'imaginer.
00:10:18 C'est vrai que l'Autriche est meilleure que ce que l'on pourrait croire comme cela.
00:10:22 En revanche, les Pays-Bas depuis la Coupe du Monde, c'est une défaite 4-0 contre la France,
00:10:26 une défaite 4-2 contre la Croatie, une défaite 3-2 contre l'Italie, alors que l'Italie va plutôt mal.
00:10:33 C'est encore une défaite contre la France 2-1, dès que c'est un peu compliqué, il n'y a plus personne.
00:10:38 Donc les Pays-Bas, si on veut faire croire aux gens que c'est une grande nation mondiale aujourd'hui, on ment aux gens.
00:10:45 C'est une équipe moyenne qui a quelques talents, mais pas tant que cela.
00:10:49 - C'est limite l'Autriche qui est plus inquiétante que les Pays-Bas.
00:10:54 J'ai regardé sur les 12 derniers matchs, ils ont eu une seule défaite.
00:10:57 Ils ont tapé deux fois la Suède en éliminatoire, ils finissent derrière la Belgique,
00:11:00 ils font nul contre la Belgique et ils perdent 3-2 à domicile contre les Belges.
00:11:04 C'est quand même une équipe costaude qui a des bons résultats.
00:11:08 Je pense que c'est surtout eux qu'il faut regarder de plus près, plutôt que les Pays-Bas.
00:11:13 - Sentiment Dominique Sévrac ?
00:11:15 - Avant le tirage ce soir, je me suis demandé si Randal-Colomoigny aura le niveau de ce groupe.
00:11:19 Maintenant que je connais le groupe, je me dis que ce n'est pas sûr.
00:11:22 À partir du moment où j'ai un doute sur le niveau de Randal-Colomoigny dans ce groupe,
00:11:26 je me dis que ce n'est peut-être pas si simple que ça.
00:11:29 Vous me direz qu'il n'a jamais de niveau, donc c'est peut-être pour ça.
00:11:32 Non, je trouve qu'il y a deux têtes de cerise qui se font avoir un petit peu,
00:11:36 c'est l'Espagne évidemment et la France, parce que tous les autres groupes sont vraiment abordables.
00:11:41 Le Portugal, l'Angleterre, l'Allemagne ont été bien servis.
00:11:46 Les deux qui sont un peu moins bien servis, c'est la France et surtout l'Espagne.
00:11:50 Donc voilà, ça m'a passé tranquillement, mais ce n'est pas une entrée en matière douce.
00:11:56 Parce qu'en plus, votre troisième match où vous faites souffler les titulaires,
00:12:00 ce sera contre le Barragiste, or vous êtes censé déjà être qualifié à ce moment-là.
00:12:04 Ça veut dire que vous allez faire deux gros matchs contre l'Autriche pour commencer et contre les Pays-Bas.
00:12:08 J'aurais préféré commencer par le Barragiste pour avoir une entrée vraiment en douceur.
00:12:13 Là, ça commence directement dans le vif du sujet, Autriche-Pays-Bas.
00:12:16 Donc on n'est même pas sûr qu'on pourra faire tourner au troisième match,
00:12:20 et ça conditionne la suite de la compétition.
00:12:22 Parce que si vous gagnez contre l'Autriche et que vous faites match nul contre les Pays-Bas,
00:12:25 vous allez faire tourner.
00:12:26 Et donc après, vos joueurs sont fatigués, c'est comme ça qu'on finit en finale ou battu,
00:12:33 parce qu'il vous manque un peu de fraîcheur, vous n'avez pas pu faire tourner.
00:12:37 Et puis même socialement, le banc n'est pas content, parce qu'ils n'ont pas joué de match, ou très peu.
00:12:41 Donc je trouve qu'il y a des contrariétés dans ce terrain.
00:12:44 - Après, c'était l'un des enseignements du dernier euro,
00:12:47 où l'équipe de France avait laissé pas mal de plumes.
00:12:49 Florent Gaze, on vous en gardait un petit peu sous le coude ?
00:12:51 - J'en ai plein même !
00:12:53 - On va le retrouver dans un instant.
00:12:55 On décortiquera également le baromètre de la semaine au DOXA pour Winamax et RTL.
00:13:02 Vous allez l'entendre, une forte attente des Français.
00:13:06 L'euro, parfois, on pourrait croire que c'est moins prestigieux que la Coupe du Monde,
00:13:09 mais pas du tout.
00:13:10 Les Français sont très en attente de cette compétition et de ce que les Bleus pourront y produire.
00:13:16 On refait le match, on retourne dans un instant.
00:13:19 On refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:13:23 On refait le match sur RTL.
00:13:29 - On refait le match avec Sébastien Tarrago, Dominique Sévrac, Florian Gazan et Nicolas Georgerot,
00:13:36 alors qu'Alain Boghossian, le consultant bleu, équipe de France pour RTL et M6,
00:13:41 nous rejoindra dans une dizaine de minutes maintenant.
00:13:45 Je vous propose d'accueillir désormais Emile Leclerc,
00:13:49 notre partenaire pour le baromètre de la semaine pour Winamax et RTL.
00:13:53 Bonsoir Emile.
00:13:54 - Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
00:13:55 - Je le disais avant la pause, l'enseignement numéro un de ce baromètre,
00:14:01 vous allez nous le détailler,
00:14:04 c'est, je trouve, l'attente qui est importante des Français.
00:14:08 Ça vaut une Coupe du Monde, c'est au même niveau que lorsque l'euro était organisé en France.
00:14:13 Il y a une vraie attente sur cet euro.
00:14:15 - Oui, il y a un vrai intérêt, effectivement.
00:14:17 On a 57% des Français qui nous disent aujourd'hui qu'ils comptent suivre la compétition.
00:14:21 Et si on compare aux compétitions précédentes,
00:14:24 c'est effectivement un point de mieux que l'euro 2016 qui était organisé en France.
00:14:28 C'est un point de mieux aussi que la Coupe du Monde 2022.
00:14:31 Et c'est surtout cinq points de mieux, six points de mieux que le dernier euro.
00:14:36 Donc on voit que le parcours de l'équipe de France régulier dans toutes ces compétitions
00:14:40 fait que l'intérêt des Français est très élevé.
00:14:43 On le voit d'ailleurs dans les audiences des matchs qui sont toujours très élevés.
00:14:46 - Alors vous avez demandé évidemment aux Français ce qu'ils attendaient de l'équipe de France.
00:14:51 Et surtout si elle était placée parmi les favoris, on pouvait évidemment s'y attendre.
00:14:56 Mais c'est le cas dans des proportions assez larges.
00:14:59 - Il n'y a pas effectivement de surprise.
00:15:00 Déjà, les Français, en règle générale, sont assez chauvins.
00:15:03 Ils pensent toujours que l'équipe de France est toujours forte.
00:15:05 Et là, en l'occurrence, ils ont sans doute raison,
00:15:07 parce que c'est un des favoris objectivement de la compétition.
00:15:10 L'équipe de France est citée par les trois quarts des Français dans les trois principaux favoris.
00:15:13 Et on retrouve derrière le Pays Haut, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et le Portugal.
00:15:18 Donc voilà les grandes nations qui sont attendues par les Français pour la compétition.
00:15:22 - Et puis alors, on s'était projeté évidemment avant le tirage sur les possibles adversaires
00:15:29 et sur toutes les nations qui étaient craintes par les Français.
00:15:33 Et là, on s'aperçoit que parmi les nations que redoutaient les Français,
00:15:38 il y en a une qui est là et qui est pour les Bleus.
00:15:42 - C'est ça. On évite celle qu'on voulait absolument éviter lors de ce tirage.
00:15:47 C'est l'Italie qui était arrivée parmi les nations les plus redoutées en tête du classement.
00:15:51 Mais le deuxième, il se trouve que c'est les Pays-Bas.
00:15:53 Et donc, on va retrouver dans notre groupe, il y avait la Croatie aussi qu'on craignait beaucoup, le Danemark.
00:15:58 Finalement, effectivement, avec l'Autriche, les Pays-Bas, c'est un coup compliqué.
00:16:02 On pourrait retrouver aussi la Pologne.
00:16:04 Donc, ce n'est pas un groupe facile pour l'équipe de France.
00:16:06 Ce n'est pas non plus le groupe Espagne-Croatie-Italie.
00:16:09 Mais ça va être difficile pour les Bleus.
00:16:12 Il n'y a aucune nation mineure qui sont tirées avec l'équipe de France.
00:16:16 - Dernier renseignement du baromètre Emile Leclerc de la semaine.
00:16:21 Confiance en équipe de France parce que globalement, dans tous les secteurs, défense, milieu de terrain, attaque,
00:16:27 les Français estiment que cette sélection de Didier Deschamps est bien plus forte,
00:16:32 au moins aussi forte ou bien plus forte qu'elle ne l'était lors du dernier Euro.
00:16:36 Et donc, la Coupe du Monde est passée par là.
00:16:38 - C'est ça. On a perdu quelques joueurs majeurs, des Angolo-Canté, des Paul Pogba, des Rafaël Varane ou des Lloris.
00:16:43 Mais il se trouve qu'ils ont été remplacés par une jeune génération qui pousse et qui a un très bon niveau.
00:16:48 Et donc, les amateurs de football considèrent que soit l'équipe de France est au moins à un même niveau pour 49% qu'à l'Euro 2021
00:16:55 et 42% pensent même qu'elle est plus forte. Il n'y a que 8% des amateurs de football qui considèrent qu'elle est moins forte.
00:17:00 Et c'est en particulier en attaque qu'ils considèrent qu'on est plus fort qu'en 2021.
00:17:05 Donc, on verra si l'équipe de France satisfait aux attentes des Français l'été prochain.
00:17:11 - Bon, Karim Benzema a été oublié bien vite quand même.
00:17:14 - C'est vrai.
00:17:15 - Pour essayer que l'attaque est plus forte aujourd'hui que pour cet Euro.
00:17:18 Merci beaucoup Emile Leclerc, les enseignements du baromètre Odoxa de la semaine pour Winamax.
00:17:24 Et RTL, cette attente importante des Français pour l'Euro, ça vous surprend ou pas ?
00:17:31 Parce que c'est quand même toujours moins prestigieux qu'une Coupe du Monde quand même un Euro.
00:17:35 - Oui, mais on a été un peu privé lors de la dernière qui s'est déroulée en hiver pour les Français, d'un moment festif.
00:17:41 Là, je pense que les gens se projettent en se disant "c'est l'été, c'est une compétition que la France peut gagner".
00:17:47 Elle a mis un peu en haleine, mis en bouche avec cette finale contre l'Argentine à Doha.
00:17:52 Là, les gens se disent "en plus on pourra se rassembler, on pourra aller dehors, on pourra fêter ça de manière commune dans la rue".
00:17:58 Je crois que le 18 décembre 2022, quand la France est en finale, il n'y a pas un chien dans les rues.
00:18:03 Il me semble, je ne sais pas, j'étais à Doha, mais je ne crois pas avoir vu des scènes de rassemblement et de liesse en France.
00:18:08 Puis après, il y a RalliGio, il y a toute cette ambiance-là de gens qui se disent
00:18:12 "il y a quand même peu de moments de communion en ce moment sur Terre et en France en particulier,
00:18:17 qui est un pays un peu crispé, on va dire, tendu".
00:18:20 Donc je pense qu'il y a toute cette projection-là dans l'esprit des gens.
00:18:23 Oui, puis il y a aussi le fait qu'il y a le précédent Euro avec cette élimination contre la Suisse en 8e,
00:18:28 donc on est un peu en travers de la gorge.
00:18:30 On se dit qu'aussi Didier Deschamps est la seule compète qu'il n'a pas gagnée en tant qu'entraîneur.
00:18:34 Il y a beaucoup d'enjeux autour de cet Euro.
00:18:36 Les Français sont sensibles à ça ?
00:18:38 Oui, je pense que l'élimination contre la Suisse à l'Euro, franchement, c'était quand même une...
00:18:42 Oui, mais le fait que Didier Deschamps se soit un moteur pour lui parce qu'il ne l'a pas gagnée, ça...
00:18:46 Oui, enfin pour les sports...
00:18:47 Pour le public, c'est peut-être pas...
00:18:50 Peut-être pas pour les profanes, mais pour les amoureux de foot, je pense quand même.
00:18:53 Et par rapport aux Français en général...
00:18:54 T'auras du mal à dormir si jamais Didier Deschamps ne remporte pas...
00:18:58 Personnellement, oui. Parce que je suis un mec sensible, moi.
00:19:01 Il est faible, tu sais.
00:19:03 Il aura des vues, la relation...
00:19:05 Tu nous feras un blog, un truc, je sais pas...
00:19:07 Non, mais je pense vraiment que par contre l'élimination contre la Suisse en 8e sur l'Euro,
00:19:10 je pense que c'est quelque chose qui est resté en travers de la gorge de tout le monde
00:19:13 parce qu'on ne s'y attendait vraiment pas.
00:19:15 Et donc on a envie de passer aux prochaines Euros pour effacer ça aussi.
00:19:18 Il n'y a pas un pays, Philippe, qui ne dit rien aux Français.
00:19:20 Quand vous allez rencontrer l'Australie, la Coupe du Monde,
00:19:23 bon, ça ne dit pas grand-chose aux gens,
00:19:25 mais là, vous vous dites "Autriche, Pays-Bas"...
00:19:27 L'Autriche, vous pensez que les Français connaissent précisément l'Euro aux Autrichiens ?
00:19:30 Forcément ! Et justement, ils ont un cliché.
00:19:32 Soit ils pensent que c'est des bidons, soit ils pensent que c'est très fort,
00:19:34 soit ils pensent que c'est au milieu. Ils ont forcément une idée.
00:19:37 L'Australie, personne ne les a jamais vu jouer.
00:19:39 J'ai vraiment vu Kevin Densault un jour, où ils ont une idée de l'Autriche, de ce que c'est.
00:19:42 Ils disent "Tiens, c'est le football allemand".
00:19:44 C'est facilement représentable. C'est pour ça que l'Euro,
00:19:46 c'est une compétition qui passionne à mon avis.
00:19:48 Et puis il y a la proximité aussi, le fait que ce soit à nos frontières, peut-être, Sébastien Tarrago ?
00:19:55 Moi je crois que c'est juste la passion pour les équipes nationales en France
00:19:59 qui prend le dessus surtout. On le voit pas uniquement dans le football.
00:20:03 Vous êtes en train de dire que vous avez fait des très bons chiffres sur la chaîne L'Équipe avec les...
00:20:07 Alors, j'allais pas parler de mon employeur, parce que je sais m'en tenir.
00:20:11 C'est la fenêtre.
00:20:13 Mais oui, bien sûr. Mais d'ailleurs, oui.
00:20:15 Puisque vous me lancez sur ce terrain, oui, les audiences pour des gamins de 17 ans,
00:20:20 une Coupe du Monde qui se passe à l'autre bout du monde, sont excellentes.
00:20:24 Et à des horaires qui parfois ne sont pas très favorables en télévision.
00:20:28 Donc, il y a un rapport des Français avec l'équipe nationale,
00:20:32 que ce soit en football, en handball, il y a des audiences.
00:20:35 Il y a des audiences pour des finales d'Euro féminin de handball ou d'Euro masculin de handball
00:20:40 qui sont extraordinaires.
00:20:42 Même le Biathlon, quand les Français gagnent, ça marche beaucoup.
00:20:46 Donc voilà.
00:20:48 C'est extrêmement télégenique.
00:20:52 À l'Euro, donc, avec les pays bas, Montréal et un Paragis.
00:20:56 On en parle encore dans un instant.
00:20:58 On refait le match, l'édition spéciale, jusqu'à 20h.
00:21:01 Et le foot, de toute façon, jusqu'à 23h, avec RTL Foot.
00:21:05 Et l'affiche de Ligue 1, ce soir, à suivre entre Nantes et Nice.
00:21:10 Ah oui, il n'y a qu'un nouvel entraîneur à Nantes.
00:21:13 Le Dauphin.
00:21:14 À tout de suite, pour "On refait le match".
00:21:16 On refait le match avec Sébastien Tarragot, Dominique Sévrac, Florian.
00:21:30 Florian Gazan et Nicolas Georgerot,
00:21:33 qui va nous redonner tous les grands enseignements de ce tirage au sort pour l'Euro 2024.
00:21:40 Alors, le calendrier des Bleus.
00:21:41 France, Autriche à Düsseldorf le lundi 17 juin.
00:21:45 France, Pays-Bas à Leipzig le vendredi 21 juin.
00:21:48 Et France face à un barragiste.
00:21:50 Pologne, Estonie, Pays de Galles ou Finlande.
00:21:53 Ce sera connu fin mars et ce match se déroulera à Dortmund le mardi 25 juin.
00:21:58 On ne connaît pas d'ailleurs les horaires, puisque les diffuseurs vont se mettre d'accord.
00:22:01 On connaîtra cela lors des prochaines heures très rapidement sur les autres groupes.
00:22:06 Allemagne, Écosse, Hongrie et Suisse pour le groupe A.
00:22:08 Espagne, Croatie, Italie, Albanie pour le groupe le plus relevé.
00:22:12 Groupe C, Slovénie, Danemark, Serbie, Angleterre.
00:22:15 Groupe E, Belgique, Slovaquie, Roumanie avec des barragistes.
00:22:19 Israël, Islande, Bosnie, Ukraine.
00:22:21 Et enfin le groupe F, Portugal, Turquie, République Tchèque, Géorgie ou Luxembourg.
00:22:26 Ou Grèce ou Kazakhstan.
00:22:27 Merci beaucoup Nicolas, Georges Eurot pour toutes ces informations concernant cet Euro.
00:22:34 Il se déroulera en Allemagne du 14 juin au 14 juillet.
00:22:40 Un mot sur les principaux favoris de cet Euro.
00:22:45 Depuis quelques temps, on cite très souvent en numéro 1 l'Angleterre avec la France.
00:22:52 Est-ce que pour vous c'est vraiment le match à deux ?
00:22:55 Devant la France ? Ou même avec ? Certains n'hésitent pas à dire devant.
00:23:00 La France est vice-championne du monde.
00:23:06 La France a battu l'Angleterre à la Coupe du Monde.
00:23:09 Il y aura un an et demi d'écart entre ces deux matchs.
00:23:11 Si jamais il y a un nouveau France-Angleterre en juin prochain.
00:23:15 Je dirais qu'à part Harry Kane et Bellingham qui sont peut-être d'un niveau équivalent à ce que nous on peut avoir,
00:23:24 je trouve que le gardien fait une différence colossale.
00:23:27 Mike Mignon dans une bonne compétition sera supérieur.
00:23:31 Je pense que la défense peut être supérieure à la défense anglaise.
00:23:35 Je pense que le milieu de terrain français où on se demande où on met Zahir Emei,
00:23:38 parce qu'on a déjà Chouameni, Camavinga en doublure, Rabiot, Griezmann.
00:23:43 Je pense que la France n'a pas d'équivalent en termes de favoris.
00:23:47 Je suis assez d'accord. Après c'est un peu tarte à la crème.
00:23:51 Il faudra se méfier de l'Allemagne même s'ils sont au fond du sou.
00:23:54 Ils sont chez eux et on sait que sur les grandes compétitions, c'est des nations qui savent se remobiliser.
00:23:58 Je pense qu'il y aura une prime à jouer à la maison.
00:24:02 L'Angleterre et la France me semblent au-dessus.
00:24:06 Il faudra voir l'Espagne aussi. Ils ont quand même une belle équipe.
00:24:10 Après il manque toujours un peu ce grand attaque.
00:24:13 L'Espagne a fait des éliminateurs intéressants.
00:24:16 Quand tu vois la défense centrale espagnole, ça fait peur.
00:24:21 Laporte et notre ami García, vous avez aimé le Norman.
00:24:26 C'est dur.
00:24:29 Deux joueurs français qui ont par le biais de la double nationalité revécu le maniaque.
00:24:37 Il y a des joueurs majeurs comme Gavi, comme Pedri.
00:24:40 Gavi s'est gravement blessé.
00:24:42 Depuis sa saison folle à 80 matchs, il a quand même du mal à enchaîner.
00:24:52 Physiquement c'est difficile. Il faudra voir dans quel état sont ces deux joueurs.
00:24:56 J'aurais plus qu'on vous tire de l'œil le Portugal.
00:24:59 Cristiano Ronaldo est inoxydable.
00:25:02 Si Cristiano Ronaldo est là, je n'y crois pas une seconde.
00:25:05 Il peut se blesser.
00:25:09 Je ne le souhaite pas, mais ce serait la meilleure des nouvelles pour l'équipe du Portugal.
00:25:13 Il y a une équipe formidable avec des joueurs formidables.
00:25:16 Ils sont bridés par Cristiano Ronaldo.
00:25:20 Il est un des meilleurs buteurs des éliminateurs.
00:25:23 C'est terrible. Vous le savez tous.
00:25:26 Vous avez vu contre qui ils ont joué.
00:25:28 Cristiano Ronaldo à 48 ans, il mettra encore des buts.
00:25:34 Si vous le faites jouer contre Gibraltar, il n'y a aucun problème.
00:25:36 Sauf que quand la montagne s'élève, les mollets deviennent un peu durs.
00:25:41 - C'est normal. - Bien sûr que c'est normal.
00:25:44 - Vous enterrez une légende. - Je n'enterre pas du tout.
00:25:46 Il a rappelé Michel Platini en équipe de France.
00:25:49 C'est la réalité du sport.
00:25:51 On est bien placé pour savoir que Lionel Messi est parvenu à emmener l'Argentine jusqu'au petit trombonet.
00:25:57 Il avait 34 ou 35 ans au moment de la Coupe du Monde.
00:26:00 Ronaldo il aura quel âge ? Il aura 39 ?
00:26:03 En 5 février, il va passer 39 ans.
00:26:06 Il s'approche. En plus, son jeu ne demande pas les mêmes compétences que celui de Messi.
00:26:09 Ce n'est pas possible.
00:26:10 Dernier outsider, Philippe Labelgic.
00:26:12 Il y a Aïd El Hazard, il est parti.
00:26:15 Ils n'arrivent jamais à rien.
00:26:17 Sébastien dit que les éliminateurs ne servent à rien.
00:26:20 Je ne dis pas que ça ne servait à rien.
00:26:22 Romelu Lukaku a fini meilleur buteur des éliminateurs.
00:26:26 Lukaku joue à la S-Rome aujourd'hui.
00:26:28 14 buts.
00:26:30 Souvent, c'est quand on ne t'attend plus que tu surgis de la boîte.
00:26:35 C'est possible que vu qu'il n'y a pas une énorme attente autour de la Belgique,
00:26:40 Stéphane Paumesse pourrait le confirmer,
00:26:42 que je pense qu'ils ont un rôle d'auteur.
00:26:44 Là, on était passé à l'état de Jean Dessous.
00:26:46 On était passé chez les outsiders.
00:26:47 Moi-même deux.
00:26:49 Ils ont été tellement attendus pendant des années à la Belgique
00:26:52 qu'ils ont peut-être un petit peu, pas croulé sous la pression,
00:26:55 mais ils ont peut-être un petit peu pâti justement de s'occuper.
00:26:57 Tu es là, ils avancent masqués, ils deviennent peut-être dangereux.
00:27:00 Je crois qu'ils peuvent gagner.
00:27:01 Je ne crois pas du tout en l'Italie, par exemple.
00:27:03 Je pense que le tenant du titre aura beaucoup de mal.
00:27:05 Je ne crois pas du tout en l'Allemagne, même si tu as dit
00:27:06 qu'il faut toujours se méfier de la prime à l'organisateur.
00:27:09 Je ne crois pas en l'Espagne,
00:27:11 parce que Seb l'a dit, notamment, sa dassin-charnière est affreuse.
00:27:14 Donc, moi, je crois en l'Angleterre et en la France.
00:27:17 Ça, c'est les deux favoris.
00:27:19 Et après, les outsiders, il y a quand même Belgique, Portugal, il me semble.
00:27:22 Je ne vois pas qui pourrait gagner l'euro à part ces quatre-là.
00:27:26 En tout cas, il peut y avoir de la casse assez rapidement,
00:27:29 parce que j'avais un oeil un petit peu sur le tableau.
00:27:32 Et c'est vrai que quand on regarde un peu le groupe A et le groupe C,
00:27:35 ces groupes-là vont croiser.
00:27:37 C'est le groupe de l'Angleterre et c'est le groupe de l'Allemagne.
00:27:40 Si vous regardez le groupe de l'Angleterre,
00:27:42 je vous le redonne avec la Slovénie, le Denmark, la Serbie,
00:27:45 l'Angleterre peut très bien finir première.
00:27:48 Elle peut finir aussi deuxième, ce qui ne serait pas totalement infamant.
00:27:51 Et on peut avoir, pour finir, un Allemagne-Angleterre
00:27:54 dès les huitièmes de finale dans un scénario
00:27:57 qui n'est pas non plus totalement dingue et ubuesque.
00:28:00 - Ce serait un échec si l'Angleterre ne finit pas première de son groupe.
00:28:03 Ce serait un échec quand même. - Oui, quand même.
00:28:05 - Même Danemark, il faut s'écoltiner toujours sur le groupe.
00:28:08 - Oui, oui. - En fait, il y a des configurations là,
00:28:10 quand on croise un petit peu, où tu peux avoir,
00:28:12 dès les huitièmes de finale, des affiches assez retentissantes
00:28:16 et avec des équipes qui peuvent perdre au gros.
00:28:18 - Effectivement, Nicolas Jorjuro, merci beaucoup.
00:28:21 On a un effectif qui est très dense. - Dense aussi.
00:28:24 - Donc on a du lourd.
00:28:27 Et Nicolas Jorjuro qui a fait une très belle entame de match.
00:28:30 - Il n'a pas beaucoup de sens. - Il est débroussaillé.
00:28:33 - Tout simplement, un champion du monde.
00:28:36 Monsieur Alain Boghossian. - Il était en place.
00:28:38 - Il me rejoint. Bonsoir Alain.
00:28:40 - Écoutez, moi je suis chaud. Ça y est, j'ai fait mon échauffement, j'arrive.
00:28:43 Je rentre en jeu. - C'est parfait.
00:28:45 On fait une petite pause et on se retrouve pour la suite de cette émission spéciale
00:28:49 tirage de l'Euro 2024.
00:28:52 On refait le match jusqu'à 20h avec monsieur Alain Boghossian,
00:28:55 avec Sébastien Tarragou, avec Dominique Sébrac et avec Florian Gazan.
00:28:58 A tout de suite.
00:28:59 On refait le match jusqu'à 20h30.
00:29:11 Ensuite, Eric Sylvestreau avec Karine Galli et Xavier Domergue
00:29:15 prendront la suite pour RTL Foot jusqu'à 23h.
00:29:19 Et la suite de la Ligue 1 avec ce match entre Nantes et Nice
00:29:23 sachant que Lens a battu Lyon 3 buts à 2 en fin d'après-midi.
00:29:29 Ça va toujours aussi mal pour l'Olympique Lyonnais.
00:29:31 On en parlera tout à l'heure dans les débats flash.
00:29:35 Alain Boghossian, notre consultant équipe de France, nous a fait le plaisir de nous rejoindre.
00:29:40 Il est multiposte puisque la télé sur W9, le tirage au sort et désormais l'analyse à la radio.
00:29:47 Exactement, comme quand j'étais joueur multiposte.
00:29:49 J'ai pu jouer arrière latérale gauche avec l'équipe de France, après milieu de terrain.
00:29:54 Et puis en club, j'ai même joué défenseur central.
00:29:56 Donc voilà, multiposte.
00:29:58 Il n'y a que buteur comme Kamavinga aujourd'hui.
00:29:59 Non, j'en ai marqué deux.
00:30:00 Attention, j'ai marqué un but contre l'Autriche.
00:30:02 Pour se rappeler, le 2 à 2 en Autriche après la Coupe du Monde.
00:30:06 On avait fait 2 à 2.
00:30:07 J'ai marqué deux buts en équipe de France.
00:30:10 Donc celui-là, je me rappelle.
00:30:11 De la tête.
00:30:12 Alain, ce tirage au sort pour les Bleus qui ont été premiers de leur groupe,
00:30:18 qui ont été chercher ce statut de tête de série.
00:30:22 Finalement, on pouvait peut-être s'attendre à un tirage un peu plus simple, non ?
00:30:26 Oui, on pouvait s'attendre à un tirage un peu plus simple.
00:30:28 C'est vrai que quand on voit les Pays-Bas, même si on les a battus deux fois en qualification,
00:30:34 c'est quand même une équipe qui est en train, à mon avis, de remonter en potentiel.
00:30:38 Elle était malade quand on l'a rencontrée sur le 4 à 1.
00:30:42 Oui, ils avaient été touchés par une intoxication alimentaire pour de nombreux joueurs.
00:30:47 Je crois qu'il y avait sept forfaits de dernière minute.
00:30:50 Donc ça avait quand même drôlement handicapé cette équipe qui avait pris trois buts très rapidement.
00:30:55 Bon, 4 à 0 au final, il n'y avait pas eu de match.
00:30:57 Exactement.
00:30:58 Cette équipe a un potentiel offensif, on la connaît.
00:31:01 Donc il va falloir faire attention.
00:31:02 Il y a beaucoup de jeunes, mais bon, ça reste quand même à notre portée.
00:31:06 L'Autriche, c'est une nation aussi pas facile à jouer.
00:31:11 On avait fait match nul chez eux, si je me rappelle bien.
00:31:14 Et également, ce sont beaucoup de joueurs qui jouent en Bundesliga.
00:31:17 Et donc, ils ont un peu l'habitude de ces stades, de ces ambiances.
00:31:21 Après, il ne faut pas en avoir peur non plus.
00:31:24 On ne tombe pas contre un groupe de la mort.
00:31:26 Je préfère être dans ce groupe-là que celui du groupe B, avec la Croatie, l'Espagne, l'Italie et l'Albanie.
00:31:31 Ça joue l'aspect psychologique quand vous avez rencontré les Pays-Bas en groupe, deux fois, vous les avez battus deux fois.
00:31:36 Vous les retrouvez en compétition derrière.
00:31:40 Il y a déjà un plus.
00:31:41 Oui, forcément, il y a un ascendant.
00:31:43 Vous avez pris un ascendant psychologique sur eux.
00:31:45 Après, la compétition révèle les hommes, j'ai envie de dire.
00:31:48 Les Pays-Bas ont fait une très belle Coupe du Monde.
00:31:50 Ils se font éliminer au tir au but contre l'Argentine.
00:31:53 Après, vous vous souvenez d'une prolongation où il y a ce match magistral génial.
00:31:56 Cette combinaison inventée qui est géniale.
00:31:59 Je trouve qu'ils n'ont pas trouvé un bon sélectionneur avec Koeman, que je n'aimais pas déjà à Barcelone.
00:32:06 Je trouvais qu'il ne faisait pas...
00:32:08 J'ai jamais aimé les dernières équipes qu'il avait.
00:32:11 De toute façon, c'est Koeman ou Van Gaal.
00:32:13 Van Gaal, Koeman, Van Gaal, c'est du ping-pong.
00:32:15 Un peu ça, mais je pense qu'il y a suffisamment de talent dans le football néerlandais pour trouver quelqu'un d'autre que Koeman,
00:32:21 que je trouve pas entraînant.
00:32:22 Un entraîneur doit être entraînant, et lui n'est pas entraînant.
00:32:24 Alain, les Pays-Bas, c'est une grande nation du foot.
00:32:29 Quand on est dans une compétition internationale, qu'on est joueur, il y a le niveau du moment.
00:32:33 On l'a dit, Sébastien Tarragoud nous a dit tout à l'heure qu'il avait beaucoup de doutes sur le potentiel global de cette équipe.
00:32:39 Ce ne sont pas les meilleurs Pays-Bas de l'histoire, ça c'est sûr.
00:32:41 Mais quand on est joueur et qu'on joue une équipe comme celle-là, la nation de Cruyff, la nation de...
00:32:47 - Van Basten. - Van Basten, Berckamp, enfin des grands joueurs.
00:32:50 - Les joueurs français les connaissent ? - Oui, tout à fait.
00:32:53 - C'est une motivation supplémentaire pour un joueur ça ?
00:32:55 - Oui bien sûr, c'est une grosse nation de football, elle a marqué l'histoire du football quand même cette nation.
00:33:00 Maintenant c'est vrai que ce n'est pas la meilleure équipe actuellement,
00:33:03 mais on se doit à chaque fois de les respecter, puisque c'est une grosse nation de football.
00:33:08 Ce n'est pas une nation... vous me parlez de la Slovaquie ou de la Slovénie,
00:33:14 mais bon, ils n'ont rien marqué entre guillemets.
00:33:16 Mais les Pays-Bas, je suis désolé, mais il y a toujours eu des grands joueurs qui sont passés dans cette équipe nationale.
00:33:22 Et moi je l'ai rencontré en Italie, que ce soit des Gullit, que ce soit des Van Basten, c'est sûr.
00:33:29 Maintenant il y a des jeunes joueurs qui sont en émergence, donc oui, il va falloir s'en méfier.
00:33:35 Mais vous savez très bien ce que je pense de l'équipe de France,
00:33:37 c'est que c'est une équipe qui est redoutable aujourd'hui, qui fait peur à toutes les autres nations.
00:33:42 C'est incroyable, puisqu'aujourd'hui elle marche sur l'eau.
00:33:45 Mais voilà, maintenant chaque match a sa vérité, chaque match a son histoire.
00:33:49 Il faut prouver dès que vous rentrez sur le terrain la première minute,
00:33:52 que c'est vous qui êtes les plus forts, et il faut marcher sur l'adversaire.
00:33:55 Ce qu'a fait l'équipe de France jusqu'à présent aux éliminatoires.
00:33:58 Alors, à part le dernier match où ils auraient mérité certainement de l'emporter pour faire un sans-faute,
00:34:04 mais je pense qu'aujourd'hui l'équipe de France fait peur à toutes les autres nations et à peur de personne.
00:34:09 - Mais ce France-Autriche inaugural là, avec des supporters sans doute très très proches, où la compétition a lieu...
00:34:16 - Ça c'est une composante importante, parce que que ce soit l'Autriche ou les Pays-Bas, il y aura un contingent...
00:34:21 - Donc je trouve quand même que c'est un peu un piège.
00:34:24 Je sais pas qui a dit "il faut pas faire de l'Autriche une montagne",
00:34:27 mais les joueurs évoluent beaucoup en Bundesliga, les supporters seront là, les pays n'est pas loin.
00:34:33 - La France sera plus proche que l'Autriche ?
00:34:36 - Ah bah oui, par rapport à où ils vont jouer...
00:34:38 - Géographiquement la France sera plus proche que l'Autriche...
00:34:41 - De Dortmund ?
00:34:42 - De Dortmund, je vous le dis tout de suite.
00:34:44 - C'est pas très loin Dortmund, hein ?
00:34:46 - Et les polonais seront plus proches de l'Epsige, si on fait vraiment la géographie européenne...
00:34:50 - T'as zappé les cours de géographie, mais...
00:34:52 - Non, mais tu comprends que pour l'Autriche et l'Allemagne y'a pas de problème !
00:34:55 - A toi de réécrire l'histoire !
00:34:58 - A une époque ils se sont compromis...
00:34:59 - Je savais pas où était le match, et en fait ça m'intéresse pas, parce qu'en fait c'est l'Allemagne qui m'intéresse.
00:35:03 Donc je trouve que c'est un petit côté piège.
00:35:06 - Même si, il faut admettre aussi que l'équipe de France est suivie maintenant depuis plusieurs années
00:35:11 par une cohorte de supporters qui se sont organisés, qui mettent de l'ambiance au stade.
00:35:17 A une époque, Alain, quand vous jouiez à l'extérieur, déjà à domicile parfois c'était pas l'ambiance de flux...
00:35:25 - L'Euro 2000 par exemple, quand on l'a suivi...
00:35:27 - Des débats sur l'ambiance au Stade de France, mais quand vous étiez à l'étranger, y'avait pas un grand nombre de fans qui vous suivaient.
00:35:32 - Non, mais petit à petit, je pense que l'équipe de France a marqué son histoire depuis 1984, depuis Satoro a gagné.
00:35:38 Et petit à petit, c'est des supporters qui sont montés en puissance aussi, un peu comme cette équipe.
00:35:44 Aujourd'hui cette équipe, elle est redoutable, elle est belle à voir jouer, elle marque beaucoup de buts.
00:35:49 Après, y'a toujours des critiques à faire sur le jeu, etc.
00:35:53 Mais aujourd'hui, l'équipe de France, quand vous allez la voir avec un Kylian Mbappé qui rayonne dans le monde entier,
00:36:01 les gens ont envie de voir cette équipe briller.
00:36:05 Et voilà, donc y'a de plus en plus de supporters, c'est vrai, par rapport à notre époque, mais c'est tout à fait normal et logique.
00:36:12 - Donc on a pas trop de crânes pour cette équipe de France. Un mot, Alain de l'Autriche, on l'abordait,
00:36:18 c'est une nation qui progresse beaucoup, elle a fini deuxième de son groupe derrière la Belgique.
00:36:25 - Elle a tapé l'Italie et l'Allemagne en match amical, ça reste des matchs amicaux, ça veut dire quelque chose quand même.
00:36:30 - C'est un football dont on doit se méfier, l'Autriche ?
00:36:33 - Y'a beaucoup de joueurs, comme je le disais, qui jouent dans la Bundesliga,
00:36:38 donc c'est pas pour rien, ça veut dire que ce sont des joueurs qui ont de la qualité
00:36:42 et qui arrivent justement à mettre cette qualité au service de cette équipe d'Autriche.
00:36:47 On connaît quand même pas mal de joueurs, on a Densault qui est en France, mais Alaba également.
00:36:54 - Stabitzer, Xavier Dortmund.
00:36:56 - Tout à fait, donc voilà, ce sont des joueurs, il va falloir se méfier.
00:36:59 Cette équipe, voilà, comme on le disait, Sarah qui disait qu'il fallait se méfier, c'est le premier match.
00:37:05 Et le premier match est toujours important dans une ouverture de championnat d'Europe.
00:37:10 Le premier match c'est capital pour se lancer vraiment dans l'événement.
00:37:15 - Ça nous donnera l'occasion de retrouver Philippe Meccess, qui a eu cette note magnifique de 1 un jour dans l'équipe.
00:37:20 - Oui !
00:37:21 - Après la Autriche-France, les fameux escabeaux de Raymond Domenech, avec un match...
00:37:26 - C'est moi.
00:37:27 - C'est toi qui a eu le 1 ?
00:37:28 - On rappelle pour les auditeurs...
00:37:30 - J'en étais pas particulièrement heureux.
00:37:31 - C'est toi qui l'as mis ?
00:37:32 - C'est moi qui avais écrit, oui.
00:37:33 - L'équipe de France avait été croquée, notamment dans le domaine aérien, sur les coups de pied arrêtés.
00:37:39 Et Raymond Domenech avait objecté aux journalistes qu'il interviewait qu'il n'y avait pas grand chose à faire,
00:37:46 parce que sinon il aurait fallu venir avec des escabeaux et il ne le tenait pas.
00:37:49 - Il avait déjà le sens de la France.
00:37:50 - Et le pauvre Philippe Meccess à l'époque n'était pas aidé par sa relation avec Raymond Domenech,
00:37:55 qui était exécrable, il savait que le sélectionneur n'avait pas confiance en lui,
00:37:58 le sélectionneur l'avait mis parce qu'il y avait une forte pression autour de Philippe Meccess.
00:38:03 Ça s'est mal fini.
00:38:05 - C'est le seul 1 que j'ai vu dans l'équipe de ma vie, je crois.
00:38:08 - Ah oui ?
00:38:09 - C'est dur, c'est très dur.
00:38:11 - Messieurs, je vous propose une petite pause fraîcheur à 19h50,
00:38:16 et puis on se retrouve pour les 10 dernières minutes en compagnie d'Alain Boghossian
00:38:19 pour décrypter ce tirage au sort de l'Euro 14 juin, 14 juillet,
00:38:25 qui sera évidemment à vivre sur RTL et puis sur les antennes du groupe M6.
00:38:28 A tout de suite.
00:38:29 - On refait le match jusqu'à 20h30 avec les débats flash après 20h,
00:38:44 avec Karine Galli qui va nous rejoindre,
00:38:46 mais jusqu'à 20h, on termine notre décryptage analyse de ce tirage au sort de l'Euro 2024,
00:38:53 toujours en compagnie de Sébastien Tarragot, Dominique Sévrac, Florian Gazan et Alain Boghossian,
00:38:59 le consultant équipe de France RTL.
00:39:02 Alain, cet Euro qui va se disputer en Allemagne,
00:39:07 quelque part c'est un peu un retour aux fondamentaux,
00:39:10 c'est-à-dire qu'on arrête les Euros éclatés comme le dernier qui avait débuté en Hongrie, en Allemagne,
00:39:19 qui s'est terminé en Angleterre.
00:39:22 - C'est vrai que la France avait joué à Munich.
00:39:24 - C'était l'Euro empreinte carbone on l'appelait.
00:39:25 - Une idée de Michel Platini.
00:39:27 - Pour la planète.
00:39:28 - L'une de ses dernières dans des régions.
00:39:30 - C'est vrai.
00:39:31 - Vous préférez, vous Alain Boghossian, ce format-là ou vous aimez bien le...
00:39:35 - Non, non, non, je préfère ce format-là,
00:39:37 c'est vrai qu'au moins on a de déplacement, plus on peut se reposer,
00:39:42 il y a la fatigue qui rentre en compte quand on se déplace.
00:39:45 Là il va y avoir justement, à mon avis, de la part du staff de l'équipe de France,
00:39:49 un choix, même si on va dire que les distances sont très proches,
00:39:56 entre Dusseldorf...
00:39:58 - Dortmund, il y a 80 km.
00:40:00 - Dortmund et Lepzig.
00:40:01 - Et Lepzig.
00:40:02 - Lepzig c'est loin.
00:40:03 - Lepzig c'est un peu loin, mais bon, loin c'est dérisoire,
00:40:06 par rapport, il doit y avoir deux heures même pas,
00:40:08 peut-être qu'il y a deux heures ou une heure d'avion.
00:40:10 Donc oui, je pense que c'est primordial, le camp de base, se situer,
00:40:14 et ensuite faire le moins de déplacement possible pour garder de la fraîcheur.
00:40:18 - Et on va donc en faire en quart, nos amis de l'équipe de France,
00:40:22 puisque cet euro a été pensé pour qu'au moins deux des trois premiers matchs se fassent...
00:40:27 - Il était temps.
00:40:28 - C'est important à souligner, le monde du football est hors sol,
00:40:31 le monde du sport globalement est hors sol,
00:40:33 et par rapport à tout ce qui se passe au niveau de l'écologie,
00:40:37 on avance tout petit à petit,
00:40:39 la Fédération Française de Football a aussi signalé que désormais,
00:40:42 l'équipe de France allait se déplacer en train, en France.
00:40:45 - Ça doit être l'autre cas normalement pour le match à Lyon.
00:40:48 - Voilà, c'est faisable, ils vont s'organiser,
00:40:52 ce sont des tout petits pas, mais ce sont des symboles importants
00:40:55 pour le reste de la population aussi.
00:40:57 - On l'avait fait en Coupe du Monde en 98,
00:40:59 on s'était déplacé en train pour aller de Paris à Lyon,
00:41:02 on s'était déplacé en train avec l'équipe de France en 98.
00:41:05 - C'est vrai, on a tendance à l'oublier,
00:41:06 parce qu'on dit souvent "oui c'est impossible d'aller en France".
00:41:08 - Le sport français et le football français basculent en 98.
00:41:12 Sans manquer de respect à Alain, avant 98,
00:41:16 je pense qu'il pouvait se balader à peu près tranquillement,
00:41:19 sans qu'on lui tombe dessus, après 98 c'était un peu différent.
00:41:22 Et donc c'est vrai que c'était quand même complexe,
00:41:25 et c'était le cas pour tous les joueurs de l'équipe de France.
00:41:28 Il y a vraiment eu très peu d'exceptions dans l'histoire du football français
00:41:31 avant 98, de joueurs qui ne pouvaient pas être tranquilles dans la rue.
00:41:34 Après 98, ça bascule.
00:41:36 - C'était un TGV privatisé ? Zidane par exemple, il pouvait faire ce qu'il voulait ?
00:41:41 - Ah oui, c'était privatisé.
00:41:43 - Non, il y avait deux wagons privatisés.
00:41:45 - Donc il y avait des vrais voyageurs.
00:41:47 - Oui, on avait exactement aussi la facilité d'arriver sur le quai avec le bus,
00:41:52 qui arrivait très très près, etc.
00:41:53 On n'était pas trop mélangé non plus.
00:41:55 - Et les voyages dans le wagon, il y a des gens qui voulaient absolument voir Zidane ?
00:41:59 - Non, ils étaient privatisés.
00:42:01 Les deux wagons étaient privatisés, donc il y avait de la sécurité sur les deux wagons.
00:42:05 - Pour les gens qui ne connaissent pas la gare de Lyon,
00:42:07 il y a effectivement la possibilité d'arriver en car assez proche des quais.
00:42:12 Donc c'est possible. Je ne dis pas que c'est simple, mais c'est possible.
00:42:16 - C'est un effort que la fédération va tenter de faire.
00:42:19 - Les voyageurs n'ont pas confondu Guy Varcher avec un contrôleur.
00:42:22 - Non mais je rêve !
00:42:24 - Aïe, aïe, aïe !
00:42:25 - Un peu de respect !
00:42:27 - Vu la saison qu'il avait faite, on l'avait pas mal vu à la télé Stéphane Guy Varcher.
00:42:31 - Ce qui a changé Philippe, c'est que depuis 22 ans, 24 ans,
00:42:37 l'équipe de France est l'objet d'attention terroriste de la part du groupe.
00:42:44 Le climat est complètement différent.
00:42:46 On ne peut plus se permettre d'un point de vue de sécurité ce qu'on pouvait se permettre en 1990.
00:42:50 - Bien sûr !
00:42:51 - C'est clairement une cible l'équipe de France, tout le monde le sait.
00:42:54 - Vous avez abordé avec Mohamed Sanadji, le responsable de la sécurité de l'équipe de France,
00:42:58 interviewé par Nicolas Jorjouro qui était là tout à l'heure.
00:43:01 - Il sait tout faire Nicolas !
00:43:02 - Oui, c'est polivalent.
00:43:03 - Ces dernières semaines.
00:43:05 Le temps passe très vite, 19h56, Alain Boghossian,
00:43:09 on profite de votre présence ici en studio pour nous faire rentrer un petit peu dans la tête de Didier Deschamps,
00:43:16 avec qui vous avez joué, que vous connaissez évidemment bien.
00:43:19 Le fait qu'il n'ait pas remporté encore 7 euros comme entraîneur,
00:43:24 il a tout gagné comme joueur, comme entraîneur quasiment, il lui manque ça.
00:43:27 Est-ce que c'est une motivation supplémentaire qu'il va réussir à imprimer dans la tête de ses joueurs
00:43:35 pour aller encore plus loin, pour que ce soit un moteur supplémentaire ?
00:43:38 - Pour lui, non.
00:43:39 Pour lui, bien sûr que dans sa tête, c'est un objectif,
00:43:42 qui reste un objectif dans sa carrière d'entraîneur, c'est d'aller gagner 7 euros.
00:43:46 Mais il ne va pas le faire ressentir à ses joueurs de cette manière-là.
00:43:50 Il va simplement dire aux joueurs, vous avez la possibilité de mettre un titre dans votre palmarès en plus.
00:43:55 - Et dans le mien.
00:43:56 - Oui, mais ça, il ne le dira pas, on le connaît Didier.
00:44:00 Même si c'est vrai que ça va en découdre, mais Didier, il est esprit d'équipe,
00:44:06 vous savez très bien comment il est, il ne pense pas à lui.
00:44:08 Et aujourd'hui, sa ligne de mire, c'est de donner un petit peu à ses joueurs
00:44:15 de pouvoir aller chercher ce titre qui leur manque à eux.
00:44:20 Parce qu'il y en a certains qui ont quand même un titre de champion du monde.
00:44:23 Et être champion du monde et champion d'Europe,
00:44:26 c'est quand même ce qu'il y a de plus beau quand on est joueur de football de l'équipe nationale.
00:44:29 - Voilà, quel plus beau mot de la fin pour cette séquence, équipe de France.
00:44:33 Merci beaucoup Alain Boghossian, l'esprit d'équipe, l'esprit de corps.
00:44:37 On l'a ici avec Alain Boghossian, notre milieu travailleur dans l'équipe de RTL,
00:44:42 qu'on retrouve avec grand plaisir pour chaque rassemblement, équipe de France.
00:44:45 Merci beaucoup, Sébastien Tarragot, Dominique Ségrac, Florian Gazan, vous restez avec nous.
00:44:50 Pour les débats flash, Karine Galli !
00:44:53 C'est sustenté après avoir brillamment représenté Alain,
00:44:57 ce n'est pas changé depuis sa prestation télé.
00:45:00 - On ne s'est pas fait "ah" !
00:45:02 - Elle est prête la robe bleue.
00:45:04 - Je vous coupe la pause, le flash de 20h et on se retrouve pour en refaire jusqu'à 20h30.
00:45:11 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:45:15 RTL, on refait le match, les débats flash.
00:45:21 Les débats flash pour cette dernière demi-heure d'On refait le match,
00:45:25 vous connaissez désormais parfaitement le concept,
00:45:27 une question claire, nette, précise, un des chroniqueurs ou chroniqueuses prend la parole,
00:45:32 défend sa position et ensuite on vote pour valider ou non.
00:45:37 Karine Galli, bonsoir !
00:45:39 - Bonsoir à tous !
00:45:41 - Vous êtes presque aussi merveilleusement rayonnante que sur le plateau de W9, vous avez changé.
00:45:47 - Elle s'est quand même légèrement changée.
00:45:49 - Elle est plus, elle est davantage, il y a du Mickey.
00:45:54 - J'étais tout à l'heure aux couleurs notamment de l'équipe de France,
00:45:56 parce que j'avais mis du bleu, voilà.
00:45:58 - C'est vrai.
00:45:59 - Et aujourd'hui ?
00:46:00 - C'est l'Allemagne.
00:46:01 - C'est l'Allemagne.
00:46:02 - J'ai du blanc.
00:46:03 - C'est l'Allemagne, blanc et noir, c'est l'Allemagne.
00:46:05 - Et du rouge en plus.
00:46:06 - J'ai toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, écoutez.
00:46:07 - Entre les Allemandes, c'est tout.
00:46:09 - Nous avons vécu ce tirage au sort, je n'allais pas rester en talons, en hausses en manches dans le studio, voilà.
00:46:14 - Tout à fait.
00:46:16 - Merci, en tout cas c'était intéressant comme métier.
00:46:18 - Oui.
00:46:19 - Et on parle ballon ici, et ça c'est important.
00:46:21 - On va parler ballon, bah tiens, dans un instant, justement.
00:46:23 - Et on va revenir sur cette semaine de Ligue des Champions qui a été compliquée,
00:46:29 il faut bien le dire, pour les deux clubs français,
00:46:32 et d'autant plus pour Lens, balayé, laminé et crabouillé en Angleterre, 6-0 par Arsenal,
00:46:39 c'est un record dans l'histoire du foot français en Ligue des Champions, une telle volée.
00:46:43 La conséquence directe, c'est que Lens est éliminé de cette Ligue des Champions,
00:46:48 pourra être reversé en Ligue Europe 1, en tout cas c'est la tendance pour l'instant,
00:46:52 il y aura un dernier match contre Séville, mais Lens est donc éliminé de cette Ligue des Champions.
00:46:56 Est-ce que c'est parfaitement logique, du fait que c'était le petit pousset,
00:47:00 avec le plus petit budget de ce groupe,
00:47:02 ou est-ce qu'il faut nourrir quand même des regrets au vu de ce qu'on avait pu voir,
00:47:07 entrevoir notamment avec cette victoire de prestige au match aller face à Arsenal ?
00:47:11 Karine Galli, vous avez 45 secondes.
00:47:14 - Écoutez, oui, il faut nourrir des regrets,
00:47:17 parce qu'on rappelle que le RC Lens avait 5 points après ses trois premiers matchs,
00:47:20 ils étaient invaincus, ils avaient réussi une très grosse performance,
00:47:23 notamment contre Arsenal en gagnant 2-1,
00:47:26 et il faut le rappeler aussi qu'ils avaient à chaque fois été menés au score,
00:47:29 et qu'ils avaient su revenir et même l'emporter face à Arsenal.
00:47:32 Donc forcément, quand tu réussis tes trois premiers matchs,
00:47:35 et que malheureusement après c'est beaucoup plus compliqué face au PSV,
00:47:38 et qu'elle a des bandades face à Arsenal,
00:47:40 il faut avoir des regrets, bien sûr qu'ils ont le plus petit budget,
00:47:44 ils n'ont pas été ridicules du tout dans cette phase de groupe,
00:47:47 mais forcément, à partir du moment où tu commences à avoir des résultats,
00:47:50 tu peux prétendre à une qualification,
00:47:53 et tout s'est arrêté lors du quatrième match,
00:47:55 donc je suis déçu, mais ils n'ont pas été ridicules,
00:47:58 souvenez-vous, Marseille, ridicule en Ligue des Champions, et tant d'autres.
00:48:01 - Très bien, donc on peut nourrir quand même quelques regrets,
00:48:05 on aurait aimé les voir aller un petit peu plus loin dans cette compétition,
00:48:08 c'est le point de vue défendu par Karim Galli,
00:48:11 est-ce que vous êtes d'accord ou pas, monsieur Gazan ?
00:48:14 - Non. - Monsieur Sévrac ?
00:48:16 - Bonsoir, monsieur Saint-François, non.
00:48:18 - De non ? - Moi c'était oui.
00:48:20 - Ah ben c'est dommage. - J'étais d'accord, mais ça sert à rien.
00:48:23 - Merci quand même, Seb, écoute.
00:48:26 - Ecoute. - Donc pas de points pour Karim.
00:48:30 - Donc on a 5 points après 3 matchs, et on est une quiche, et on rentre à la maison.
00:48:33 C'est ça la théorie des hommes qui sont en face à moi.
00:48:36 - On va savoir. - Je suis d'accord, Karim, sur le fait que
00:48:39 l'an, ça n'a pas été ridicule, mais en fait, je ne me place pas
00:48:42 du moins du point de vue que toi, Karim, toi tu te places à partir des
00:48:45 3 ou 4 premiers matchs, parce que t'as dit qu'ils avaient fait 3 bons premiers matchs.
00:48:48 Bon, déjà le 3ème, c'était pas un bon match, donc ils avaient fait 2 bons premiers matchs.
00:48:51 Mais bon. Mais ça dépend où tu te places, moi je me place
00:48:54 avant le tirage au sort, au moment du tirage au sort. Et moi, pour moi,
00:48:57 l'Anse a le niveau pour jouer la Ligue Europe 1,
00:49:00 et l'Anse n'a pas le niveau pour être en Ligue des Champions,
00:49:03 donc pour moi c'est une forme de logique, il n'y a pas de regret. Toi tu te places
00:49:06 en regardant les matchs. Je reconnais que
00:49:09 ce lance-arsenal a suscité un élan considérable,
00:49:12 en tout cas c'est ce que j'ai vu de mieux, moi, depuis que
00:49:15 la saison a commencé, que ce soit l'équipe de France qui se qualifie,
00:49:18 que ce soit les matchs du PSG, que ce soit, je sais pas ce que tu veux,
00:49:21 ce que j'ai vu de mieux depuis août en termes de football,
00:49:24 en termes d'émotion, c'est ce match. C'était absolument génial
00:49:27 en termes d'émotion, pas de jeu. Donc ça dépend
00:49:30 où tu te places, mais pour moi, ils sont en Ligue Europe 1, ça me paraît tout à fait
00:49:33 normal, il n'y a pas de regret à avoir. - Je suis d'accord avec
00:49:36 Dominique. - En plus il y avait des regrets à avoir, je pensais plutôt sur le premier match où ils doivent
00:49:39 aller gagner à Séville finalement, parce qu'ils ont les occasions pour le faire,
00:49:42 ils le font pas. Après, ce match d'Arsenal, il nous a un petit peu perturbés
00:49:45 dans notre vision de cette équipe. Heindhoven était plus fort
00:49:48 que Lens, Arsenal était plus fort que Lens, donc Lens
00:49:51 troisième de la poule, Ligue Europe 1, il me semble
00:49:54 être à leur place s'ils battent Séville, donc il n'y a pas de regret à avoir, c'est pour moi
00:49:57 la logique. - Sébastien Tarragon, en revanche,
00:50:00 vous avez tilté un peu sur les arguments
00:50:03 de Carey. - Non, mais je reste aussi cohérent par rapport à ce que
00:50:06 je pensais au départ, et au moment du tirage au sort, c'est vrai
00:50:09 que j'y croyais. J'étais persuadé qu'il y avait la possibilité
00:50:12 pour cette équipe, notamment en prenant des points à domicile,
00:50:15 d'aller chercher une qualification.
00:50:18 C'est ce match contre le PSV, moi,
00:50:21 qui m'a déçu. Même au niveau du match,
00:50:24 au niveau du contenu, - Le troisième ? - Oui, le troisième.
00:50:27 Au niveau du contenu, c'était vraiment décevant.
00:50:30 Pour le reste, je trouve qu'ils ont
00:50:33 bien évolué, les lanceois, ils ont fait ce qu'il fallait,
00:50:36 ils ont même parfois surperformé, mais je suis déçu
00:50:39 parce que j'y croyais. - Et bien, point pour
00:50:42 Carey, mais en tout cas, c'était intéressant cette
00:50:45 confrontation d'idées sur le Racing Club
00:50:48 de Lorenz. Deuxième débat flash
00:50:51 de la soirée, il va concerner l'autre
00:50:54 engagé, participant à cette Ligue des Champions,
00:50:57 le Paris Saint-Germain, qui a donc concédé un match nul
00:51:00 un partout, au bout
00:51:03 du bout du temps additionnel, une égalisation
00:51:06 sur un pénalty qui plus est contesté
00:51:09 et contestable, validé par
00:51:12 Kylian Mbappé. Et pourtant,
00:51:15 juste derrière, Louis Sennriki, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, a estimé
00:51:18 que ce résultat ne reflétait absolument pas la
00:51:21 physionomie de la rencontre, que le Paris Saint-Germain
00:51:24 avait outrageusement dominé son adversaire, qu'il aurait dû
00:51:27 largement l'emporter. En fait, il nous fait un peu deux
00:51:30 fois le même coup, c'est-à-dire que face à Newcastle, il s'est pris
00:51:33 une énorme rouste en Angleterre. Il concède un match
00:51:36 nul à domicile, mais dans les deux cas, il estime que ça ne reflétait pas
00:51:39 la physionomie de la rencontre. Est-ce qu'il
00:51:42 fait la bonne analyse de la situation, Louis Sennriki,
00:51:45 ou pas ? Dominique Sévrac, vous avez 45 secondes.
00:51:48 - Non, je pense que Louis Sennriki se trompe parce que
00:51:51 son équipe n'a pas le niveau de la Ligue des Champions. On a vu 5 matchs,
00:51:54 ils en ont gagné 2, et il y a plus de matchs
00:51:57 qu'ils n'ont pas gagnés que de matchs qu'ils ont gagnés, puisqu'ils ont perdu 2 fois
00:52:00 et fait un match nul. Et je pense qu'ils vont avoir énormément de mal
00:52:03 à les gagner à Dortmund, parce que miracle encore
00:52:06 possible, ils peuvent encore se terminer premiers, c'est assez fou. Donc non,
00:52:09 je pense qu'ils n'ont pas le niveau de la Ligue des Champions pour l'instant,
00:52:12 et je pense que dans cette équipe-là, personne ne peut
00:52:15 marquer des buts à part Kylian Mbappé, et il peut arriver à Kylian Mbappé de rater des
00:52:18 matchs, d'être mauvais dans un match, ou d'être mauvais
00:52:21 dans la finition. Donc je pense que c'est une équipe qui a
00:52:24 beaucoup de problèmes, et je ne suis pas d'accord avec le fait que
00:52:27 Paris méritait absolument de s'imposer. Ils ont perdu à Newcastle, au fin match
00:52:30 une courte Newcastle, c'est le résultat du match.
00:52:33 Dominique Sévrac n'a absolument pas la même lecture
00:52:36 que Luis Henrique, on va voir si
00:52:39 nos chroniqueurs de la soirée estiment
00:52:42 que Dominique Sévrac, lui, est dans le vrai.
00:52:45 Sébastien Tarragon. Je le trouve un petit peu excessif
00:52:48 dans une formulation par rapport au niveau du Paris-Saint-Germain,
00:52:51 mais sinon, oui, je lui donne le point, bien entendu.
00:52:54 Plutôt oui pour Dominique. Karine ?
00:52:57 Oui, pareil, parce que l'UPG n'a pas le niveau pour
00:53:00 disputer la Ligue des Champions, ça me paraît un tant qu'inexcessif,
00:53:03 mais sur le reste... Comment ? - Il dit "pour l'instant".
00:53:06 Oui, mais pour l'instant, ça me semble être un petit peu excessif quand tu vois
00:53:09 des équipes qui participent à la Ligue des Champions, mais face à
00:53:12 Newcastle, effectivement, je ne suis pas d'accord avec
00:53:15 l'analyse de Luis Henrique et de Kylian Mbappé, d'ailleurs, je rajouterais.
00:53:18 Ah, c'est intéressant, on pourra y revenir.
00:53:21 Florent Gazan, est-ce que vous validez ou non la thèse ?
00:53:24 Je valide totalement, avec évidemment ce côté un petit peu excessif
00:53:27 de Dominique qu'on connaît pour la galerie, mais il a raison.
00:53:30 Donc, c'est un carton plein et le point est attribué
00:53:33 brillamment à Dominique Sévrac.
00:53:36 Karine, vous étiez partie sur l'analyse
00:53:39 de Kylian Mbappé qui, on s'en souvient, juste après la rencontre,
00:53:42 avait déclaré qu'en gros, tout avait été
00:53:45 parfaitement fait dans ce match, que simplement, il en incombait
00:53:48 aux attaquants de convertir leurs nombreux...
00:53:51 Oui, il avait dit notamment, et c'est cette phrase que je soulève,
00:53:54 "c'est frustrant car on domine cette équipe de bout en bout, ils n'ont rien,
00:53:57 on savait que c'était leur jeu de ne rien avoir". Et évidemment,
00:54:00 je ne suis absolument pas d'accord avec lui, parce que sur les deux matchs, ils n'ont pris qu'un point.
00:54:03 Il faut quand même rappeler qu'au match retour, notamment, ils avaient
00:54:06 énormément d'absents, il y avait des petits jeunes au milieu de terrain
00:54:09 de 17 ans qui ont été tous, sauf ridicule, et effectivement,
00:54:12 les 30 dernières minutes, ils se sont regroupés, ils ont essayé de tenir
00:54:15 les 3 points et la victoire, et ils ont
00:54:18 échoué. Mais de dire que les Magpies, c'est le néant
00:54:21 et qu'ils n'ont rien proposé lors des deux matchs, je trouve que ce n'est
00:54:24 pas la réalité et le contenu des deux matchs
00:54:27 qu'on a vus. - Ça se dit, Karine ? - Bah oui ! C'était leur jeu de ne rien avoir.
00:54:30 - Il parle sur le match retour. - En fait, c'est un constat,
00:54:33 moi, je n'y ai pas vu, alors peut-être que c'est toi qui a raison, mais je n'y ai pas vu
00:54:36 une critique fondamentale, parce qu'il sait parfaitement qu'effectivement,
00:54:39 il manquait, je ne sais plus, 12 ou 13 joueurs
00:54:42 dans les rangs de Newcastle, et que de toute façon,
00:54:45 ils n'avaient pas la possibilité, les Anglais,
00:54:48 de venir faire le jeu aux partis français. - De faire les changements, surtout,
00:54:51 c'est-à-dire qu'ils ont joué avec la même équipe 90 minutes.
00:54:54 - Moi, je n'ai pas vu une critique, j'ai plutôt vu une autocritique
00:54:57 sur sa propre efficacité et sur l'efficacité
00:55:00 de ses copains, et je trouve que là-dessus, il avait raison.
00:55:03 - Avec un minimum d'efficacité,
00:55:06 effectivement, tu en mets 3. - Ils parlent du manque d'efficacité,
00:55:09 du fait qu'ils ont été incapables de marquer dans le jeu, vu qu'il y a eu ce pénalty,
00:55:12 et c'est vrai, mais moi, je trouve que sur la première partie, ils ciblent
00:55:15 les Magpies qui n'ont pas du tout été ridicules, et en première
00:55:18 mi-temps, ils mènent 1-0, ce n'est pas du tout...
00:55:21 - Non, mais ils ne jouent pas, mais on a le droit
00:55:24 de ne pas jouer. - 1-0, ce n'est pas hold-up à la mi-temps.
00:55:27 - Bien sûr que non, puisque Paris n'a pas
00:55:30 été à la hauteur, comme l'a dit Dominique,
00:55:33 il n'y a aucun scandale là-dessus, mais
00:55:36 tu as le droit, la Grèce a réalisé
00:55:39 un championnat d'Europe 2004 époustouflant, sans jouer,
00:55:42 ils ont le droit, on ne l'espère pas, mais ils ont le droit.
00:55:45 - Pour moi, Newcastle n'a pas joué, ils ont fait
00:55:48 le classique pendant une demi-heure. - Ils ont marqué un but, Seb,
00:55:51 s'ils marquent le but, ils se mettent en défense, c'est normal. - Mais moi, je ne les critique pas.
00:55:54 - J'ai bien aidé par Jean-Luc Delavaure. - Après,
00:55:57 le problème, je trouve, sur Louis-Henriquet, c'est que ce côté
00:56:00 "je surprotège tout le monde, je suis dans une positive attitude",
00:56:03 - Ça dépend des fois, quand même. - Il se surprotège lui-même, surtout.
00:56:06 - Oui, mais quand tu vois en conférence de presse, encore aujourd'hui,
00:56:09 où Gartey, il est formidable, Endour, il est génial, il ne joue jamais, mais il est génial,
00:56:12 tout le monde est génial, il est formidable. - Et critiquer une fois quelqu'un,
00:56:15 c'était Mbappé, après un triplé. - Oui, voilà. - Mais c'est mieux
00:56:18 critiquer Mbappé qu'un joueur critiquable de manière
00:56:21 plus aiguë. - Toute petite insiste, j'en profite, parce que
00:56:24 c'est Dominique Sévrac qui m'a fait remarquer ça, il y a
00:56:27 longtemps, et depuis, ça me marque à chaque conférence
00:56:30 de presse. - Je vous en prie. - Il est dit tyrambique, il suffit qu'on évoque
00:56:33 le nom d'Ousmane Dembélé, il est dit tyrambique, on a l'impression
00:56:36 que c'est l'alpha et l'oméga de cet effectif,
00:56:39 et en revanche, dès qu'on parle de Kyan Mbappé, il banalise
00:56:42 presque, il dit "oui, bon, effectivement, il mettra toujours 40-50 buts dans la saison".
00:56:45 - Il a même commencé une phrase aujourd'hui "on n'est pas dépendants de Kyan Mbappé".
00:56:48 Avant de se reprendre, sentant l'énormité
00:56:51 de ce qu'il venait dire, en tout cas politiquement,
00:56:54 il a dit "non, si, on est dépendants, évidemment, de Kyan Mbappé", mais il avait commencé par dire
00:56:57 "j'aimerais en avoir trois comme lui". - Voilà. - Quand il s'est rendu
00:57:00 compte de son erreur, il a commencé par... la phrase qui finit
00:57:03 par "j'aimerais avoir trois Kyan Mbappé" commence par "nous ne sommes pas
00:57:06 dépendants de Kyan Mbappé". - Après, c'est tout ça... alors c'est surprenant, parce que
00:57:09 normalement, on ne manage pas les plus grands joueurs comme ça, mais après, c'est classique
00:57:12 de défendre, par exemple, Ousmane Dembélé, qui est parfois critiqué pour son
00:57:15 efficacité, donc tu défends le joueur
00:57:18 qui a attaqué... - C'est la différence de traitement qui est totalement... - Oui, mais tu défends le joueur qui a attaqué
00:57:21 et puis tu défends pas le joueur qui est
00:57:24 le numéro un. - On sent qu'il ne se force pas du tout pour
00:57:27 Ousmane Dembélé, on sent qu'il dit vraiment ce qu'il pense, c'est un joueur qui voulait en plus
00:57:30 à Barcelone quand il était entraîneur de Barcelone, donc c'était...
00:57:33 Ousmane Dembélé était à Rennes à l'époque. Et on sent qu'il se...
00:57:36 qu'il...
00:57:39 fait pas le job que fait Ancelotti avec
00:57:42 Cristiano Ronaldo ou avec Benzema, il fait pas le job de dire
00:57:45 "c'est pas Ancelotti, c'est un Louis Sénériqué, ça c'est sûr"
00:57:48 Mais après, il parle de lui aussi, puisque...
00:57:51 Louis Sénériqué, c'est conférence de... Je m'en fous qu'il soit désagréable.
00:57:54 Il soit désagréable, il a le droit, c'est son problème.
00:57:57 Très bien. Avec l'extérieur.
00:58:00 Moi, c'est le jeu qui m'intéresse. Et je ne comprends pas
00:58:03 comment tu peux jouer comme ça, quand t'as l'un des...
00:58:06 allez, trois meilleurs joueurs du monde dans ton effectif.
00:58:09 C'est-à-dire que l'obsession du contrôle,
00:58:12 l'obsession de la possession et l'obsession de passer sur le côté droit
00:58:15 quand t'as Kyan Bappé,
00:58:18 j'arrive pas à comprendre comment des techniciens
00:58:21 qui connaissent évidemment mieux le football que nous
00:58:24 puissent agir ainsi. Je n'imagine pas
00:58:27 une seconde, effectivement, Carlo Ancelotti, avoir Kyan Bappé
00:58:30 dans son équipe et procéder de la sorte. Mais comment est-ce possible ?
00:58:33 C'est la patte Louis Sénériqué, on verra si ce sera...
00:58:36 Il court encore vite, il a pas 50 ans, Kyan Bappé.
00:58:39 Il court encore vite, il faut éventuellement jouer un peu vite.
00:58:42 Et que la qualité de Kyan Bappé est suffisante,
00:58:45 se suffit à elle-même et que justement, lui, son travail, c'est de développer
00:58:48 peut-être ailleurs pour rendre cette équipe un petit peu plus...
00:58:51 Complète. On verra bien. Petite pause et la suite
00:58:54 des débats flash, il nous en reste deux jusqu'à 20h30.
00:58:57 Avant évidemment la suite de la soirée RTL Foot Eric Silvestro,
00:59:00 Nantes-Nice, la Liga jusqu'à 23h. A tout de suite.
00:59:03 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:59:07 Philippe Sanfourche, on refait le match sur RTL.
00:59:12 La suite d'"On refait le match", Sébastien Tarragot qui continue...
00:59:17 Il glosse, il glosse, il refait l'histoire. J'apprécie votre...
00:59:20 Parfois on refait le match et là il refait l'histoire.
00:59:23 Voilà, il nous parlait de Kyan Bappé, mais on ne peut pas faire
00:59:26 toutes les émissions intégralement sur Kyan Bappé, le Paris Saint-Germain
00:59:29 et l'équipe de France. On en parle assez peu pourtant.
00:59:32 On va continuer ces débats flash avec un troisième thème
00:59:36 qui concerne l'arbitrage et donc ce projet
00:59:40 de voir des expulsions temporaires de 10 minutes en foot
00:59:43 comme c'est le cas en rugby, on a pu le voir pendant la dernière
00:59:47 Coupe du Monde. Alors ce n'est pas encore pour tout de suite, mais l'IFAB,
00:59:50 l'instance internationale qui gère, qui régule l'arbitrage
00:59:55 au niveau mondial, ouvre la porte à des expérimentations
00:59:58 et notamment chez les professionnels. Alors est-ce une vraie avancée
01:00:01 pour le jeu dans l'histoire de l'arbitrage et du football
01:00:05 ou est-ce que ça nous prépare à une sacrée usine à gaz ?
01:00:09 Monsieur Sébastien Tarragot, vous avez 45 secondes.
01:00:12 - Pour faire vite, ce serait une avancée extraordinaire.
01:00:14 Autant je considère que les récentes décisions sur le jeu
01:00:19 ont été catastrophiques parce que tous ces changements
01:00:22 apportent des secondes périodes souvent hâchées,
01:00:25 le temps additionnel à la Coupe du Monde 2022 c'était ridicule.
01:00:28 Autant là, ça changerait le match, ça changerait le jeu,
01:00:31 ça changerait notamment les demi-finales. Vous savez maintenant
01:00:33 en demi-finale, pour que les joueurs soient là en finale,
01:00:35 on remet tout à zéro. On se retrouve avec des joueurs
01:00:37 qui peuvent tous prendre des cartons jaunes, ça ne pose aucun problème.
01:00:40 Donc on est à la 80e minute et tout le monde peut prendre
01:00:42 un carton jaune, tout le monde peut faire un acte d'anti-jeu
01:00:45 et il n'y a plus de match, il n'y a plus de possibilité
01:00:47 pour l'adversaire d'essayer d'attaquer. C'est pareil en finale.
01:00:50 Tout le monde peut prendre un carton jaune, pas de souci.
01:00:52 Et on l'a vu avec la Coupe du Monde des jeunes,
01:00:55 parce qu'à la fin du match, tout le monde prenait son petit carton
01:00:59 du côté de l'Allemagne et on ne pouvait plus jouer.
01:01:01 Voilà, en tout cas, sacré moi !
01:01:04 Et là je les ai fait basculer parce qu'ils étaient contre.
01:01:06 On verra, on verra. Florent Gazon, première question,
01:01:11 est-ce que vous êtes d'accord avec Sébastien Tarragouf ?
01:01:12 Deuxième question, est-ce que vous étiez déjà d'accord avant ou pas ?
01:01:14 J'étais d'accord avant et je suis d'accord après.
01:01:17 Il m'a vraiment convaincu encore plus que jamais.
01:01:19 Donc c'est un oui. Dominique Sévrac ?
01:01:22 Je pense que vous allez pouvoir donner deux points à Sébastien.
01:01:25 Parce que, un, j'étais plutôt contre et il m'a convaincu.
01:01:29 Donc on est parti de loin.
01:01:31 Là on est sur le concept du point basculant.
01:01:34 Ça c'est le vrai point. Ça c'est le point qui fait plaisir.
01:01:37 Il était contre et on l'a fait basculer.
01:01:39 Karine Gali, est-ce que le point de bascule se fait grâce à Sébastien Tarragouf ou pas ?
01:01:43 Écoutez, moi j'étais convaincue et plus du tout après ces arguments.
01:01:47 Non, je plaisante. J'étais convaincue et ces arguments m'ont à nouveau convaincu.
01:01:54 Il a totalement raison.
01:01:56 Moi j'étais contre. Pardon, je fais rapide.
01:01:59 Justement en commentant les matchs, la demi-finale des Bleuets et la finale, ça m'a sauté aux yeux.
01:02:06 Je me suis dit "mais c'est pas possible".
01:02:08 Ce qui m'a convaincu dans ce que tu as dit, c'est que tu es allé sur le fond.
01:02:12 Mais on ne peut pas occulter la forme.
01:02:14 Le football est un sport de rythme et je trouve qu'on a ralenti depuis des années avec des conneries.
01:02:18 C'est vrai.
01:02:19 Avec Lavard qui prend une... Il faut que Lavard regarde.
01:02:23 Il faut que l'arbitre parfois...
01:02:25 Là, ce qui s'est passé, PSG-Nucassol, le penalty s'est passé parce qu'il y a eu 8 minutes de temps additionnels.
01:02:30 Et on demande...
01:02:31 C'est une sorte...
01:02:33 On ne sait pas trop d'où on est là.
01:02:34 C'est depuis la Coupe du Monde ça.
01:02:35 Monsieur, je vais peut-être pas mal prononcer son nom, Marciac.
01:02:38 Marciac.
01:02:39 Marciac l'arbitre.
01:02:40 Au départ, on lui dit "Attends Bobby, ne re-engage pas parce qu'il faut vérifier".
01:02:47 Donc le gars attend, il met les doigts sur l'oreillette, il écoute.
01:02:50 Et puis au bout d'un moment, on lui dit "Ecoute Bobby, ça serait quand même bien que tu ailles voir le truc".
01:02:53 Donc Bobby va voir l'écran, puis Bobby reste devant l'image.
01:02:57 Et parfois, ça peut prendre une plombe parce qu'il faut qu'il regarde l'air lentique.
01:03:00 Il faut qu'il remette ses idées en place.
01:03:02 Donc c'est un sport de rythme qu'on n'arrête pas de hacher par 5 changements.
01:03:05 Par tout ça.
01:03:06 Donc moi, c'était une question de forme.
01:03:07 Je me suis dit "On rajoute un truc, parce que votre exclusion temporaire, le gars va la contester".
01:03:11 Il va prendre combien ? 10 minutes ?
01:03:13 Il reprendra 10 minutes de plus.
01:03:14 Il va la contester.
01:03:16 Il y a un copain qui va la contester.
01:03:17 Il va dire "Mais non, tu ne peux pas nous enlever qu'il y a une minute".
01:03:19 C'est surtout qu'il y a la faute suivante qui ne sera pas sanctionnée de l'exclusion temporaire.
01:03:22 On va donner lieu à des contestations permanentes.
01:03:24 Moi, je n'en peux plus parce que je veux qu'un match de foot, ça dure à peu près 90 minutes.
01:03:27 À peu près, ça dure 95, c'est bien.
01:03:29 Et qu'il y ait du jeu le plus possible.
01:03:31 J'aime quand le ramasseur de balles, il envoie le ballon très vite et que ça se remet en jeu.
01:03:35 Là, Karim, ce que je n'ai pas aimé, mardi soir, sans que ça donne un 8 minutes de temps d'éditionnel,
01:03:39 c'est le gardien de l'Université de Montréal qui a gagné un temps.
01:03:42 Mais j'ai eu l'impression de voir un match il y a 30 ans, avec des Italiens qui faisaient semblant.
01:03:46 "Je m'en relâche, je fais..."
01:03:48 Il a arrivé à fouler, Mac.
01:03:49 Oui, mais là, c'était des caricatures.
01:03:51 Il a gagné un temps !
01:03:52 Mais tu as raison.
01:03:53 Et donc, il faudrait repenser globalement et évidemment, revenir sur les changements, notamment.
01:03:58 Parce que ça, c'est insupportable.
01:04:00 C'est plus du foot.
01:04:01 C'est totalement insupportable.
01:04:03 Et malheureusement...
01:04:05 Mais alors, puisque le VAR, on ne reviendra pas.
01:04:07 C'est terminé.
01:04:09 Mais puisqu'il y a le VAR, alors la décision, elle doit être prise par les arbitres VAR et terminée.
01:04:15 Ou comme au foot américain, c'est le 35...
01:04:17 Non mais, il ne sert plus à rien.
01:04:18 Là, ça échappe totalement.
01:04:19 C'est-à-dire qu'il ne sert plus à rien, c'est flangasant.
01:04:21 Moi, je...
01:04:22 Parce que l'expulsion de Temporar, ça fonctionne très bien au hockey sur glace, depuis des temps immémoriaux.
01:04:28 Et je trouve que c'est un principe qui est bon.
01:04:30 Et je trouve que même, il ne devrait plus y avoir de carton jaune.
01:04:32 Enfin, tous les cartons jaunes devraient être synonymes d'une expulsion temporaire.
01:04:35 C'est-à-dire, faites une faute de l'antijeu, la fameuse faute utile.
01:04:38 Par exemple, quand Ousmane Dembélé envoie le ballon en tribune, parce qu'il n'est pas content de l'arbitre...
01:04:42 Alors, il n'y a pas de rouge alors ?
01:04:44 Non.
01:04:45 Ou alors, sur des fautes très graves ?
01:04:46 Voilà.
01:04:47 Tout jaune, c'est expulsion temporaire.
01:04:48 Il n'y a pas de carton jaune ?
01:04:49 OK.
01:04:50 Même si tu envoies un ballon en touche, il faut que tu regardes.
01:04:51 Oui, OK.
01:04:52 Après, si tu prends trois jaunes, tu as peut-être un rouge quand même, comme...
01:04:55 Ou un ballon, par exemple.
01:04:56 Non, mais au bout de deux expulsions temporaires, tu sors dehors.
01:05:00 Parce que le problème, ce que je n'aime pas avec le carton jaune, c'est que finalement, il ne profite pas à l'équipe contre laquelle tu joues.
01:05:07 C'est-à-dire que, par exemple, si tu prends un seul carton jaune et que tu as fait une accumulation...
01:05:10 Ça, c'est rouge, ça ?
01:05:11 Non, si tu prends un seul carton jaune...
01:05:12 Mais si tu prends un rouge, tu en profites, puisque tu joues à...
01:05:15 Non, mais il parle par match. Un jaune par match.
01:05:17 Un joueur qui prend un carton jaune et qui en a pris trois sur dix matchs, finalement, il sera suspendu sur le match d'après.
01:05:21 Donc, c'est l'équipe d'après, qui n'a rien à voir là-dedans, qui va être favorisée par le jaune, alors qu'il est pris dans le match.
01:05:26 Donc, c'est pour ça que je trouve que c'est stupide. Il ne faut que de l'expulsion temporaire, n'importe quelle faute.
01:05:30 Eh bien, c'est passionnant et on le retraitera plus en longueur d'en refaire le match.
01:05:34 On termine en express ce dernier débat flash avec le calionnet Fabio Grosso, qui n'est donc plus l'entraîneur de l'Ouel.
01:05:40 La rumeur ! Bruno Genesio, récent démissionnaire à Rennes, circule dans les rues de Lyon.
01:05:47 Est-ce que c'est la meilleure chose qui puisse arriver aux Lyonnais ?
01:05:50 Florent Gazan, vous avez 45 secondes.
01:05:52 Bruno Genesio, d'abord, est parti de Rennes et en partant, il s'est rendu compte que finalement, il n'était pas si fédé que ça,
01:05:57 qu'il avait envie de rebondir très vite. Donc, je pense qu'il est prêt à reprendre l'Ouel.
01:06:00 L'Ouel, il faut arrêter maintenant les entraîneurs exotiques, même s'ils ont joué...
01:06:04 Fabio Grosso, il ne connaissait pas la Ligue 1, c'est un jeune entraîneur.
01:06:06 Genesio, il connaît Lyon, il a fait la formation. C'est une équipe très jeune Lyon,
01:06:10 donc il faut quelqu'un qui ait cette âme-là, comme Genesio.
01:06:12 Il connaît le club, il connaît la ville, il connaît la Ligue 1.
01:06:14 Il y a urgence maintenant, ils sont encore derniers Lyon, donc on va arrêter les expérimentations.
01:06:18 On prend quelqu'un qui est calibré, qui connaît le club et qui va pouvoir les remonter.
01:06:21 Ça me paraît être la seule solution, en tout cas la plus raisonnable.
01:06:23 Mais comme jeune texteur et jeune texteur, j'ai bien peur que ça ne puisse pas arriver.
01:06:26 Alors ça, c'est une autre chose, mais pour le coup, Genesio, la solution, la solution ultime, selon Florent Gazan.
01:06:34 Est-ce que vous validez Dominique Cévrac ?
01:06:36 Une bonne solution, en tout cas. Je ne sais pas si c'est la solution, mais c'est une bonne solution.
01:06:39 Karim Ghali ?
01:06:40 Mais bien sûr, j'en ai rêvé il y a 15 jours, je l'ai dit. Il faut que ça se fasse.
01:06:43 C'est une évidence, c'est gros comme une maison.
01:06:45 Parfois, les évidences peuvent être trompeuses.
01:06:47 Sébastien Tarragot ?
01:06:48 Ça ne servira à rien, mais non, je ne le dis pas.
01:06:51 Eh bien, vous allez du coup prendre la main. Il aura son point, Florent Gazan,
01:06:54 mais vous allez prendre la main pour résorter un contrat.
01:06:56 Oui, bien sûr. Non, mais puisqu'il faut faire vite.
01:06:59 Je trouve que Bruno Genesio est au carrefour de beaucoup de zones d'influence à l'Olympique Lyonnais
01:07:04 et autour de l'Olympique Lyonnais, à travers le jeu de certaines personnes influentes,
01:07:10 dans les coulisses, des agents.
01:07:12 À moi ?
01:07:13 Et voilà.
01:07:14 Ça sert à tous les clubs. On en parle à Rennes, à Lyon, c'est pareil.
01:07:17 Non, mais Bruno Genesio et l'Olympique Lyonnais, non, ça n'a rien à voir.
01:07:21 L'agent Tipiniza, oui.
01:07:22 Je pense que ça a changé, son agent.
01:07:24 Je pense qu'il est plutôt proche d'un ancien agent d'un très grand international français
01:07:29 que tu aimais beaucoup et qui évolue désormais en Arabie Saoudite.
01:07:32 Jaziri.
01:07:34 Karim Jaziri.
01:07:35 Et il y a beaucoup de zones d'influence.
01:07:38 Et je pense que dans le vestiaire lyonnais, il faut quelqu'un qui arrive et qui soit vierge de tout.
01:07:44 Voilà. Qui vienne, qui connaisse le foot, qui connaisse la Ligue 1,
01:07:47 qui ne vienne peut-être que pour six mois.
01:07:49 Fabio Grosso, quoi.
01:07:50 Un vieux... Je ne vous écoutais pas.
01:07:52 Un autre.
01:07:53 Vous savez qui je prends ?
01:07:54 Parce que moi, je pense qu'il faut sauver le club.
01:07:55 Dépêchez-vous, parce qu'il faut prendre Anto Nettis six mois.
01:07:57 Ah, comme Eric !
01:07:59 Et après, on passe à autre chose.
01:08:01 Mais non !
01:08:02 J'attendais de vous le dire, Anto Nettis, heureusement que c'est Valère Nettis.
01:08:04 Parce que là, il faut sauver le club.
01:08:05 Genesio est devant le parc Ouellet avec sa valise.
01:08:07 Il attend que ça, de ressigner son mesure.
01:08:09 Avec le costume de pompier, ça ne lui va pas.
01:08:10 Anto Nettis, sa marronnie, on dirait une une du point.
01:08:13 Mais ça marche.
01:08:14 Allez, merci à tous.
01:08:15 On fait le match, c'est terminé.
01:08:16 On se retrouve la semaine prochaine, même heure, même endroit.
01:08:23 Dans un instant, Eric Sylvestero avec Karim Ghali, Xavier Domergue de la Ligue 1.
01:08:24 Nantes-Nice, la grande affiche de l'Olympique de France.
01:08:25 A lui, il ne change pas.
01:08:26 Ciao !
01:08:28 On refait le match avec Philippe Sanfourche.
01:08:30 *Bruit de pet*
01:08:30 [SILENCE]

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