Philippe de Villiers : «Cette femme est habitée par la vérité et par l'amour de sa ville»

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Philippe de Villiers, ancien ministre, à propos des menaces reçues par la maire de Romans-sur-Isère : «Cette femme est habitée par la vérité et par l'amour de sa ville».

Transcript

00:00 elle a un courage, une élégance,

00:04 une manière de regarder, de vous regarder en face

00:09 et de dire "oui, je dirais la vérité".

00:11 Elle est habitée par la vérité,

00:13 et elle est habitée par l'amour de sa ville.

00:15 Et en fait, qu'est-ce qu'elle dit ?

00:16 Elle dit "il y a des zones de non-droit",

00:18 à Romand, petite ville que moi j'ai connue

00:22 du temps de l'industrie de la chaussure,

00:23 une ville qu'elle est bien,

00:25 des zones de non-droit, avec radicalité islamique,

00:29 trafic de drogue,

00:31 et des bandes qui se baladent avec des couteaux

00:35 et qui font la loi.

00:37 Et en face de ça, on a un ministre de l'Intérieur

00:41 qui fait tout avec le procureur, avec le ministre de la Justice,

00:46 pour que les noms des coupables,

00:50 des présumés coupables, ne soient pas publiés,

00:53 parce que ça donnerait peut-être une indication sur leur origine,

00:57 au moment où M. Dupont-Moretti, à l'Assemblée,

01:01 cite des noms, Mouloud, etc., quand ça l'arrange,

01:05 et puis deuxièmement, et surtout,

01:10 personne ne veut voir la réalité des choses.

01:12 Moi, je vais vous dire la réalité des choses.

01:14 Pourquoi le pouvoir tremble aujourd'hui ?

01:17 Pourquoi ils interdisent toutes les manifs, etc. ?

01:20 Pourquoi ils ne veulent plus entendre parler de Thomas ?

01:22 Pourquoi ils n'ont jamais voulu en entendre parler ?

01:24 Parce que eux, ils savent.

01:25 M. Véran, il est allé là-bas, il a parlé avec le maire,

01:28 il sait la vérité.

01:29 Et la vérité, c'est quoi ?

01:31 C'est qu'on a là...

01:34 C'est la première fois que les Français se rendent compte.

01:39 On a là une bande

01:43 qui part dans une conquête de territoire symbolique,

01:50 on passe de la ville, de la zone, de l'endroit où on habite,

01:53 à un petit village, une petite commune, Crépole.

01:58 Donc, une bande, conquête territoriale,

02:03 avec un motif, on va planter du blanc.

02:07 Neuf témoins sur 107.

02:08 Neuf témoins, bien entendu.

02:10 On va planter du blanc.

02:11 Ça ne s'invente pas.

02:13 Et donc, ça veut dire qu'en France,

02:16 alors que les universités, que les médias

02:19 qui versent dans le walkies nous expliquent

02:22 qu'il y a un racisme, que la blanchité conduit au racisme,

02:27 on n'entend parler que du racisme des blancs,

02:31 voilà que tout à coup, les Français découvrent

02:34 qu'il y a des bandes territoriales, de conquêtes territoriales,

02:37 ça peut arriver partout dans toutes les petites villes de France.

02:40 Chacun ramène ça à soi, à son expérience,

02:43 à ce qu'il vit chez lui,

02:44 et en même temps, que le racisme anti-blanc qui n'est pas reconnu

02:48 va l'être forcément un jour.

02:50 Alors, aujourd'hui, ils ont la chance d'avoir un procureur à leurs mains

02:55 qui cache les prénoms,

02:56 qui cache le mobile, c'est-à-dire racisme anti-blanc,

03:01 mais les Français ont compris.

03:03 Et pour moi, le tournant, c'est ça.

03:05 (Générique)

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