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  • 01/12/2023
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Transcription
00:00 Les violences basées sur le genre restent préoccupantes en Côte d'Ivoire.
00:08 Selon un rapport du Programme national de lutte contre les violences basées sur le
00:12 genre, ce sont plus de 5000 cas qui ont été enregistrés en 2023.
00:17 Afin de lutter contre ce fléau, plusieurs organisations de femmes, dont l'ONG Bloom,
00:23 développent des stratégies dans le but de sensibiliser tant les hommes que les femmes
00:28 sur cette situation désastreuse.
00:30 A cet effet, nous recevons Madame Ange Hanoma, elle est directrice du genre de la Fondation
00:34 Bloom, une organisation de lutte contre les violences basées sur le genre.
00:39 Bienvenue à vous sur notre plateau.
00:40 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:43 Je vous en prie.
00:44 Depuis 2019, vous œuvrez dans la lutte contre les violences faites aux femmes et vous offrez
00:50 également un refuge à toutes ces femmes-là qui en sont victimes.
00:53 Dites-nous en plus sur cette fondation.
00:56 Je vous remercie.
00:57 D'abord, je voudrais vous dire merci pour l'opportunité que vous nous accordez, pour
01:02 que nous puissions parler de tout ce que l'ONG Bloom mène comme action sur le terrain.
01:07 Et donc, je vous dis que l'ONG Bloom a été créée dans le souci d'offrir un cadre apaisant
01:14 aux femmes et aux jeunes filles et également d'emmener ces femmes et ces jeunes filles
01:19 à prendre conscience de leurs valeurs et également de leur importance afin qu'elles-mêmes
01:23 puissent se prendre en charge et prendre également en charge leurs femmes.
01:27 Donc, en gros, c'est ce qu'on peut dire sur l'ONG Bloom.
01:30 Alors, est-ce que toutes les femmes à l'initiative de cette fondation-là ont elles-mêmes été
01:34 victimes, on va dire, de cette situation ?
01:38 Oui, c'est-à-dire que ces femmes ont été victimes de cette situation, c'est-à-dire
01:45 dans la mesure où certaines femmes ont trouvé dans cette ONG une oreille attentive, c'est-à-dire
01:53 cette ONG a mis en place un mécanisme pour pouvoir également aider plusieurs femmes
01:59 à sortir de ce bureau, de ces personnes qui commettent des actes sur ces différentes femmes.
02:11 D'accord.
02:12 Et vous côtoyez pas mal de femmes en proie à ces violences.
02:15 Alors, quelle est la prévalence des cas ici en Côte d'Ivoire ?
02:18 On va dire que les violences conjugales sont également en pré un peu de pan parce que
02:27 nous, les cas qu'on reçoit, c'est-à-dire la plupart des cas qu'on reçoit au sein
02:30 de notre refuge, ce sont des cas de violences conjugales.
02:33 On a beaucoup plus de cas de violences conjugales.
02:35 De violences conjugales, effectivement.
02:36 C'est-à-dire, quand on parle de violences conjugales, ça englobe plusieurs violences
02:42 psychologiques, physiques, déni des ressources, verbales.
02:46 Et donc, la plupart de ces violences sont faites dans les foyers, c'est-à-dire lorsque
02:52 les femmes sont en concubinage ou bien sont mariées légalement.
02:57 Et donc, c'est ces cas-là que nous recevons le plus.
03:00 Donc, on n'a pas que les violences physiques, on a les violences émotionnelles, psychologiques.
03:06 D'accord.
03:07 Et ce qu'on remarque, c'est que la plupart des femmes, les femmes en général, ont du
03:09 mal à détecter automatiquement des signes de violences chez l'autre partenaire.
03:15 Est-ce que vous avez, par exemple, des signes qui pourraient être des alertes pour ces
03:21 femmes-là ?
03:22 Oui, parce que généralement, ces femmes-là, lorsqu'elles ont le courage de nous contacter,
03:34 ça c'est déjà un grand pas.
03:35 Ça dit, lorsque, généralement, on peut recevoir des coups de fil pour nous expliquer
03:41 la situation, ça dit, "Madame, je vous appelle parce que j'ai eu votre numéro par le biais
03:46 d'une amie ou bien j'ai eu votre numéro sur les réseaux sociaux et donc je voudrais
03:52 venir vers vous pour vous expliquer ma situation."
03:55 Et donc, lorsque elles ont le courage de faire ce premier pas, ça nous dit également que
04:05 non.
04:06 Je pense que peut-être qu'elles se rendent compte vraiment qu'elles vivent dans une
04:11 situation familiale difficile et donc le fait de pouvoir venir au sein de l'ONG expliquer
04:18 sa situation, je pense que c'est bien.
04:20 Ça, c'est dans le cas où ces femmes-là ont pris conscience qu'elles sont dans un
04:24 environnement de violence.
04:26 Ma question, c'est, est-ce qu'à l'entame d'une relation, on peut avoir des signes
04:31 qui peuvent être des alertes pour nous ? Est-ce qu'on peut arriver effectivement à détecter
04:36 que notre partenaire peut être violent ? C'est ça ma question.
04:40 Oui, on peut détecter dans la mesure où lorsque vous vous contractez un mariage ou
04:47 bien lorsque vous décidez de vous mettre dans un couple, vous avez des habitudes.
04:51 Ça dit, vous, peut-être vous avez un homme en face de vous qui n'était pas violent.
04:56 Ça dit, un homme vraiment qui vous a mis en confiance.
05:01 Mais toujours en confiance.
05:02 Toujours en confiance.
05:03 Mais après, peut-être vous allez vous sentir des moments de jalousie, par exemple, lorsque
05:10 tu sors ou bien je ne veux pas que tu fasses cette activité, je suis l'homme, avant de
05:15 faire quoi que ce soit, je veux que tu prennes mon avis, ce n'est pas mauvais.
05:18 Là, ça doit commencer à interpeller.
05:20 Oui, ça doit faire un déclic.
05:21 Ça dit, l'homme peut avoir une possession sur vous.
05:25 Il veut savoir tout ce que vous faites, il veut vraiment être au contrôle de tout.
05:28 Et même lorsque vous avez votre téléphone, il peut être, ça dit, avoir envie de fouiller
05:34 votre téléphone ou bien lorsque vous recevez des coups de fil d'autres hommes, ça peut
05:38 être des amis, il peut rentrer dans une colère noire.
05:41 Ça doit faire un déclic automatiquement, je pense, au niveau de la femme.
05:47 Et là, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut parler avec le monsieur ? Qu'est-ce qu'il
05:50 faut faire ? Il faut prendre ses distances ? Qu'est-ce que la femme devrait faire concrètement ?
05:53 Au contraire, prendre son calme.
05:54 Prendre son calme.
05:55 Tout ça, parce que si jamais la femme veut peut-être rentrer aussi dans une colère,
06:00 elle ne peut pas savoir la réaction de l'autre.
06:03 Donc, il ne faut pas chercher à affronter.
06:04 Voilà, il ne faut pas chercher à affronter.
06:05 Rester calme.
06:06 Rester calme.
06:07 Et puis, essayer de changer avec lui, communiquer.
06:10 Ça dit, c'est la communication.
06:11 Essayer de communiquer, lui faire comprendre que non, essayer de lui mettre en confiance.
06:15 Tu n'as pas besoin de te méfier de tout ce que je fais.
06:19 T'inquiètes, tu es mon homme.
06:20 Tout ce que je peux faire, ça dit, ce sont des amis à moi, ne doute pas de moi.
06:25 Et si au-delà de cette communication, vous vous rendez compte qu'il n'y a pas de changement,
06:31 s'il n'y a pas de changement, je pense que vous devez peut-être aller voir l'ONG Blum.
06:37 Bien sûr.
06:38 Par exemple, ou en parler à un proche.
06:39 En parler à quelqu'un.
06:40 Et puis, parce que maintenant, le volet au niveau des réseaux sociaux, également les
06:49 recherches, ça dit, il y a tellement d'organisations sur place.
06:52 Qui travaillent dans ce sens.
06:53 Ça dit, qui sont là.
06:54 Et écouter ces femmes-là.
06:55 Et donc, au sein de l'ONG Blum, nous avons une équipe qui est là spécialement pour
07:00 l'écoute.
07:01 Et nous avons des psychologues, ça dit, qui sont là.
07:04 Et donc, c'est bon d'en parler, ça dit, d'attirer l'attention.
07:08 Je pense que l'attitude de mon homme, il se comporte d'une manière vraiment violente
07:14 à mon endroit.
07:15 Donc, je veux en parler.
07:16 Puis, voir un partage d'expérience, ça dit, prendre l'avis d'autres personnes.
07:21 Parce que tu peux peut-être te dire non, ce n'est pas grave, ce n'est pas de la violence.
07:26 Mais lorsque tu vas venir avec un spécialiste, il va te dire non, effectivement, fais attention.
07:30 Et que voilà ce que tu dois faire.
07:33 Voilà ce que tu ne dois pas faire.
07:34 Donc, on retiendra de vos propos que lorsqu'on est en face de premiers signes de violence,
07:40 il faut automatiquement en parler, soit à un proche ou se diriger vers les organisations
07:44 compétentes pour pouvoir justement se faire aider et suivre ces cas-là au mieux.
07:49 D'accord.
07:50 On a des victimes de violence.
07:53 C'est ça, c'est une grande remarque.
07:54 Elle est générale.
07:55 Elles ont beaucoup de mal à quitter leur foyer.
07:57 Beaucoup s'asseyent et restent dans un silence et se disent que la situation va changer.
08:03 Mais qu'est-ce qui peut expliquer cela ?
08:04 En fait, elles ont peur du changement.
08:07 Elles ont peur du changement.
08:08 C'est-à-dire ?
08:09 Elles ont peur du changement.
08:10 Elles se disent qu'elles prennent plusieurs contests.
08:13 C'est-à-dire, je suis âgée, j'ai des enfants.
08:17 Si je quitte le foyer, où je vais aller ? Sur qui je vais me rabattre ? Est-ce que
08:23 ce n'est pas un tel recommencement que je vais faire ? Est-ce que plusieurs questions
08:28 vont se poser ? Et donc, elles sont vraiment celles qui ont la force de venir parler.
08:37 On n'encourage pas le divorce.
08:40 On n'encourage surtout pas le divorce.
08:42 Et nous, on met l'accent sur la médiation.
08:45 Donc la solution, ce n'est pas d'abord le divorce selon vous ?
08:48 Non, parce que lorsqu'elles viennent, on prend le temps de faire une écoute.
08:52 Moi, des fois, certaines personnes m'appellent au téléphone, veulent automatiquement que
08:57 je puisse trouver une solution.
08:58 Je leur demande, non, venez vers nous au refuge, on va vous écouter parce qu'il y a certaines
09:05 questions qu'on aura à vous poser.
09:07 Il faut d'abord comprendre, analyser le cadre.
09:10 Le cadre et tout et tout.
09:11 Et en fonction de ça, on peut vous orienter.
09:13 Parce qu'on ne peut pas le faire au téléphone, on peut vous orienter.
09:17 Et lorsqu'elles viennent, elles ont le temps de expliquer leur situation.
09:20 Elles ont le temps de s'ouvrir.
09:23 Et d'abord, la base, c'est de mettre un climat de confiance.
09:26 Parce que c'est lui qui est en face de toi.
09:28 Il faut vraiment instaurer la confiance pour que cette personne n'a plus s'ouvrir.
09:31 Et lorsqu'on arrive à le faire, elle s'ouvre.
09:33 Et en fonction de ça, on essaie de les orienter.
09:35 On leur dit par exemple, il y a des situations, ce n'est pas… On n'a pas peur de recommencer.
09:41 Parce qu'il y a des cas tellement extrêmes.
09:44 C'est-à-dire, il y a des cas, si jamais tu restes dans ce foyer-là, c'est la mort.
09:49 Et donc du coup, le fait que tu aies des enfants, il faut prendre conscience.
09:53 Il faut qu'il y ait un déclic à ton niveau.
09:55 Et il y a des cas aussi où on fait plus de médiation.
09:58 C'est-à-dire, on essaie d'échanger avec l'homme.
10:01 - J'allais en venir.
10:02 Est-ce que justement, vous procédez à des démarches aussi du côté de l'homme ?
10:06 Et comment… Est-ce que ces hommes sont réceptifs le plus souvent ?
10:09 - Ils sont réceptifs.
10:11 Et puis, il faut aussi souligner que des fois, les hommes sont victimes de violence.
10:17 - Oui, il n'y a pas que les femmes.
10:18 Parce qu'on parle beaucoup plus de femmes alors qu'effectivement, il y a des hommes aussi qui sont…
10:22 - Parce que je vais en venir.
10:23 Parce que lorsque vous prenez par exemple…
10:24 Nous, on a eu un cas au refuge où la dame a été battue par son homme.
10:29 Et c'était la première fois que le monsieur l'a battue.
10:32 Et lorsqu'il l'a battue, il était tellement énervé qu'elle est tombée dans le coma.
10:39 Et lorsqu'elle est tombée dans le coma, nous, automatiquement, nous sommes allés à son chevet.
10:43 Et elle nous a expliqué que son homme ne l'avait jamais battue.
10:46 Et qu'est-ce qu'elle faisait ?
10:48 Elle a laissé son lieu de travail.
10:49 Ça dit, le monsieur… Elle acculait le monsieur.
10:52 Lui disait des paroles méchantes.
10:55 Il n'était plus à l'aise même dans son propre cocoon familial.
11:01 Et du coup, le monsieur a réagi violemment.
11:05 Et lorsque nous avons pris ce cas, si c'était par exemple le fait qu'on puisse toujours conclure que ce sont des femmes qui sont victimes,
11:13 automatiquement, on allait dire que la femme était victime.
11:16 Nous, on a pris le temps de l'écouter.
11:18 Et après, analyse, on a compris que le monsieur n'était pas violent.
11:22 Et que c'est sous le fait de la colère.
11:24 Mais avec le psychologue, on a eu plusieurs séances avec le monsieur, avec la femme.
11:29 Et on essaie de faire comprendre à la femme que dans tous les cas, ton homme, c'est ton homme.
11:34 Et donc, il ne faut pas l'amener à bout.
11:37 Et je pense que ça a marché parce qu'on a aidé le monsieur à se réinsérer.
11:41 Et aujourd'hui, il s'occupe de sa famille.
11:43 Ils sont épanouis.
11:44 Sa femme aussi est épanouie.
11:46 D'accord.
11:47 Alors, vous particulièrement, comment votre organisation aide les survivantes à reprendre leur vie en main ?
11:53 Est-ce qu'il y a un dispositif qui est mis en place justement pour les aider ?
11:57 Quelles sont les actions que vous posez également pour sensibiliser sur ce phénomène ?
12:02 Au fait, concernant la prise en charge de nos survivantes,
12:07 ça dit, c'est d'abord l'hébergement.
12:11 Parce qu'en fonction des cas, en premier lieu, d'abord, lorsque nous avons des cas,
12:15 nous, on fait l'écoute.
12:18 À l'issue de l'écoute, on voit par exemple s'il faille qu'on puisse l'héberger.
12:22 Et si on l'héberge, il faut faire la prise en charge, que ce soit la prise en charge médicale.
12:27 Donc, vous avez eu des cas où il fallait retirer la femme du foyer parce que la vie était justement menacée.
12:31 Effectivement, ça dit, la retirer un peu pour qu'elle puisse se reconstituer.
12:36 Parce que vraiment, le cocon familial n'était pas vraiment favorable pour elle-même, son épanouissement.
12:43 Et donc, du coup, c'est d'abord la première des choses, c'est l'écoute.
12:47 L'écoute est très importante parce que lorsque elles viennent vers nous, l'écoute,
12:52 après l'écoute, on essaie de décéder le véritable problème.
12:55 Et s'il faut qu'on puisse l'héberger, on l'héberge.
12:58 Et lorsque l'hébergement se fait, s'il faut la prise en charge médicale, la prise en charge médicale se fait.
13:04 Après la prise en charge médicale, on essaie par exemple, ça dépendra du cas,
13:09 si par exemple elle est de façon, du point de vue professionnel ou bien elle n'a pas d'activité,
13:16 on essaie de l'autonomiser, c'est-à-dire essayer de lui trouver une activité génératrice de revenu
13:21 pour qu'elle puisse être autonome parce que la plupart des cas,
13:25 généralement les cas que nous avons, ce sont des cas par exemple des femmes qui ne sont pas autonomes,
13:29 qui vivent, c'est-à-dire, au dépend de leur homme.
13:34 Donc du coup, nous sommes obligés, pas obligés, nous avons le devoir de les accompagner,
13:40 les accompagner, c'est-à-dire les réinsérer,
13:42 de faire de toute sorte qu'elles puissent être autonomes,
13:45 et puis elles puissent prendre en charge, et puis également prendre en charge leurs familles.
13:48 D'accord. Alors dans les cas de violence,
13:50 on a aussi les enfants qui sont quand même les grands oubliés dans cette histoire.
13:54 Voilà, parce qu'ils subissent également cette situation,
13:57 et il y en a qui sont même instrumentalisés pour pouvoir justement maintenir l'état d'emprise sur l'autre.
14:02 Est-ce que vous avez aussi des démarches qui sont élaborées à l'endroit des enfants ?
14:07 Oui, nous avons des démarches qui sont élaborées à l'endroit des enfants,
14:11 dans la mesure où lorsque la présidente, dans sa vision, elle s'est dit que
14:21 normalement ces violences qui sont pépétées à l'endroit de ces femmes,
14:24 c'est-à-dire qu'il faut qu'on passe à la base, c'est-à-dire au niveau des enfants, dans les écoles.
14:29 Dans les écoles, on essaie de sensibiliser ces enfants,
14:33 on essaie de sensibiliser également la population, et donc par des recueils,
14:40 c'est-à-dire des recueils sur les droits des enfants,
14:43 des recueils sur toutes les typologies de violence.
14:46 Et donc ce sont ces démarches-là qui sont entreprises par loin de Jébeloum.
14:51 Et donc, par rapport même à ces jeux d'activisme,
14:56 nous avons préconisé, c'est-à-dire aller dans des écoles,
15:00 que ce soit des écoles de jeunes filles, pour pouvoir sensibiliser ces jeunes filles,
15:04 pour sensibiliser également ces jeunes garçons, sur les violences basées sur les gens.
15:09 Et donc, on prend également la masculinité positive,
15:13 c'est-à-dire généralement le combat de portée,
15:17 c'est-à-dire le combat de lutte contre les violences basées sur les gens.
15:20 Nous, en tant que Oange Jébeloum, on souhaiterait que ce soit la fête des hommes aussi.
15:25 Voilà, il faut que ce soit la fête des hommes,
15:27 pour que ces hommes-là puissent également, comme des pèlerins,
15:30 prendre le bâton et aller sur le terrain pour pouvoir également sensibiliser la population,
15:35 et également essayer de convaincre, c'est-à-dire leurs frères,
15:41 les autres hommes, pour leur dire que la violence ne resout rien.
15:46 Madame Hanouma, merci d'avoir répondu à toutes ces questions,
15:50 et merci également pour vos actions à l'endroit de toutes ces femmes
15:54 qui sont victimes de violences ici en Côte d'Ivoire.
15:57 C'est la fin de cet entretien.
16:00 L'actualité continue sur cette info et sur cetteinfo.ci.
16:05 (musique)
16:09 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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