Retrouvez "Lévy sans interdit" avec Élisabeth Lévy tous les matins du lundi au vendredi
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##LEVY_SANS_INTERDIT-2023-11-27##
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NewsTranscription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04 - Il est 8h12, Lévis sans interdit, Elisabeth Lévy.
00:07 Après... Bonjour Elisabeth !
00:09 - Bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:11 - Après la mort de Gérard Collomb, beaucoup saluent son talent visionnaire.
00:17 - Oui, la mémoire est injuste Patrick.
00:19 Gérard Collomb a servi son pays et sa ville durant un demi-siècle
00:22 et la postérité retiendra peut-être surtout cette phrase
00:26 donc prononcée le 3 octobre 2018 après sa démission de la place Beauvau.
00:30 Déplorant que dans certains quartiers règne la loi du plus fort,
00:34 il ajoutait "Aujourd'hui on vit côte à côte,
00:36 je crains que demain on puisse vivre face à face".
00:39 Alors peut-être avaient-ils d'autres raisons plus lyonnaises
00:42 et plus personnelles pour démissionner,
00:43 mais il faut tout de même saluer son courage politique
00:47 qu'en tant de dirigeant s'adonne tôt déni,
00:49 eh bien lui a dit tout haut ce que tous savent.
00:51 Pensons à François Hollande,
00:53 déclarant publiquement que les territoires perdus n'existaient pas
00:56 au moment où il confiait à des journalistes sa crainte de la partition du pays.
01:00 Ou à Emmanuel Macron qui prétend combattre le séparatisme
01:04 et refuse de le voir quand il se manifeste de façon violente.
01:08 - Oui, alors est-ce que le diagnostic de Gérard Collomb
01:10 n'était peut-être pas un peu excessif, Elisabeth ?
01:13 - Bah écoutez, ce n'est pas ce qu'on pense aujourd'hui,
01:16 ce n'est pas ce que pense la France déclochée après le meurtre de Thomas.
01:19 Évidemment, c'est la première fois que l'issue est aussi tragique,
01:23 mais ce n'est pas la première fois que des racailles sèment la peur
01:25 dans des fêtes villageoises,
01:27 ou veulent casser, planter, tuer, tu sais, France,
01:30 qui a été dit quand même par plusieurs témoins au procureur,
01:34 pas seulement un.
01:35 Alors ce face-à-face entre deux Frances,
01:37 eh bien on l'a vu à Crépole et on l'a vu à Romand-sur-Isère.
01:41 Soyons clairs là-dessus,
01:43 alors là je parle de la manifestation de samedi,
01:45 les droits d'art identitaires qui définissent l'identité française
01:49 par la couleur de la peau sont concernants,
01:51 et j'ajoute d'ailleurs que traiter de collabos des policiers
01:54 qui ont fait leur boulot et peut-être éviter le pire
01:57 est particulièrement dégueulasse, pardon pour l'expression.
02:00 Comme les racailles en fait,
02:02 ces manifestants, certains étant visiblement des petits nazillons,
02:07 voulaient occuper le territoire,
02:10 mais il ne me semble pas que c'était qu'une ratonnade,
02:13 d'abord parce qu'on ne fait pas une ratonnade à un contre cent,
02:16 et d'ailleurs c'est un manifestant qui s'est fait tabasser,
02:19 aussi nazillon soit-il, on devrait aussi condamner cette violence,
02:23 mais non, le silence dit "bien fait pour lui".
02:26 Bon, nous ne sommes pas encore à Dublin, j'espère,
02:29 parce que ça s'est dégradé depuis,
02:31 mais bon, le peuple français dans son ensemble,
02:34 enfin dans sa majorité, le peuple français subit l'ensauvagement
02:38 et la haine de certains français,
02:39 évidemment pas de tous les descendants d'immigrés, loin s'en faut,
02:43 heureusement, ce peuple condamne l'agression raciste de Mourad,
02:46 pourtant, et pour l'essentiel,
02:48 pour l'essentiel évidemment, il manifeste dignement sa colère,
02:51 sans brûler d'école, sans sortir de couteau,
02:53 et sans faire d'amalgame.
02:55 Mais nos dirigeants, eux, jouent l'apaisement face aux fauteurs de haine,
02:59 et ils accusent toujours la France tranquille de jeter de l'huile sur le feu.
03:03 Alors, ce qui pourrait faire déborder le face à face,
03:06 pardon, faire déborder le vase,
03:09 et faire monter la tension provoquée,
03:12 ce face à face qui est l'autre nom de la guerre civile,
03:14 et bien ce sont leurs mensonges et leur aveuglement panicard.