Patrick Klugman et Georges Malbrunot réagissent à la libération d'otages par le Hamas

“Le fait qu’ils sont trop peu nombreux, mais que ça existe, est un élément fondamental”, estime l’avocat Patrick Klugman, qui représente plusieurs familles d’otages franco-israéliens du Hamas. “C’est la certitude que l’on peut y croire, la certitude de l’incertain, mais c’est la certitude que l’on peut y croire et ils se rattachent tous à cela. On peut y croire, il y en a qui sont libérés, il y en a qui reviennent”, explique-t-il. Il explique que les familles d’otages sont “soudées” en “une communauté d’humanité universelle” et “se réjouissent les unes pour les autres parce qu’il y a quelque chose dont on peut enfin se réjouir”.

Ce qui s’est passé, avec la libération de 24 otages, est une étape “encourageante” estime pour sa part le journaliste Georges Malbrunot. “Pour la première fois depuis le 7 octobre, il y a une petite lueur d’espoir”, estime-t-il “et un chemin qui est tracé”. “Il faut y croire et je pense que dans l’immédiat, chaque partie, aussi bien le Hamas qu’Israël, a intérêt à, pour le Hamas, continuer la trêve parce qu’ils ont besoin de respirer et, pour Israël, besoin de récupérer ces otages.” Les otages libérés, dit-il, “ont été pris en charge médicalement et en fonction, je crois, de leur état de santé, je pense qu’ils seront interrogés par les services de sécurité israéliens”. “On va leur dire, et je pense que c’est tant mieux, de ne pas trop parler à la presse pour préserver les chances de libération des autres otages.”

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