01:04 Je m'appelle Yaniv et on est là pour les enfants otages à Gaza.
01:11 Aujourd'hui, il y a 37 otages et enfants de l'âge de 10 mois jusqu'à 17 ans qui sont otages.
01:21 Demain, c'est la journée internationale des droits des enfants.
01:27 C'est effectivement allerger le monde sur cette situation, sur cette tragédie indéniable.
01:34 Aujourd'hui, on a fait deux grands portraits de la famille d'Anne Calderon-Erez et Issa, sa soeur,
01:47 qui sont en otage à Gaza avec leur père.
01:50 Dans le monde, aujourd'hui et demain, tous ces portraits des enfants seront exposés et on invite les gens à venir les voir.
02:02 Ce n'est pas la même chose de venir voir du près les portraits et ces rencontres aussi de cette simplicité d'otage qu'il y a.
02:12 On a mis pour chaque enfant une peluche et on ira après emmener la peluche à l'unicé,
02:23 en demandant à l'unicé d'apporter cette peluche à nos enfants.
02:28 Tous les enfants, on sait, Anne Calderon-Erez et Issa sont français, mais il y a des petites nationalités.
02:38 Il y en a beaucoup de nationalités, je ne me rappelle pas.
02:43 Avez-vous des soutiens des politiques français ?
02:46 On n'est pas de la politique. On est là pour interpeller les gens.
02:56 On voudrait discuter, on voudrait leur montrer la situation, qu'il n'y a pas de différence.
03:01 La première manifestation qu'il y a eu à Paris pour les soins des otages, il y avait une dame qui a dit "on parle d'eux, ils vivent, on les oublie, ils meurent".
03:13 Donc il faudra qu'on parle d'eux. Ce n'est pas de la politique, j'appelle à tout le monde, que ce soit à la politique, les gens de la culture,
03:21 qui ont fait un défilé mais qui ne sont pas venus nous voir. J'appelle tout le monde de s'occuper de ces étapes.
03:30 Est-ce que le président de la République vous a entendu ?
03:34 Je ne sais pas. On est dans la rue pour rencontrer les gens.
03:43 La réunion des soins des otages.
04:01 Je suis Danite Rubin, je parle pour les otages qui ont été pris il y a 47 jours déjà par les Hamas.
04:13 Nous faisons une installation, une manifestation pour sensibiliser les gens pour la journée des enfants qui va être demain,
04:25 journée mondiale des enfants. Il y a aussi 36 enfants qui sont pris par les Hamas.
04:33 On ne sait même pas leur nom. On sait leur nom, mais la Croix-Rouge ne nous a pas donné de nom.
04:45 C'est que par des vidéos qu'on sait qu'ils étaient enlevés et qu'on n'a pas trouvé leur corps.
04:51 Ça c'est honteux, que même la Convention de Genève n'ait même pas respecté.
04:58 Pour les enfants, on ne respecte rien du tout et que la Croix-Rouge ne fait rien d'obtenir même des noms des otages.
05:07 Et libérer des otages enfants. Il y a un enfant qui est né en captivité.
05:14 Il y a une dame qui a accouché il y a une semaine en captivité.
05:19 Est-ce que ça c'est supportable pour quelqu'un ?
05:23 C'est absolument insupportable d'entendre ça, qu'il y a des gens inhumains qui font, qui gardent des enfants pour l'otage.
05:32 Ce n'est pas normal. Ils n'étaient pas de soldats. C'était assez simple quand ils ont pris les enfants.
05:39 Bien, moi je ne demande qu'une chose, que le monde entier demande aux Hamas de libérer les enfants immédiatement.
05:48 C'est tout ce qu'on demande. Et demain c'est la journée mondiale de l'enfant.
05:53 Et qu'au moins que ça marquait pendant la journée mondiale de l'enfant qu'on a libéré tous ces enfants.
06:00 Que vous voyez ici, on a marqué ça par des ballons et leurs posters qui sont posés par terre avec des peluches.
06:09 Voilà, c'est tout. On espère que ça va arriver à l'horaire de quelqu'un pour pouvoir faire quelque chose.
06:19 Je suis Dominique Versigny, je suis adjointe de la maire de Paris en charge de la protection de l'enfance.
06:31 J'ai été défenseur des enfants au niveau national de 2006 à 2011.
06:36 Et je suis là parce que des enfants sont pris en otage.
06:40 Demain c'est la journée internationale des droits de l'enfant et c'est intolérable.
06:45 C'est d'ailleurs interdit dans la convention internationale des droits de l'enfant.
06:48 Un enfant ne peut pas être pris en otage, un enfant ne peut pas être utilisé au milieu d'une guerre.
06:53 Et c'est absolument inouï, c'est pour ça que je suis là.
06:57 Parce que la convention internationale a été votée en 1989 suite aux deux guerres mondiales qui ont vu la mort de plein d'enfants.
07:06 Et alors qu'elle existe et qu'elle est ratifiée, signée par le monde entier,
07:11 elle est sous protection des Nations Unies des gens qui commettent des crimes comme ça, des attaques terroristes,
07:18 et enlèvent des enfants, ce qui est monstrueux, sans compter tous les crimes contre l'humanité qui ont été commis le 7 octobre.
07:25 Je suis là pour dire que les enfants ne peuvent pas...
07:30 Les enfants doivent être rendus à leur famille, les enfants doivent être libérés,
07:35 et tous les enfants doivent être sortis de la guerre, ça c'est sûr.
07:38 Alors d'abord je ne suis pas la seule, il y a une de mes collègues qui est là,
07:41 qui est élue du 5e arrondissement, El Biramin.
07:44 Et moi je suis venue avec mon cœur et parce que je suis défenseur des enfants.
07:48 Voilà, chacun fait dans sa conscience.
07:50 Et moi je suis là parce que c'est important et que j'ai défendu au plan national
07:55 les droits de l'enfant et la Convention internationale des droits de l'enfant.
07:58 Et aujourd'hui, alors que c'est demain, le 20 novembre, la journée internationale des droits de l'enfant,
08:03 je suis bouleversée que...
08:07 Voilà, d'abord on est tous bouleversés par cet attentat terroriste du 7 octobre,
08:12 et que des enfants aient été pris en otage, qu'un bébé soit né là-bas.
08:16 On pense à la maman, on pense aux parents, on pense aux grands-parents, c'est insupportable.
08:21 On est là comme des humains, on n'est pas là comme des...
08:23 Ça ne veut rien dire politique, politique c'est juste un mandat,
08:27 on est des humains, on est comptables de l'histoire du monde, voilà.
08:31 [Bruits de la rue]
08:41 [Bruits de la rue]
08:51 [Bruits de la rue]
09:01 [Bruits de la rue]
09:21 Je m'appelle Ishaï Dan, Ishaï c'est un nom hébreu, je viens d'Israël.
09:28 Je viens pour parler pour les enfants de mon frère, et les petits-enfants de mon frère.
09:37 Ici vous pouvez voir Carmela, c'est sa femme qui a été égorgée à côté de Gaza,
09:45 et sa petite-fille aussi, dans la même situation.
09:49 Ici vous pouvez voir, il y a Herez, 12 ans, et il y a Sahar, 16 ans, et leur père 53 ans.
10:01 Je viens ici pour surtout expliquer ce qui est arrivé,
10:10 et je veux influencer d'abord pour les enfants, 12% des français sont neutres.
10:22 Et être neutre dans cette situation je crois que c'est terrible.
10:28 On ne peut pas être neutre quand on viole des jeunes filles et des femmes,
10:34 et quand on égorge des enfants. La mère de ces deux enfants,
10:41 elle se bat pour faire libérer ses enfants.
10:46 Mais la vue, comment ils ont ouvert le ventre d'une femme enceinte,
10:54 ils ont sorti le bébé, ils ont coupé la tête.
11:01 Le problème pour moi maintenant c'est quand je raconte ces histoires,
11:10 je me revois, et il y a des photos que je ne veux pas voir,
11:17 il y a des choses surtout pour moi, une jeune fille qui a 16 ans,
11:21 elle était mûre, très belle.
11:24 Je ne sais pas si on peut avoir de l'espoir,
11:29 parce que l'espoir c'est qu'elle ne vit plus,
11:34 l'espoir c'est qu'elle ne souffrira plus,
11:39 l'espoir c'est que peut-être un des deux reviendra et l'autre non.
11:43 Donc je crois que le problème des enfants, le problème des jeunes bébés,
11:50 le problème des jeunes gens, c'est terrible.
11:55 Il faut les faire sortir de Gaza.
11:59 Et si les Français peuvent le faire,
12:02 ils proposaient d'ailleurs que les Français,
12:06 comme a dit le Président, au 8ème, le jour après le massacre,
12:12 ils allaient qu'il faut faire une force unie des Américains, Anglais, Français,
12:18 comme ils ont fait avec Daesh.
12:22 C'est peut-être une bonne chose.
12:25 Mais maintenant, les enfants, c'est une chose terrible les enfants,
12:30 de les livrer, c'est tout.
12:33 C'est ce que j'ai à dire.
12:36 Il n'y a pas de haine, de ne pas faire quelque chose contre les musulmans.
12:43 Les musulmans ils s'en font compte ce qu'on fait ces meurtriers.
12:48 Les musulmans, c'est comme les chrétiens,
12:53 il n'y a pas de loi à dire, à faire ça contre les personnes.
12:58 J'espère qu'on pourra faire la paix, reconquérir Gaza,
13:03 et donner Gaza aux Palestiniens sans le Pavane.
13:08 Et j'espère que les enfants seront libres avant tout.
13:16 Je ne suis pas pour un Etat palestinien,
13:19 mais je ne me bats pas contre les talibans d'Afghanistan,
13:22 contre les molas en Iran qui m'ont menacé.
13:25 J'ai fait partie de la liste noire du gouvernement iranien avec Ali Hidalgo,
13:29 en mars, je viens du manif avec les iraniens.
13:32 Je ne me bats pas contre les talibans, contre les molas,
13:35 pour instaurer en 6 ans et demi en Palestine,
13:38 un Etat théocratique islamiste.
13:41 On est d'accord.
13:43 J'espère bien que demain, on pourra avoir, de par les gens,
13:47 modérés ou lucides qui pourront travailler.
13:51 Moi, ce que je dis à mes amis,
13:54 en Israël, dans ce coin, il y aura des élections.
13:57 Les urnes ne parlent pas.
13:59 De notre côté, il ne va pas y avoir d'élection.
14:02 Mais c'est important de porter ça, parce que c'est ça l'espoir.
14:05 L'espoir, si vous voulez construire la paix,
14:08 il faut qu'il y ait des gens qui le veulent.
14:11 Ce sont des terroristes qu'il faut détruire.
14:14 Toutes celles et ceux qui m'ont assisté à la Caravane,
14:17 je leur dis "Qu'est-ce que vous attendez ?"
14:20 "Qu'il y en a qu'en Paris pour vous rendre compte
14:23 que ce sont des terroristes avec lesquels on ne peut pas discuter ?"
14:26 Je pense qu'on partage cette pensée.
14:29 Et toutes ces malheureuses personnes
14:32 qui ont été assassinées de manière barbare,
14:35 les victimes en Israël, on ne leur a pas demandé leur religion,
14:38 on n'a pas demandé leur couleur de peau.
14:41 Pour beaucoup, c'était des gens de gauche qui se battaient aussi
14:44 pour la solidarité dans Gaza.
14:47 Pour moi, que ce soit des gens de gauche ou de droite,
14:50 c'est terrible, c'est pareil, ce sont des êtres humains qui ont été assassinés.
14:53 Donc voilà pourquoi j'y suis.
14:56 Il n'y a pas que des Israéliens, il n'y a pas que des Juifs.
14:59 Bien sûr.
15:02 Il n'y a pas que des Juifs.
15:05 Il n'y a pas que des Juifs.
15:08 Une chose qu'il faut savoir, monsieur,
15:11 c'est que dans la situation actuelle, il n'y a ni droite ni gauche.
15:14 Je suis bien d'accord avec vous.
15:17 C'est les politiques qui, par leur force politique,
15:20 doivent aider le peuple israélien ou les enfants qui ont été enlevés.
15:23 Il n'y a plus ce clivage droite-gauche.
15:26 Ceux qui font ce clivage droite-gauche,
15:29 c'est ceux qui veulent diviser les Français.
15:32 Ils ont divisé les Français en disant "vous vous êtes de droite, vous n'avez rien à foutre ici, vous êtes de gauche".
15:35 Mais ils n'ont rien compris.
15:38 Donc vous, comme vous avez dit, que vous soyez à la mairie de Paris,
15:41 que vous soyez un élu de droite ou de gauche, vous êtes venu parce que vous avez un cœur
15:44 et qu'effectivement on n'a pas à vous mettre dehors parce qu'en fin de compte,
15:47 vous êtes venu... Non, non, je suis reporter.
15:50 Vous êtes venu parce que c'était de votre plein air.
15:53 Si vous me permettez, c'est exactement ce que j'ai répondu à ce jeune qui m'a demandé de quelle partie.
15:56 Je lui ai dit "ici, nous ne représentons aucun parti,
15:59 nous représentons la République. La République, ce n'est pas M. Mélenchon,
16:02 la République, c'est aussi nous. Certains peuvent représenter la ville de Paris,
16:05 moi je me représente en tant qu'élu républicain,
16:08 républicain en sens large bien entendu,
16:11 et élu parisien.
16:14 Et en tant qu'élu, vous représentez tous les Français.
16:17 Exactement. Modestement.
16:20 Je suis reporter, mais je suis uniquement reporter,
16:23 et je considère qu'en tant qu'indépendant, vous avez votre place
16:26 comme tous les élus, sans clivage politique.
16:29 Et j'ai manifesté cet après-midi avec mes amis démocrates tyranniens
16:32 qui se battent contre la tyrannie des Molas,
16:35 ceux-là même qui financent le Hamas,
16:38 et on espère bien que demain, on va pouvoir écraser
16:41 les Molas en Iran, les talibans en Afghanistan,
16:44 et Poutine en Russie. Et les Hamas en Israël.
16:47 Et d'autres aussi. Et ça fera du bien
16:50 à la démocratie, aux libertés dans le monde, et à tout le monde.
16:53 Merci.
16:56 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
16:59 "Uncatchable", c'est l'étoile qui n'est pas tombée.