Charissa Thompson, une journaliste couvrant des matches de football américain a déclaré avoir "inventé" certaines déclarations d'entraîneurs pendant des années, suscitant l'émoi dans le monde du journalisme
  • il y a 5 mois
Une journaliste couvrant des matches de football américain a déclaré avoir "inventé" certaines déclarations d'entraîneurs pendant des années, suscitant l'émoi dans le monde du journalisme sportif aux Etats-Unis, avant de rétropédaler en niant tout mensonge. Charissa Thompson a notamment été journaliste en bord de touche pour Fox Sports et travaille aujourd'hui pour la plateforme de streaming Amazon Prime, où elle est l'animatrice principale des discussions avant et après le match du jeudi soir de la NFL, la Ligue professionnelle de football américain.
Dans un épisode du podcast Pardon My Take diffusé mercredi, elle avait reconnu avoir parfois "inventé" certains contenus de ses interventions en bord de terrain. "Je l'ai déjà dit et je n'ai pas été virée donc je vais le dire à nouveau: j'inventais parfois parce qu'un coach n'était pas sorti (du vestiaire) à la mi-temps, ou c'était juste trop tard et je me disais +je veux pas foirer l'intervention+ donc je me disais +je vais juste inventer ça+", a dit Charissa Thompson.

Ses déclarations ont rapidement suscité la controverse dans la communauté journalistique, certains l'accusant de discréditer -par ces mensonges- le travail des autres journalistes de bord de touche.

"Cela me rend malade (de voir) comment est tourné en dérision de manière insultante le journalisme de bord de terrain, un rôle difficile principalement effectué par des femmes, dont la plupart comprennent et respectent les valeurs du journalisme", a écrit sur X (anciennement Twitter) la journaliste Andrea Kremer, qui couvre la NFL depuis plus de 40 ans.

Répondant à la controverse dans une publication Instagram vendredi, Charissa Thompson est revenue sur ses propos. Elle a affirmé "n'avoir jamais menti ou fait preuve de manque d'éthique" dans sa carrière.

"En l'absence d'un entraîneur pouvant me fournir des informations pour mon intervention (à l'écran), j'utilisais des informations que j'avais glanées durant la première mi-temps pour élaborer mon intervention", écrit-elle. "Dans ces cas-là, je n'ai jamais attribué ce que je disais à un joueur ou à un entraîneur", ajoute Charissa Thompson.
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