L'évocation de son nom provoque chez ses collègues parlementaires souvent un soupir, parfois un éclat de rire. Pourtant, depuis un mois, ses prises de position n'amusent personne. Ersilia Soudais a fait du conflit israélo-palestinien une obsession. Depuis le 7 octobre, elle flirte avec les limites, voire les franchit allègrement, en soutenant par exemple Ahed Tamimi, une militante qui avait appelé à « boire le sang » des colons Israéliens ou en refusant de reconnaître le Hamas comme un groupe terroriste.