00:16 Il n'y a aucun conflit d'intérêt. J'y tiens énormément parce que lors d'une brise de parole publique,
00:22 chaque médecin, chaque professionnel de santé devrait le déclarer.
00:27 Et s'il ne le déclare pas, c'est qu'il a des conflits d'intérêt.
00:30 Donc ça c'est la première chose.
00:32 Je viens aujourd'hui parler au nom du syndicat Liberté Santé.
00:36 Pourquoi ce syndicat ?
00:39 Suite à l'allocution, une xième allocution de notre cher chef d'État, le 12 juillet 2021,
00:48 il a déclaré en fait que les soignants ne pourraient plus faire leur métier s'ils ne recevaient pas des injections expérimentales.
00:58 Donc nous n'avons absolument aucune réaction des autres syndicats, des syndicats existants, des représentatifs,
01:07 voire nous avons vu des syndicats de professionnels de santé acquiescer.
01:13 Ce que nous n'avons pas du tout compris.
01:15 Donc en fait nous nous sommes réunis, novices dans le syndicalisme, pour créer ce syndicat,
01:21 comme le dit, syndicat Liberté Santé, pour la liberté de se soigner comme on l'entend,
01:27 et pour la liberté de pouvoir soigner comme on l'entend avec ses compétences.
01:33 Et ça c'est vraiment ce qu'il y a de plus important.
01:37 Le syndicat Liberté Santé est né le 3 août 2021.
01:41 Donc au niveau de l'État, ils ont fait très très vite pour nous empêcher de travailler,
01:46 mais nous on a aussi fait très très vite pour monter le syndicat,
01:49 puisque la loi du 5 août est arrivée deux jours après la création du syndicat Liberté Santé.
01:57 J'aimerais remettre un petit peu le contexte de la création de cette loi.
02:01 Donc cette loi, elle prend appui sur trois avis qui sont issus d'une étude,
02:08 d'une étude d'impact de l'épidémie sur une modélisation en fait mathématique, d'accord ?
02:15 Une modélisation, c'est difficile à dire, mathématique en fait qui a amené à un catastrophisme.
02:23 Et de là sont sortis différents avis, donc l'avis du Conseil d'État, l'avis du Conseil constitutionnel,
02:29 l'avis du Conseil scientifique, enfin en tout cas dit scientifique, on a bien compris qu'il n'était pas vraiment,
02:35 et l'avis de l'Académie de médecine. Je ne ferai pas de commentaire par rapport à ça.
02:39 Qu'est-ce que le Conseil d'État a décidé ? Le Conseil constitutionnel, pardon,
02:45 que c'était au législateur de déterminer la proportionnalité, on en a parlé déjà de proportionnalité.
02:51 La proportionnalité de quoi ? Eh bien des mesures de santé publique face à cette épidémie.
02:57 Donc évidemment, si par rapport à un modèle mathématique qui s'éloigne complètement du terrain,
03:03 eh bien on prend des mesures, ces mesures seront forcément totalement éloignées du terrain.
03:09 Donc on a commencé comme ça. Ça a commencé mal.
03:13 Donc qu'est-ce qu'on a fait avec le syndicat Liberté Santé ? La première chose qu'on a commencé à faire n'était pas du syndicalisme.
03:19 On a commencé à venir en aide à tous les professionnels du secteur sanitaire,
03:23 puisque ce syndicat regroupe tous les professionnels du secteur sanitaire.
03:27 Pourquoi ? Eh bien pas autour du fait qu'ils aient pu refuser une injection expérimentale ou pas.
03:34 Nous, on est très respectueux du secret médical. C'est pas par rapport à ça.
03:39 C'est simplement, comme je l'ai dit au départ, qu'on puisse être soigné librement ou soigner les autres librement.
03:45 Et donc on a commencé par venir en aide aux gens qu'on a empêchés de travailler.
03:51 Je rappelle un petit peu le code de travail. C'est-à-dire quand on fait une faute grave, on peut très bien être suspendu.
03:59 Et on est suspendu maximum 4 mois avec salaire. Aujourd'hui, c'est inédit.
04:06 On a suspendu des gens 600 jours sans salaire. On leur a empêché de toucher le RSA.
04:12 Certains ont même été refusés au restaurant du cœur. Voilà.
04:17 C'est une violence inouïe. Tout ça pour simplement faire valoir son droit à disposer de son corps librement ou de soigner avec ses compétences.
04:28 Donc on a aidé ces gens-là en récoltant de l'argent. Parce que l'argent, c'est quand même... ça reste le nerf de la guerre.
04:35 Et en fait, on a eu plus de 500 000 euros qui ont été donnés par des citoyens tout simples qui n'avaient pas forcément les moyens.
04:45 Et on a redistribué tout cet argent de la manière la plus équitable possible pour que les gens puissent simplement manger.
04:54 Ce n'est pas du syndicalisme au départ. Donc là, ça fait 2 ans d'existence. Et aujourd'hui, on fait réellement du syndicalisme.
05:03 Alors on a commencé un petit peu avant quand même. Qu'est-ce que l'on a fait ? On a commencé par s'adresser à vous.
05:09 40 campagnes de mailings et de courriers vers les députés, vers les sénateurs. Avec des courriers très étayés, que ce soit au niveau scientifique,
05:20 avec des études solides, que ce soit au niveau éthique, que ce soit au niveau juridique. Et ça, c'est vraiment très important.
05:28 On s'est adressé aussi à toutes les autorités. La première action qu'on a faite, c'était le 17 mars 2022.
05:37 Nous avons envoyé une sommation interpellative recompense 61 questions étayées et rédigées par nos pôles juridiques,
05:46 qui ont été envoyées le même jour aux 16 agences régionales de santé par 16 huissiers, donc simultanément le même jour.
05:55 Je rappelle que le directeur de l'ARS de l'île de France de l'époque s'appelle Aurélien Rousseau. Peut-être que ça vous dit quelque chose.
06:04 Donc s'il ne connaît pas l'Agence nationale de sécurité du médicament, c'est un tout petit peu embêtant.
06:12 Nous avons aussi fait quasiment 60 actions auprès des institutions, à savoir la Haute Autorité de Santé.
06:21 Nous avons systématiquement répondu à leurs déclarations, le Comité national d'éthique, l'Académie de médecine, ainsi que les conseils des ordres.
06:33 Donc, ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas. Nous avons les preuves qu'ils savaient.
06:40 Nous leur avons donné absolument tous les moyens pour pouvoir agir.
06:46 Alors que pendant le même temps, on nous a coupé les moyens. On a coupé les moyens à l'hôpital.
06:52 100 000 lits ont été supprimés en 20 ans. 5 700 lits ont été supprimés en 2020.
07:00 D'accord ? Soi-disant pendant une période extrêmement épidémique.
07:05 Je rappellerai aussi quelques chiffres.
07:07 Agence technique d'information hospitalière. Les chiffres des hospitalisations en 2020.
07:15 2% des lits d'hospitalisation étaient occupés par des patients souffrant d'une maladie due au SARS-CoV-2. 2%.
07:23 En réanimation, 5%.
07:26 Y avait-il réellement une épidémie due au SARS-CoV-2 ? Je vous laisse deviner.
07:33 C'est quand même extrêmement important.
07:36 Le syndicat Liberté Santé souhaite qu'on ait les moyens, qu'on redonne les moyens autant aux systèmes hospitaliers
07:47 qu'aux généralistes et aux professionnels libéraux.
07:55 Parce qu'on parle beaucoup des salariés. Les salariés, on leur a ôté leur salaire.
08:00 Les libéraux, qu'est-ce qu'on a fait ? On les a empêchés de travailler.
08:03 Donc en fait, ils se sont retrouvés non seulement sans moyens, mais en plus endettés.
08:08 On leur a retiré les moyens financiers, mais on leur a retiré les moyens de soigner.
08:13 Je rappelle que le 13 janvier 2020, l'hydroxychloroquine, on savait pertinemment qu'elle avait très bien marché sur le SARS-CoV-1,
08:23 a été placée sur la liste des médicaments vénémeux.
08:29 Pourquoi ? Il y a des milliards de gens qui l'ont pris, puisque je rappelle que c'est un anti-paludéen.
08:34 Donc on a parlé des militaires tout à l'heure.
08:37 Des militaires prennent ce traitement-là pendant des mois durant, alors que là, le traitement qui était proposé, c'est le jour.
08:45 Voilà. Quel risque on prenait ? On a 70 ans de recul sur ce traitement-là.
08:50 On ne prenait absolument aucun risque, puisque les risques, on les connaît parfaitement.
08:55 Je rappelle aussi que les contre-indications concernant les injections expérimentales ont été fixées par un décret.
09:02 Tiens donc, ce n'est pas le médecin généraliste qui fixe ses contre-indications face à son patient ?
09:08 On est sur des choses totalement incroyables.
09:12 Donc là, aujourd'hui, avec le syndicat Liberté Santé, effectivement, on se concentre sur des actions juridiques
09:19 pour obtenir réparation auprès de tous les professionnels du secteur sanitaire,
09:24 pour faire en sorte que ce qui reste du système de santé, on puisse reprendre ces fondations-là,
09:32 et puis redémarrer et avoir un système de santé à visage humain, parce qu'on a besoin de rapports humains.
09:40 Et que finalement, tout ce que les autorités ont essayé de faire, c'est de nous séparer, de nous diviser.
09:47 Et là, on est tous autour de cette table, et ce que l'on souhaite, c'est être ensemble et revenir vers des valeurs humaines et simples.
09:57 Et moi, en tant que médecin, tout ce que je souhaite, c'est de soigner.
10:00 Aujourd'hui, je n'exerce plus, parce que je n'ai plus les moyens d'exercer,
10:06 et je ne reviendrai pas dans ce système de santé tel qu'il est aujourd'hui.
10:11 Il faudra vraiment qu'il y ait un grand changement, et j'espère y participer.
10:15 En tout cas, avec toutes les personnes qui représentent le syndicat Liberté Santé, c'est-à-dire des milliers de gens.