À Tahiti, Anne Hidalgo n’est finalement pas allée voir les infrastructures du surf pour les JO !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Il y a quelques jours, Anne Hidalgo partait à Tahiti pour, je cite,

00:04 "vérifier les infrastructures de surf pour les JO".

00:08 Alors, elle a passé combien de temps là-bas ? Une semaine ?

00:12 - Ah non, trois semaines !

00:14 - Trois semaines et apparemment, en trois semaines,

00:16 elle n'a pas eu le temps de vérifier les infrastructures

00:20 puisqu'elle n'y est pas allée une seule fois.

00:22 Sachez-le, c'est un truc de fou. Apparemment, elle a plutôt kiffé là-bas.

00:26 Anne, franchement, t'aurais mieux fait de nous dire,

00:28 "Voilà, je vous dis la vérité, je vais en Cansevars, c'est bon, arrêtez."

00:31 Et donc, elle n'a même pas été voir les infrastructures, c'est un truc de fou.

00:34 Alors, histoire de faire taire toutes les polémiques,

00:36 la mairie de Paris nous a envoyé une petite vidéo du planning des visites d'Anne Hidalgo

00:39 pour les infrastructures des JO, parce qu'on les a contactées aujourd'hui.

00:42 Et nous ont dit, "vous vous trompez et regardez".

00:46 Et je vous le dis, je m'excuse auprès d'Anne Hidalgo et de la mairie de Paris

00:51 puisqu'on a été un petit peu médisants avec elle.

00:53 Voilà, regardez le vrai planning d'Anne Hidalgo.

00:55 [Rires]

00:57 Après le déplacement réussi d'Anne Hidalgo à Tahiti

00:59 pour vérifier les infrastructures de surf pour les JO,

01:02 voici les lieux où la maire de Paris se rendra prochainement.

01:05 En Nouvelle-Calédonie, pour le kayak.

01:07 À Marie-Galante, pour le beach volley.

01:10 À Saint-Martin, pour les épreuves de voile.

01:12 À Nouméa, pour les épreuves de nage libre.

01:15 Et enfin, le 24 décembre, à Sergi-Pontoise,

01:18 mais pas pour longtemps parce que c'est veille de Noël

01:20 et qu'elle a pas que ça à foutre non plus.

01:22 [Applaudissements]

01:24 Alors, attendez, attendez.

01:26 La pauvre.

01:27 Alors, la mairie de Paris a répondu, sachez-le.

01:30 Et la mairie de Paris, apparemment, ça a coûté 60 000 euros son voyage.

01:34 Mais qui a payé alors, finalement ?

01:36 - Le voyage, il a coûté 40 955 euros.

01:39 Ça, c'est les différents vols pour aller Paris, Nouméa,

01:42 Louis-de-Pin, Pape-Été.

01:43 - 40 000 euros de vol !

01:45 - En ZS, en avion électrique.

01:46 - Non.

01:47 - Après, elle a financé par ses propres moyens,

01:49 nous dit la mairie de Paris, son vol retour.

01:51 - Avec les mailles.

01:52 - Parce qu'on l'assume.

01:53 - Voilà, je t'explique.

01:54 Elle était là-bas.

01:55 Je t'explique comment ça s'est passé.

01:56 Anne, je peux te parler ?

01:57 - Allez, viens.

01:58 - Bon, on a une petite cause.

01:59 [Rires]

02:00 Apparemment, ton voyage à Tahiti, voilà,

02:02 elle fait ruer dans les brancards.

02:04 Donc, tu penses pas qu'il faudrait peut-être mieux

02:06 que tu payes le retour ?

02:07 Oui, après, on verra.

02:08 On verra ce qu'on peut faire.

02:09 Mais bon, là, je pense qu'il faut que tu payes le retour.

02:11 Bon, dis-leur que je paye le retour, c'est bon.

02:13 Non, mais elle a payé le retour, c'est tout.

02:14 - Et les frais d'hébergement et de restauration,

02:16 c'est 18 545 euros.

02:17 - Hein ?

02:18 - Oui, c'est ça.

02:19 Donc, tu fais le total de 59 500 euros.

02:21 - Ils étaient 6 avec elle.

02:22 - Oui.

02:23 - Ils ont changé 3 fois de communication.

02:24 - Il y a une confusion totale entre voyage officiel

02:26 et voyage privé.

02:27 - Donc, elle n'a pas été sur les infrastructures.

02:29 - En réalité, ils ont changé 3 fois de communication, Gilles,

02:31 puisque jusqu'au papier du Canard Enchaîné,

02:33 ils ne communiquent pas.

02:34 À partir du moment où le papier sort,

02:35 ils disent qu'ils y vont pour l'épreuve de surf.

02:37 En réalité, ils ne sont pas reçus.

02:39 - Oui, un délai.

02:40 - Et officiellement, donc, ça devient un...

02:42 - Un délai.

02:43 - Un délai, qui, en plus, Tony Estanguet l'avait vu

02:45 il y a quelques mois, donc ça n'avait aucun intérêt.

02:47 - Tony est très bon, Tony.

02:48 - Et puis, finalement...

02:49 - Très bon, Tony. J'embrasse Tony.

02:50 - Finalement, ils changent à nouveau de communication

02:52 en disant que comme c'est un voyage à la fois public et privé,

02:54 elle paiera son retour.

02:55 - Mais, pardon.

02:56 - Si c'est ça, au contraire,

02:57 il va falloir qu'elle paie l'intégralité du voyage.

02:59 - Ah oui, pardonnez-moi, mais moi, je trouve que c'est un naufrage

03:02 et sa position est indéfendable.

03:04 Déjà, à quel moment la maire de Paris part en ce moment,

03:07 alors que c'est extrêmement tendu, qu'il y a plein de manifestations,

03:11 c'est catastrophique, comment elle fait pour partir 3 semaines

03:15 loin de Paris ?

03:16 Déjà, moi, je trouve que c'est indéfendable.

03:18 Deuxièmement, la visite des trucs, là, pour le surf,

03:20 il n'y avait pas...

03:21 Ce n'était pas possible pour elle de visiter le fameux jour

03:23 où elle y est allée parce qu'il y avait des manifestations.

03:26 - Oui.

03:27 - OK, très bien.

03:28 Donc, on lui dit "Vous pouvez visiter le lendemain."

03:30 Elle dit "Ah non, moi, je ne peux pas le lendemain,

03:32 j'ai un billet d'avion pour aller voir ma fille."

03:34 Donc, en fait, elle n'en a rien à foutre,

03:36 c'est extraordinaire.

03:37 - En fait, tout est une blague, en fait.

03:39 Il n'y a pas à aller, en tant que maire de Paris,

03:41 aller voir les installations, éventuellement le CIO,

03:43 mais pas la maire de Paris.

03:44 - Il veut l'avis de Bernard Montiel, l'ami d'Annie Dalgo, quand même.

03:46 - Oui, oui, oui.

03:47 - Pourquoi je suis l'ami d'Annie Dalgo ?

03:49 Je suis l'ami de tout le monde, alors.

03:50 - Oui, t'es l'ami d'Annie Dalgo, un peu.

03:51 - Non, non, je vais vous dire.

03:52 - Il paraît qu'il y a quelqu'un qui a vu Annie Dalgo dans une soirée

03:55 et elle était très sympa avec lui, tout ça.

03:57 Après, il lui a dit, vous savez que mes meilleurs amis, c'est Cyril Aouna,

04:00 tiens, je ne resterai pas à côté de vous pour parler de cet individu.

04:03 - Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.

04:05 - C'est vrai ?

04:06 - Ah non.

04:07 - Apparemment, elle n'a pas vu.

04:08 - La dernière fois que je l'ai vue, c'était pour l'Inreno.

04:10 - Non, mais là, avoue que c'est un scandale absolu.

04:12 - Oui, mais complètement.

04:13 - Bah oui.

04:14 - En fait, c'est le président de la Polynésie française

04:16 qui lui avait demandé de ne pas y aller à cause de manifestations écolo,

04:20 parce qu'il y a une tour des juges qui va être construite

04:22 de 14 mètres en alu, etc.

04:24 Et des canalisations, à vos souhaits.

04:26 - Ta gueule.

04:27 - Et des canalisations qui allaient abîmer les fonds marins,

04:30 effectivement, les récifs et tout ça.

04:32 Mais ce n'était pas une raison, elle est en tort totalement.

04:34 Et en plus, comme l'a dit tout à l'heure, l'a souligné Gilles,

04:37 ils ont changé trois fois de version.

04:38 - Merci.

04:39 - C'est dramatique.

04:40 - Merci à vous.

04:41 ♪ ♪ ♪

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