L'édito de Pascal Praud : «Anne Hidalgo à Tahiti : un voyage qui interroge» - Vidéo Dailymotion

Dans son édito du 06/11/2023 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur le voyage d'Anne Hidalgo à Tahiti.

Transcript

00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.

00:02 Anne Hidalgo a passé trois semaines à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie

00:06 officiellement pour inspecter les sites de surf retenus pour les Jeux Olympiques de Paris.

00:11 Sauf que Tony Estanguet, président du comité olympique et Amélie Houdet à Castera,

00:16 la ministre des Sports, avait déjà fait le déplacement pour la dite inspection.

00:20 Anne Hidalgo a passé trois semaines avec une délégation de cinq adjoints

00:24 sans qu'il soit possible de savoir qui a payé le voyage,

00:27 dans quelle compagnie d'aviation les billets ont été réservés.

00:30 On ne sait pas non plus si Madame Hidalgo a voyagé en classe éco, en business ou en première.

00:34 Comble du ridicule.

00:36 Le jour de l'inspection du surf, Anne Hidalgo n'était pas présente

00:40 et on apprend que sa fille vit désormais à Tahiti depuis le mois de septembre.

00:45 De là à imaginer que ce déplacement est bidon,

00:48 programmé pour aller voir son enfant au frais du contribuable, il n'y a qu'un pas.

00:52 Madame Hidalgo, grande prêtresse de l'écologie,

00:55 qui fait la chasse à la voiture dans sa ville, a-t-elle organisé un tour du monde en avion pour son bon plaisir ?

01:01 Madame Hidalgo, grande prêtresse de l'argent public,

01:04 avec ses 10 milliards de dettes de la ville de Paris,

01:07 a-t-elle dépensé sans compter dans l'opacité la plus grande,

01:10 sans facture ni justification à ce jour ?

01:13 Voilà les questions qu'on se pose et auxquelles Madame Hidalgo,

01:16 la madone des aéroports, devra répondre ces prochaines heures.

01:20 Elle est également l'héroïne des mers antis, et au-deux,

01:23 elle a explosé ses crédits carbone depuis sa réélection en 2020.

01:26 13 voyages internationaux rien que cette année.

01:31 [Musique]

01:34 [SILENCE]