Les retrouvailles explosives de Jean-Paul Rouve et Guillaume Gouix dans un véritable polar immersif sur Polar Park (Arte)
  • 6 months ago
#humour #suspense #absurde

Un mélange d'absurde et de suspense

Gérald Hustache-Mathieu relève le défi de manier l'art de l'absurde tout en proposant un thriller haletant avec sa série Polar Park. S'inspirant directement de son film Poupoupidou sorti en 2011, le réalisateur assume pleinement cet univers décalé et ne se sépare jamais de l'humour.

Le retour du duo Rouve-Gouix

Le cinéaste précise : "On lutte contre l'esprit de sérieux. Prendre les choses avec légèreté est pour moi une manière d'accueillir chaleureusement les gens. Quand je regarde un film, je suis le plus ému lorsque je commence à rire, car cela me prépare à être ouvert aux émotions positives. J'ai du mal avec le premier degré." Ainsi, le tandem formé par Jean-Paul Rouve, reprenant son rôle de l'écrivain David Rousseau, et Guillaume Gouix, dans celui de l'adjudant Louvetot, se retrouve à Mouthe (Doubs), réputé pour être le village le plus froid de France.

Jean-Paul Rouve se souvient : "Avec Guillaume, on ne s'est même pas vus la veille du début du tournage. J'ai commencé à jouer et Guillaume est arrivé. On nous a dit : Action ! On a joué, comme si le temps s'était arrêté pendant douze ans." Les deux complices retrouvent leurs automatismes tant à l'écran qu'en dehors. Pour Guillaume Gouix, habitué à bouger beaucoup, il était plus difficile de rentrer dans le moule : "Il fallait que ce soit très maîtrisé. J'avais déjà eu du mal sur Poupoupidou, et là encore plus ! On blaguait beaucoup entre les prises pour s'amuser un peu et ensuite revenir à quelque chose de plus sérieux dans le jeu."

Un équilibre délicat

Trouver un équilibre entre une ambiance glaciale et des répliques décalées n'est pas une tâche facile lors du tournage d'une série. Mais Gérald Hustache-Mathieu réussit son pari et parvient à maintenir cette atmosphère durant les six épisodes. Cependant, cela était plus compliqué pour les acteurs, comme le souligne Jean-Paul Rouve : "Il ne faut pas que le second degré l'emporte, sinon on se désintéresse de l'enquête. Donc, il fallait que ce soit très premier degré pour créer de véritables enjeux. Le personnage de Guillaume était le plus difficile. En tant que flic, il devait être impliqué dans l'enquête tout en suivant nos délires, que ce soit de manière sérieuse ou non. Il devait rester juste." Cette harmonie laissait peu de place à l'improvisation, surtout lorsqu'il s'agissait de suivre les idées loufoques de Gérald Hustache-Mathieu. Jean-Paul Rouve ajoute : "Je changeais parfois mes
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