Emiliano Martinez : « J'ai souffert pour en arriver l? - Foot - Ballon d'Or - Vidéo Dailymotion

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Vainqueur du trophée Yachine 2023, le portier Argentin mesure le chemin parcouru et prend cette distinction comme une reconnaissance de son travail.

Transcript

00:00 [Musique]

00:22 Qu'est-ce que représente pour toi être le meilleur porteur du monde ?

00:25 C'est une joie pour ma famille, plus que pour moi.

00:33 Ils ont vu depuis le premier jour ce que j'ai suffis, ce que j'ai lutté pour arriver là où je suis aujourd'hui.

00:40 Obviament, gagner ce trophée, être le meilleur du monde, me donne envie de continuer,

00:49 de continuer à grandir en tant que personne, en tant que joueur.

00:52 Ça ne change rien, ce n'est pas que ça va changer ma carrière de joueur.

00:56 C'est juste un reconnaissance que je fais les choses bien.

01:00 Est-ce que c'est une remise en revanche pour toi ?

01:03 Non, ce n'est pas une remise en revanche, c'est un honneur.

01:07 Je ne l'ai pas pris en revanche.

01:09 Pour moi, les trophées individuels sont un reconnaissance du grand travail groupal.

01:14 Sans mes compagnons, je n'aurais pas pu réussir ça.

01:16 Sans ma famille, je n'aurais pas pu le faire.

01:18 Sans mes enfants qui m'aident tous les jours à me lever avec joie, je n'aurais pas pu le faire.

01:23 Et la vérité, quand je vais gagner ce trophée, ce ne sera pas que je vais mettre une photo seul avec le trophée.

01:28 Je le ferai avec les gens qui m'ont vraiment aidé à le faire.

01:31 Et ce sera avec tous mes compagnons de la sélection.

01:33 Aujourd'hui, tu es presque un icône en Argentine.

01:37 Je me souviens quand la hamburgerie Dibu est sortie.

01:40 Il y a des gens qui se font des tatouages.

01:42 Les enfants, on parle de ça, avec les vêtements.

01:45 Comment tu vis ça ?

01:47 En Argentine, c'est une foule incroyable.

01:51 Chaque fois que je vais jouer un match de la Ligue des Champions, je vais à l'entrée en chaleur.

01:55 Il y a 90 000 personnes qui chantent ton nom.

01:58 Ils me demandent de danser à l'entrée en chaleur.

02:01 Les enfants pleurent quand ils te voient.

02:04 Je suis allé au nord de l'Argentine, aux endroits les plus pauvres.

02:08 Ils sont tous avec la camisole de Messi et de Messi 23, les enfants de la sélection.

02:12 Ça nous rend fier.

02:14 C'est grâce à cette union, cette connexion avec le peuple argentin, que les gens s'en fient.

02:19 J'imagine que tu as vu la liste des compétiteurs qui étaient là.

02:24 Tu as été fier de gagner contre eux ?

02:27 Oui, c'est tout pareil.

02:30 Je suis un archer de niveau mondial.

02:33 Je respecte chacun d'eux, je les suis et je les admire.

02:36 Et être avec eux et réussir, c'est comme gagner un monde.

02:40 Comment t'as senti ?

02:43 Tu as vu gagner ou tu t'es surpris ?

02:45 Non, évidemment, le niveau est très égal.

02:48 Je ne dirais pas que je le méritais, je ne le mérite pas.

02:53 Si je gagne, rien ne va changer.

02:56 Si je gagne, c'est un hommage à ma famille, à mes joueurs.

03:01 Ça m'aiderait à continuer à grandir.

03:04 Je voudrais montrer ça aux gens de l'Argentine,

03:07 que c'est possible avec du travail.

03:10 Et la dernière chose, tu as tout gagné avec la sélection

03:13 et au niveau individuel depuis deux ans.

03:16 Quel est ton rêve ?

03:18 Mon rêve est d'être un grand père,

03:21 d'être un grand compagnon d'équipe,

03:24 d'être un grand frère, d'être un grand fils

03:27 et de continuer dans le même chemin.

03:29 Et au niveau de la football ?

03:31 De continuer dans le même chemin, avec ce défi,

03:34 de jouer chaque match comme une finale

03:37 et comme un enfant quand j'étais en Argentine.

03:39 Merci beaucoup.

03:41 Merci à vous.

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