Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier et Julie Hammett vous donnent rendez-vous pour "Le 20H de Ruquier", un rebond et des débats sur les grands thèmes de l'actualité de la journée. Au programme ce mercredi, la sécurité des Jeux Olympiques de Paris.
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00:00 Vous voulez un plan B pour cette cérémonie d'ouverture qui va donc avoir lieu le 26 juillet prochain sur la Seine.
00:05 C'est une première, jusque là c'était dans les stades. Pourquoi vous voulez un plan B ?
00:09 Qu'est-ce qui, là, depuis quelques jours, vous inquiète particulièrement ?
00:12 Et est-ce qu'on peut faire un plan B à 9 mois de la cérémonie d'ouverture ?
00:15 La réalité, c'est que je pense que c'est simplement du bon sens.
00:19 On est tous d'accord dans le contexte actuel.
00:21 On n'est pas tous d'accord, vous êtes deux d'accord. Pour l'instant, après on verra.
00:24 Enfin, on est tous d'accord, il y a un climat d'insécurité qui est là.
00:27 Ça oui.
00:28 C'est ce que je voulais dire. Et que, évidemment, c'est anxiogène que de se dire
00:31 voilà, le champ va être tellement vaste lors de la cérémonie d'ouverture,
00:36 comment on va faire pour sécuriser tout ça ? Voilà, c'est ça la question.
00:40 Or, on sait aujourd'hui qu'il y a un plan A, celui qui est défini aujourd'hui,
00:46 où il y a l'ouverture totale, etc.
00:49 Et quand je me suis inquiété, enfin, quand je m'inquiète de ça,
00:52 comme tout le monde, c'est juste du bon sens.
00:55 Avec des centaines de personnes, c'est ça, sur les quais pour assister ?
00:58 600 000.
00:59 600 000, mais on va les mettre, les 600 000.
01:04 Surtout qu'ils vont fermer les ponts.
01:06 Non, mais aujourd'hui, en fait, le truc c'est simple, c'est qu'on a décidé de faire ça.
01:11 Ce qui est formidable, en fait.
01:12 Oui.
01:13 Je n'ai jamais vu, c'est extraordinaire, et c'est à la hauteur de Paris et des Jeux
01:17 que doivent être, comment ils doivent être faits à Paris.
01:19 Comme on en rêve, on va dire.
01:20 Comme on en rêve, bien sûr.
01:21 Il faut, d'ailleurs, je trouve qu'il faut s'accrocher à ses rêves,
01:25 quels que soient les...
01:28 Parce que sinon, si on ne fait pas ça, si on ne s'accroche pas à ce rêve-là jusqu'au bout,
01:33 et je vais modérer mes propos après,
01:35 eh bien, on laisse la porte à ceux qui veulent justement que ces rêves-là ne se réalisent pas.
01:42 On cède à la peur.
01:43 On cède à la peur.
01:44 On cède au terrorisme.
01:45 Il y a un scandale.
01:46 C'est l'espace public.
01:49 2 700 euros la place sur les kébabs.
01:53 2 700 euros.
01:55 Là, c'est déjà monté à 10 000.
01:57 Mais c'est un scandale.
01:59 - Comment vous savez ça ? Vous vous payez ?
02:00 - Parce que j'ai des infos.
02:01 - Elle vend des faux billets sur les kébabs.
02:03 - Non, non, mais moi, ce qu'on me dit,
02:06 ah ben oui, mais pour la sécurité, vous ne pourrez pas inviter vos amis.
02:09 Chez moi, je ne peux plus inviter mes amis.
02:12 On va bloquer la Seine.
02:13 On est 200 pénichards.
02:15 Déjà, avec trois péniches, on bloque la Seine.
02:18 200.
02:19 - Mais comment ils vont faire pour savoir qui sont vos amis ?
02:21 Ils vont vous demander de vous inviter ?
02:22 - C'est pas mon problème.
02:24 - Je comprends parfaitement, sauf que...
02:25 - C'est pas mon problème.
02:26 - Sauf que les derniers jeux qu'on a organisés il y a 100 ans, d'accord ?
02:29 En 1924.
02:30 - Elle n'y était pas.
02:31 - Moi non plus.
02:32 - Mais ce n'était pas sur l'espace public.
02:34 - Laisse-moi finir.
02:35 Pardon, laissez-moi finir.
02:37 Bon, enfin, bref.
02:39 L'idée, c'est que c'est grandiose.
02:41 Il va y avoir des milliards de gens qui vont regarder ça.
02:44 - 4 milliards.
02:45 - Voilà.
02:46 Et au regard des concessions, que je comprends en plus, je comprends parfaitement...
02:51 - C'est pas que moi, c'est tous les livrains.
02:53 - ... qu'il faudra faire pour que ces jeux, en fait, envoient ce message de fraternité
02:59 et de paix dont on a vraiment besoin.
03:01 - Parce que c'est ça, les JO.
03:02 - Parce que c'est ça, les jeux.
03:03 - Ce sont des pays qui se rencontrent, qui ne s'aiment pas forcément,
03:05 et qui vont communier le temps des jeux à l'application.
03:08 - Exactement.
03:09 Pour que les gens comprennent...
03:10 - Ils vont mettre un flic à chaque fenêtre, des livrains.
03:11 - Non, mais pour que les gens comprennent, enfin, une bonne fois pour toutes,
03:14 l'exemplarité de ces 10 000 athlètes qui sont dans ce village olympique,
03:17 qui sont différents culturellement, de race, de couleur, etc., de religion, etc.,
03:23 sont capables de faire un des plus beaux spectacles au monde.
03:25 Ce message-là, on se doit de le porter au plus haut.
03:27 - Oui, c'est formidable.
03:28 - Et ça passe...
03:29 - C'est formidable pour les gens d'Aquille, pour les plus courants.
03:30 - Et ça passe par une cérémonie d'ouverture grandiose.
03:33 Le plan B, j'y reviens.
03:35 - Voilà.
03:36 - Pourquoi on s'inquiète ?
03:37 Il faut s'inquiéter, mais le plan B, il existait déjà.
03:38 Il existait avant même que j'en parle.
03:40 Et heureusement.
03:41 - On imagine que ces conditions de sécurité-là, elles ont été...
03:44 - Imaginez les organisateurs d'aujourd'hui, et Tony Stanguet le premier.
03:48 Il peut évidemment...
03:50 Il ne peut pas parler du plan B, parce qu'il est dans son rôle
03:55 de maintenir le plan initial jusqu'au bout.
03:58 Et bien sûr qu'il adaptera les choses.
04:00 - Il vous a répondu, peut-être.
04:01 Il vous a répondu, Tony Stanguet.
04:03 Non, il n'y a pas d'alternative.