Entre non-dit et insinuation, Jean-Luc Mélenchon a fustigé le déplacement de la présidente de l’Assemblée nationale en Israël, reprochant à Yaël Braun-Pivet de « camper à Tel Aviv pour encourager le massacre » à Gaza. Des propos qui ont soulevé une vague de protestations et de nombreuses fois accusent le leader de la France Insoumise d'utiliser "une rhétorique antisémite".
«Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! », a posté Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X, alors que la présidente de l’Assemblée achevait un déplacement en Israël dimanche soir. Pour illustrer son propos, il a partagé une vidéo de la manifestation qui a eu lieu à Paris place de la République demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza. « Voici la France », a-t-il également écrit.
Encadré par un important dispositif de sécurité, le rassemblement était la première manifestation parisienne à ne pas avoir initialement fait l’objet d’une interdiction par la préfecture de police de Paris. « Israël assassin, Macron complice », « pas de paix sans décolonisation », « enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine » : la foule réunie place de la République a repris à pleins poumons ces traditionnels slogans.
Plusieurs élus insoumis, dont la cheffe des députés Mathilde Panot, ont également participé à ce rassemblement. Le cadre de La France Insoumise Manuel Bompard, présent lui aussi, abonde : « La présidente de l’Assemblée nationale de la France s’affiche aux côtés d’une armée qui commet en ce moment des crimes de guerre (...) Ça déshonore la parole de la France », a fustigé l’Insoumis en amont du rassemblement parisien pour un « cessez-le-feu immédiat à Gaza ».
LFI entend « demander des comptes sur ce sujet »à l’Assemblée nationale, durant le débat sur la situation au Proche-Orient entre le gouvernement et les groupes politiques.
«Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! », a posté Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X, alors que la présidente de l’Assemblée achevait un déplacement en Israël dimanche soir. Pour illustrer son propos, il a partagé une vidéo de la manifestation qui a eu lieu à Paris place de la République demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza. « Voici la France », a-t-il également écrit.
Encadré par un important dispositif de sécurité, le rassemblement était la première manifestation parisienne à ne pas avoir initialement fait l’objet d’une interdiction par la préfecture de police de Paris. « Israël assassin, Macron complice », « pas de paix sans décolonisation », « enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine » : la foule réunie place de la République a repris à pleins poumons ces traditionnels slogans.
Plusieurs élus insoumis, dont la cheffe des députés Mathilde Panot, ont également participé à ce rassemblement. Le cadre de La France Insoumise Manuel Bompard, présent lui aussi, abonde : « La présidente de l’Assemblée nationale de la France s’affiche aux côtés d’une armée qui commet en ce moment des crimes de guerre (...) Ça déshonore la parole de la France », a fustigé l’Insoumis en amont du rassemblement parisien pour un « cessez-le-feu immédiat à Gaza ».
LFI entend « demander des comptes sur ce sujet »à l’Assemblée nationale, durant le débat sur la situation au Proche-Orient entre le gouvernement et les groupes politiques.
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00:00 Je pense qu'elle déshonore la parole de la France.
00:03 Je pense que c'est inédit.
00:05 C'est une rupture totale avec la position traditionnelle qui a toujours été celle de la France,
00:09 c'est-à-dire une position qui n'est alignée sur personne.
00:13 De son côté, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau réalisé une sortie fracassante dans un tweet ce dimanche.
00:20 Voici la France. Pendant ce temps, Mme Brandt-Pivek campa Tel Aviv pour encourager le massacre.
00:26 Pas au nom du peuple français.
00:28 Une réaction qui fait bondir la Macronie.
00:31 Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et Olivier Dussopt, ministre du Travail, dénonce en chœur un tweet de la honte.
00:39 Une prise de parole qui ne devrait pas arranger les tensions entre les membres de la NUPES.