Mondial-2030 sur trois continents : «uniquement pour des raisons financières», assure Dominique Rocheteau

Europe 1

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00:00 - Dominique Rocheteau, quel regard vous portez sur la décision de la FIFA ?

00:03 Déjà en 2026 ce sera dans trois pays, il y aura le Canada, les Etats-Unis de Mexique, en 2030 il sera sur trois continents.

00:10 Trois continents, le Méride du Sud, l'Afrique avec le Maroc et puis deux pays européens.

00:14 - C'est uniquement pour des raisons financières et ça je...

00:18 - C'est une grosse connerie. - Mais bien sûr, bien sûr.

00:20 Uniquement pour des raisons financières, pour faire plaisir à certains pays.

00:23 - C'est une grosse bêtise.

00:25 - Une coupe du monde ça doit jouer dans un pays.

00:28 - Voir deux pays, limite rond. - Voir deux ça s'est fait.

00:30 - Limite rond. - Et 48 nations.

00:32 - Mais pas dans trois continents.

00:34 - Non mais c'est vrai, c'est vrai. - Ça perd son prestige.

00:36 - Mais c'est un scandale, c'est un scandale, cette histoire c'est un scandale.

00:40 C'est hallucinant.

00:42 J'apprends aussi par la bande que la FIFA pourrait avoir son siège officiel à Paris pour des raisons fiscales.

00:48 Bon j'ai rien, on perd plein de choses actuellement.

00:51 Alors on va encore dire évidemment, c'était mieux avant.

00:54 Mais c'est pas bon, c'est pas bon, c'est pas bon du tout.

00:56 Parce que tout ce qui se passe, sur les violences dans les stades, sur toutes ces histoires, sur le plan financier etc.

01:03 Dominique parlait de la base, c'est-à-dire que les clubs de 7ème division, de n'importe quelle...

01:09 - Bien sûr. - Vous avez aussi des violences.

01:11 Parce qu'ils imitent les grands.

01:14 Et donc quelque part il y a un truc qui va pas.

01:17 - Oui et puis l'image du foot en prend un coup quand même quelque part.

01:22 C'est pour ça que je dis qu'il faut faire attention.

01:24 Parce que moi bon, je suis sur les stades, je rencontre souvent des gens.

01:29 Mais maintenant il y a de plus en plus de gens qui me disent

01:32 "Bah moi je préfère aller voir, je préfère regarder un match de rugby qu'un match de foot".

01:37 Bon pourquoi ? C'est pour ça que vous faites attention.

01:39 - Et vous évoquiez, on en parlait en tout début d'émission, votre père, votre premier entraîneur, votre premier supporter aussi.

01:46 - Sa maman aussi, je la connais bien.

01:48 Elle adore le foot, elle a eu beaucoup de courage de supporter.

01:52 - Le mari et le fils, je vous le dis tout de suite.

01:54 - On parle aussi des comportements des parents aussi parfois sur le bord du terrain.

02:02 Envers les éducateurs, envers les arbitres.

02:05 - Maintenant. - Maintenant.

02:07 - Pas à leur époque. - Votre père n'a jamais crié sur le bord du terrain.

02:12 - Non, non, bien sûr.

02:14 Non mais là c'est aussi une histoire d'éducation, d'époque aussi sûrement.

02:20 Parce que moi je vois par exemple, j'emmène mon petit-fils aux entraînements, il a 7-8 ans.

02:27 Mais parfois maintenant c'est des plateaux, le samedi.

02:32 Et souvent je regarde, les parents ils laissent leur petit et puis après ils repartent.

02:38 Mais pour eux c'est un peu de la garderie.

02:41 - C'est de la garderie.

02:42 - Parce que maintenant il y a tellement de choses à faire, il y a tellement de sport.

02:46 Mais ça c'est encore un état de fête, c'est comme ça.

02:50 Et puis c'est comme l'engagement des bénévoles aussi.

02:52 Il y a de moins en moins de bénévoles.

02:54 - Et de moins en moins d'arbitres aussi.

02:57 - Et sans les bénévoles c'est pareil.

02:59 Mais là c'est pas uniquement dans le foot, c'est dans le sport en général.

03:02 - Mais pourtant, il faut qu'on y croche d'eau.

03:04 - Les bénévoles il faut quand même y penser aussi.

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