Souvenez-vous, c'était en juillet. The Economist tressait des lauriers à la France. L'hebdomadaire britannique, d'obédience libérale, consacrait un long article aux « succès économiques cachés » de notre pays. D'habitude peu élogieux, le journal félicitait la France pour sa production d'électricité bon marché et très peu carbonée, performance qu'elle doit à son parc nucléaire. Il saluait aussi les résultats financiers des multinationales tricolores portées par les géants du luxe.