VIDÉO. à Salon-de-Provence, Nicolas Sarkozy accueilli comme une rock-star
  • il y a 6 mois
L'ancien chef d'État est venu dédicacer, jeudi 19 octobre, son dernier livre à la librairie La Portée des mots. Des centaines de fans ont accueilli le président qui n'a pas boudé son plaisir dans ce bain de foule.Pour un ancien président de la République, de droite qui plus est, il y a sûrement bien plus inconfortable que de venir passer un peu plus de trois heures à dédicacer des ouvrages dans une ville comme Salon-de-Provence. C'est donc en terrain conquis que Nicolas Sarkozy a débarqué, jeudi 19 octobre peu après 15 heures, devant l'hôtel de ville, surgissant là où personne, ou presque, ne l'attendait. Son lieu de chute connu, la librairie La Portée des mots, était, en revanche, assaillie.Un important dispositif de sécurité avait été mis en place devant l'établissement des époux Incerti qui ont fait, de la venue du président, un événement hors normes. La rue avait d'ailleurs été privatisée pour accueillir l'ancien chef d'État. Dès 14 heures, la foule était dense, les curieux et fans de la première heure se faisant fort d'arriver dans les premiers pour voir leur idole. Et si l'on parle d'idole, l'image n'est pas assez forte pour évoquer la frénésie qui s'est emparée des Salonais hier.

Retour devant l'hôtel de ville. La voiture du Président arrive devant la mairie, précédée de deux motards. L'ex président de la République, chemise blanche, sort du véhicule et enfile sa veste. Un autre Nicolas, Isnard, l'attend avec impatience. Tel un écho, un "cher Nicolas" rebondit de l'un à l'autre entre deux bises. Car ce n'est un secret pour personne, les deux Nicolas se connaissent bien. "Sarko" est, d'ailleurs, déjà venu à Salon-de-Provence, à plusieurs reprises. Dans les coulisses, on se rappelle même d'un repas d'anthologie en 2015, au restaurant La table du Roy, dans le vieux-Salon. Il y avait été question de politique bien entendu. Nicolas Sarkozy avait annoncé sa candidature aux primaires de la droite. Un rendez-vous manqué pour lui. Deux ans après, Nicolas (Isnard), lui, était élu maire. Un signe ? Un modèle sûrement.
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