Et soudain Sophia apparaît sur la scène de la comédie des Champs-Élysées. Elle mime des « cœurs » avec ses mains, puis tente la forme d'un vagin avec les doigts. Elle glisse dans la peau d'une femme de son époque, « hétéro cis non binaire, non racisée, non porteuse de handicap, non défavorisée » qui remercie justement un « racisé » repéré dans la foule ce soir. La voix stridente de ce personnage parachève la moquerie. Sa façon, à Sophia Aram, de parodier à demi-mot une de ces militantes féministes célèbre au « Wokistan » porte-drapeau d'un féminisme qui défend la liberté des femmes à se voiler, qui signe des pétitions contre l'interdiction de l'abaya à l'école.