Le mouvement HLM porte plainte contre Zemmour après des propos «stigmatisants et...
  • il y a 7 mois
Le mouvement HLM porte plainte contre Zemmour après des propos «stigmatisants et...
L’Union sociale pour l’habitat (USH), qui représente le Mouvement HLM, a fait savoir ce lundi 7 février par communiqué, son intention de porter plainte auprès du procureur de la République contre Éric Zemmour pour ses « propos stigmatisants et mensongers à l’égard des organismes HLM et de leurs occupants ». L’USH, présidée par Emmanuelle Cosse, rappelle que « depuis 150 ans, les organismes HLM ont accueilli dans le parc social des populations françaises ou étrangères, sans discrimination, concourant à faire de la France, en logeant la France telle qu’elle est, une terre d’accueil et d’intégration ».Lors d’un entretien accordé dans la matinée à France Inter, le candidat d’extrême droite a affirmé que « tout le monde sait aujourd’hui, tous les Français savent aujourd’hui, sauf peut-être dans ce studio et dans le bureau de Monsieur qui dirige l’Abbé Pierre, que les HLM sont des terres d’islamisation du pays », et que « tout le monde sait aujourd’hui, surtout les pauvres gens et les braves gens qui sont restés, qui n’ont pas pu fuir ces HLM devenus des antres à kebabs et à femmes voilées, sans compter les trafics de drogue ».Par ces propos, Éric Zemmour « instrumentalise une nouvelle fois, et une fois de trop, le logement social et les personnes qui y résident pour alimenter ses thèses », indique le mouvement HLM. « Les 11 millions de locataires HLM qui vivent dans le parc social, les 80 000 salariés et administrateurs qui œuvrent au quotidien pour aider les ménages modestes à faire face à des difficultés économiques et sociales ou de sécurité, sont insultés par ces propos de Monsieur Zemmour, qui ne visent qu’à exacerber les tensions de la société à leur encontre ».Interrogé sur sa politique en matière de logement, le candidat à la présidentielle entend supprimer la loi relative à la Solidarité et au renouvellement urbains dite SRU, qui impose un quota d’au moins 25 % de logement sociaux dans les communes importantes faisant partie d’une agglomération de plus de 50 000 habitants.
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