Jean-Claude Carrière : l'incroyable récit qu'il avait fait de la naissance de sa fille Kiara
  • il y a 7 mois
"Vous voulez vivre quelque chose d'étonnant ? Alors, c'est à vous." En 2003, alors qu'il vit depuis plusieurs années avec la femme de lettres iranienne Nahal Tajadod, Jean-Claude Carrière devient papa pour la deuxième fois d'une petite fille, prénommée Kiara, "en hommage à [la] famille maternelle iranienne" de sa femme. De cette naissance, le scénariste qui s'est éteint à l'âge de 89 ans "dans son sommeil", comme l'a annoncé sa famille mardi 9 février, avait tiré un récit incroyable et touchant intitulé : Le jour où j'ai mis ma fille au monde, publié par Paris Match.
Alors qu'il est à l'hôpital depuis plusieurs heures et que Nahal Tajadod devait accoucher sous péridurale, Jean-Claude Carrière s'était souvenu du moment où le médecin lui a proposé de sortir sa fille "du ventre maternel et l'amener à la lumière". "Nous avions déjà envisagé que je participe. D'après le médecin, c'est important que le père soit le premier à tenir le bébé", écrivait-il alors. "Alors, à 71 ans, j'accepte cette proposition. Le médecin se place à côté de moi pour me guider. Centimètre par centimètre, l'enfant ­arrive au monde. Je vois apparaître une boule de cheveux noirs", écrivait-il, décrivant ensuite "un sentiment extraordinaire" qui l'envahit alors. "Je sors ce corps minuscule de celui de sa mère... C'est une fille. Je suis ravi, bouleversé, moi qui adore les filles !"
Jean-Claude Carrière décrivait "une joie indicible"
Déjà père d'une fille prénommée Iris, née de son mariage avec l'artiste peintre Augusta Bouy, Jean-Claude Carrière a été le premier à prendre sa fille Kiara dans ses bras, à qui il a donné le bain après sa naissance. "Je suis un peu égaré, très ému. J'ai l'impression d'avoir partagé la douleur et le bonheur de ma femme. Amener un être humain à la lumière, l'entendre pousser son premier cri, voir ses yeux s'ouvrir...", écrivait-il, ajoutant que "un homme ne sait pas ce que c'est que de porter la vie. Cette sensation de sentir entre ses mains un être qui crie son exigence absolue de vivre", et de conclure : "Je suis tellement heureux d'avoir été le premier à prendre Kiara dans les bras, c'est une joie indicible."
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